«En avril 1922, Ralph Exeter, journaliste antifasciste anglais envoyé par le London Daily Herald, se rend à Gênes pour «couvrir» la première grande conférence internationale organisée afin de résoudre les problèmes de l'Europe d'après-guerre. Y siégeront, pour la première fois depuis la Révolution, des délégués de l'Union soviétique. L'un d'eux, «contact» d'Exeter, le charge de démasquer la taupe qui, dans leurs rangs, cherche à déstabiliser le pouvoir bolchévique. Quand peu après, le «contact» en question — un agent du Guépéou, est assassiné, Exeter soupçonné ne doit son salut qu'à l'intervention d'un jeune leader fasciste dont l'ascension promet d'être fulgurante: Benito Mussolini... Jeunes et jolies espionnes russes et américaines, agents doubles, machinations des puissances occidentales pour s'approprier le pétrole russe, sans compter le trafic des bijoux du tsar, animent ce roman exotique et coloré sur fond sombre (les Chemises noires préparent leur marche sur Rome). Entre roman atmosphérique et thriller historico-politique, Première station avant l'abattoir mêle avec habileté la réalité (situations et personnages authentiques, à commencer par Hemingway rebaptisé, ou Exeter qui est en réalité le grand-père de l'auteur) et la fiction — mémoires apocryphes.»