|
|
Книги Vladimir Nabokov
|
One of the best-loved of Nabokov's novels, Pnin features his funniest and most heart-rending character. Professor Timofey Pnin is a haplessly disoriented Russian emigre precariously employed on an American college campus in the 1950s. Pnin struggles to maintain his dignity through a series of comic and sad misunderstandings, all the while falling victim both to subtle academic conspiracies and to the manipulations of a deliberately unreliable narrator. Initially an almost grotesquely comic figure, Pnin gradually grows in stature by contrast with those who laugh at him. Whether taking the wrong train to deliver a lecture in a language he has not mastered or throwing a faculty party during which he learns he is losing his job, the gently preposterous hero of this enchanting novel evokes the reader's deepest protective instinct. |
|
A vision of a bizarre and irrational world where Cincinnatus C. is condemned to death by beheading for an imaginery crime in an unnamed dream country. |
|
Le Guetteur, écrit à Berlin en 1930, se déroule en un temps où, par suite des bouleversements de la révolution, les frontières sociales sont particulièrement incertaines et les masques encore mal assujettis dans la petite société de l'émigration russe. L'évocation de ce milieu pittoresque n'est toutefois pas le seul sujet du livre. Ce serait plutôt le vertige qui s'empare de Smourov lorsqu'il cherche à se définir. Smourov a une revanche à prendre sur la vie et voudrait désespérément imposer une image de lui, n'importe laquelle, pour se sentir exister. Mais il n'y a pas de réalité pour l'homme seul, et Smourov ne possédera jamais d'autre certitude que celle d'être un guetteur. |
|
«Cincinnatus C, condamné à mort, est détenu dans une prison extraordinaire, nantie d'un personnel non moins bizarre. Importuné par d'étranges visiteurs qui viennent le tourmenter dans son cachot, chacun à sa manière, rongé par la peur du supplice dont il ignore la date, le détenu ne cesse de ruminer son cas: «Il n'est pas comme les autres: il reste imperméable à la lumière». A la suite d'un ultime cauchemar, sonne l'heure du supplice. Mais, avant que le bourreau n'ait achevé son geste fatal, Cincinnatus se relève du billot, descend les marches de l'échafaud et se dirige du côté «où se tiennent les êtres semblables à lui».» |
|
Alors que le taxi qui l'a amené de Trux à Witt s'arrête devant l'hôtel Ascot, Hugh Person, éditeur américain entre deux âges, évoque ses trois séjours précédents dans cette minable station des Alpes suisses. Le premier, dix-huit ans plus tôt, a été marqué par deux événements tout aussi lugubres dans son souvenir: la mort de son père et sa première expérience sexuelle (avec une prostituée). Quelques années plus tard, invité à se rendre une deuxième fois en Suisse pour travailler avec un écrivain célèbre, Mr. R..., Hugh rencontre Armande, fille capricieuse d'un architecte belge et d'une Russe exilée, et tombe éperdument amoureux d'elle. Un meurtre, de nombreux cauchemars, une fructueuse entrevue avec un psychiatre et quelques incendies réels ou rêvés complètent la trame de ce voile transparent à travers lequel brille le passé... |
|
«Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta: le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta. Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita». Lolita a été porté à l'écran par Stanley Kubrick (1962), avec Peter Sellers, Shelley Winters et Sue Lyon, puis par Adrian Lyne (1997), avec Jeremy Irons, Melanie Griffith et Dominique Swain.» |
|
Dans les montagnes enneigées de la Suisse, Kern, un étudiant hanté par la mort, éprouve une passion impossible pour l'insaisissable Isabelle. Lorsque Simpson voit le portrait de la Vénitienne peint par Sebastiano del Piombo, il est fasciné et en tombe éperdument amoureux. Le tableau exerce sur lui une telle attirance qu'il ne peut s'empêcher de revenir le contempler jour après jour, jusqu'à ce qu'il pénètre dans la toile... Deux nouvelles au charme subtil et envoûtant par l'auteur controversé de Lolita. |
|
«Ce recueil réunit les premiers textes de prose écrits en anglais par l'auteur de Lolita mais également des nouvelles russes restées inédites, ou bien n'ayant pas refait surface depuis leur publication au début des années vingt, dans différents journaux émigrés de Berlin. Dans ces nouvelles, il flotte un air de nostalgie et haute poésie, et comme la prémonition que le rire et le lyrisme désenchanté sont les grandes figures de style d'une littérature de l'exil. Les protagonistes sont pour la plupart des artistes et des jeunes expatriés, partagés entre plusieurs lieux de résidence, Berlin, l'Angleterre, Zermatt, un port du sud de la France ou bien les anciens domaines d'une enfance russe. Invariablement, la mémoire, sinon son reflet poétique, apaise comme un baume réparateur les plaies encore ouvertes de l'expatriation. Ainsi, dans le lutin, un esprit des forêts russes vient rendre visite au narrateur dans son pays d'adoption. Dans Bruits, évocation admirable d'une liaison de jeunesse en Russie. Nabokov paraît trouver le secret de son art: rendre l'ordinaire extraordinaire; Dans un coup d'aile, Kern voit sa vie comme «une suite mouvante de paravents multicolores». Dans la Vénitienne, Nabokov installe les trompe-l'oeil et les pièges de son œuvre future. Littéralement fasciné par un portrait de dame de Sebastiano del Piombo dans un château anglais, un étudiant de Cambridge pénètre dans le tableau puis se fige et disparaît dans la réalité de l'art. Comme dans Bois laqué et Le rire et les rêves deux essais qui ont valeur de manifeste littéraire. Nabokov s'interroge sur le pouvoir de transfiguration de la littérature et paraît ouvrir ici une large fenêtre sur la mise en abîme de ses univers secrets.» |
|
Humbert is a middle-aged, fastidious college professor. He also likes little girls. And none more so than Lolita, who he'll do anything to possess. Is he in love or insane? A silver-tongued poet or a pervert? A tortured soul or a monster? Or is he all of these? |
|
«Transparent Things revolves around the four visits of the hero — sullen, gawky Hugh Person — to Switzerland... As a young publisher, Hugh is sent to interview R., falls in love with Armande on the way, wrests her, after multiple humiliations, from a grinning Scandinavian and returns to NY with his bride... Eight years later — following a murder, a period of madness and a brief imprisonment — Hugh makes a lone sentimental journey to wheedle out his past... The several strands of dream, memory, and time [are] set off against the literary theorizing of R. and, more centrally, against the world of observable objects» — Martin Amis» |
|
«The Enchanter» is the Ur-Lolita, the precursor to Nabokov's classic novel. At once hilarious and chilling, it tells the story of an outwardly respectable man and his fatal obsession with certain pubescent girls, whose coltish grace and subconscious coquetry reveal, to his mind, a special bud on the verge of bloom.» |
|
«This legendary novel has been the source of much anxiety and contention for Nabokov's fans — and family. The late Vladimir Nabokov requested that this unfinished work be destroyed, but his son, Dmitri, did not oblige, although neither did he allow the work to be published — until now. «The Original of Laura» is about a wonderfully large man called Philip Wild, married to a very promiscuous woman, and whose meditations concern the nature of death. The novel was complete in Nabokov's mind, though he died before he could translate his vision on to paper. It is hard, however, to imagine any scholars, Nabokov enthusiasts or literature lovers being disappointed by even these fragments.» |
|
Professor Timofey Pnin, previously of Tsarist Russia, is now precariously positioned at the heart of campus America. Battling with American life and language, Pnin must face great hazards in this new world. |
|
Published two weeks after his seventieth birthday, Ada, or Ardor is one of Nabokov's greatest masterpieces, the glorious culmination of his career as a novelist. It tells a love story troubled by incest. But more: it is also at once a fairy tale, epic, philosophical treatise on the nature of time, parody of the history of the novel, and erotic catalogue. Ada, or Ardor is no less than the supreme work of an imagination at white heat. This is the first American edition to include the extensive and ingeniously sardonic appendix by the author, written under the anagrammatic pseudonym Vivian Darkbloom. |
|
The story of Dreyer, a wealthy and boisterous proprietor of a men's clothing store, his cold middle-class wife, Martha, and their nephew, Franz. Attracted to his money but repelled by his oblivious passion, Martha longs for their nephew instead. |
|
«Pnin is a professor of Russian at an American college who takes the wrong train to deliver a lecture in a language he cannot master. Pnin is a tireless lover who writes to his treacherous Liza: «A genius needs to keep so much in store, and thus cannot offer you the whole of himself as I do.» Pnin is the focal point of subtle academic conspiracies he cannot begin to comprehend, yet he stages a faculty party to end all faculty parties forever.» |
|
In Pale Fire Nabokov offers a cornucopia of deceptive pleasures: a 999-line poem by the recluse genius John Shade: an adoring foreward and commentary by Shade's self-styled Boswell, Dr. Charles Kinbote: a darkly comic novel of suspense, literary idolatry and one-upmanship, and political intrigue. |
|
Extensively revised by Nabokov in 1965 — 30 years after its original publication — Despair is the wickedly inventive and richly derisive story of Hermann, a man who undertakes the perfect crime: his own murder. |
|
The first novel Nabokov wrote while living in America and the most overtly political novel he ever wrote, Bend Sinister is a modern classic. While it is filled with veiled puns and characteristically delightful wordplay, it is, first and foremost, a haunting and compelling narrative about a civilized man caught in the tyranny of a police state. It is first and foremost a compelling narrative about a civilized man and his child caught up in the tyranny of a police state. Professor Adam Krug, the country's foremost philosopher, offers the only hope of resistance to Paduk, dictator and leader of the Party of the Average Man. In a folly of bureaucratic bungling and ineptitude, the government attempts to co-opt Krug's support in order to validate the new regime. |
|