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Книги Simenon Georges
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Jean-Paul Guillaume, irréprochable professeur d'allemand depuis plus de dix-huit ans à La Rochelle, marié, sans histoires et père de deux enfants, change un matin radicalement de comportement. Il frappe un élève. Rêve en classe. Ne rentre plus chez lui et ne fait même plus semblant de supporter sa femme. Rien ne laissait prévoir un tel revirement chez cet homme qui s'était évertué depuis des années à ne montrer de lui que le profil vide d'un homme craintif. Que s'est-il passé? Qui se cache réellement derrière cette identité? Une sorte de Docteur Jekyll. Comment ne pas perdre pied? Comment, après avoir contenu depuis tant d'années sa nature profonde, ne pas ressentir enfin l'indicible joie de redevenir soi-même, assassin peut-être, mais si parfaitement heureux! |
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Elie Nagéar doit se cacher après avoir assassiné, pour le voler, un très riche Hollandais dans un train. Il se réfugie dans la pension pour étudiants que tient Mme Baron, la mère de sa maîtresse, à Charleroi. C'est dans la cuisine qu'il passe le plus clair de son temps, à guetter les autres locataires, de plus en plus soupçonneux... |
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«Ne fais pas trop le malin. Quelqu'un qui sait ce qu'il dit t'annonce que le Tonnerre de Dieu n'arrivera pas à bon port. Ce quelqu'un a bien l'honneur de te saluer et de dire le bonjour à Mathilde». Qui a bien pu écrire ces lignes couchées sur une feuille de mauvais papier qu'Émile vient de trouver dans sa cabine? Qui ose lui gâcher son plaisir alors qu'il vient tout juste d'acheter son cargo après des années de labeur? Et pourquoi mentionner Mathilde, son épouse? Comment expliquer qu'Émile se sente à ce point surveillé alors que rien ne va comme prévu? Un farceur sûrement... Oui, c'est cela, un farceur... Mais de la farce au drame, il n'y a parfois qu'un pas...» |
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«Il n'y avait qu'une table dans un coin. Il y installa sa compagne, devant une feuille de papier, et dicta: «Mes chers parents, Ne me faites pas rechercher. Je suis heureuse. Si on essayait de me ramener à la maison, je me tuerais»... Heureuse vraiment? Juliette parle peu. Elle a le regard fixe et se laisse emmener. Elle n'a jamais dit «Non». Ni à sa mère trop effacée ni à son père qui la couve d'un amour sans génie. Dès, lors, pourquoi ne pas suivre le jeune Emile Bachelin? Pourquoi ne pas prendre le train?» |
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Les haines familiales s'exacerbent dans la maison des sœurs Lacroix où vivent Poldine et Mathilde avec leurs enfants: Sophie, la fille adultérine de Poldine et du mari de Mathilde, Geneviève et Jacques, les enfants de Mathilde... L'atmosphère est lourde, malsaine, et le drame couve. |
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Ils devaient partir en vacances dans le Sud. La maladie subite de leur fils en décide tout autrement. Le père, médecin, veille sur l'enfant et, tandis qu'il reste à son chevet, lui reviennent en mémoire des souvenirs enfouis... Une histoire, dans sa jeunesse, d'un oncle disparu du jour au lendemain après être passé à la ferme que tenaient ses parents. La mère s'y trouvait seule. L'enfant, dans la maison, n'avait rien vu à l'époque. Il avait trouvé plus tard, sur un tas de débris utilisé par le père, loin dans la campagne, des traces du disparu. La venue des gendarmes, pour lui qui n'avait qu'un regard de gosse, s'était pourtant teintée de la couleur du non-dit. La mère avait arrangé une vérité. Cette dernière avait par la suite décidé de sa vie... |
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Quelle misère que de trouver une fortune dans un portefeuille et de ne pas pouvoir l'utiliser! Monsieur La Souris est trop connu des services de police pour se le permettre. Tellement connu qu'il finit par attirer l'attention de l'inspecteur Lognon qui le trouve changé et fait de lui, sinon le principal suspect du meurtre étrange d'un financier, du moins le premier témoin d'une affaire gênante pour l'Etat. Car si Monsieur La Souris n'a rien d'un assassin, il semble pourtant en savoir bien plus long qu'il ne le dit... |
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Douze personnes qui se taisent dans une arrière-salle lors d'un repas de noce. Et le marié, à la lumière déclinante du soir, qui devine son avenir dans un élan tragique de lucidité! Auvinet, pourtant, a vingt ans et trouvé une bonne place à Paris. Il va enfin donner libre cours à ses rêves, quitter sa province alanguie et les contraintes de la promiscuité. N'est-il pas courageux, travailleur et vaillant? N'a-t-il pas pour épouse une douce jeune femme? La réalité d'une grande ville, surtout lorsqu'on y arrive avec des mensonges plein les poches, est autrement plus féroce comme une révélation de soi-même... |
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Un avion qui s'écrase au Congo sur le sol rouge d'une plantation de café et c'est une histoire d'amour qui commence, entourée de ses drames. De sa tension. De la chaleur des terres d'Afrique, des orages qui ne viennent pas, des voisins anglais... L'attente... Les tambours... Des nouveaux venus qui deviennent fous... Tous ces petits riens qui campent les ambiances et font les grands rotes; du Simenon. |
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René chevalier revient avec une amie, léa, dans sa ville natale qu'il a quittée vingt-cinq ans auparavant. Les gens ne le reconnaissent pas. il erre dans les rues pendant plusieurs jours et léa ne comprend pas les raisons pour lesquelles il a voulu venir habiter cette ville. il se décide enfin à aller voir sa mère, sa tante et une jeune fille, marthe, qui a toujours été amoureuse de lui. il l'épouse, mais va chaque jour voir léa dont les moeurs faciles provoqueront un jour le drame inévitable. |
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In a great courtroom drama, Maigret has to explain why he does not believe that Gaston Meurant was capable of slitting his aunt's throat for money and smothering a small child. But in saving him from the gallows, Maigret must expose some dark secrets about Meurant's life. This is a painful story of an oppressive domestic tragedy and the compassionate insight of a remarkable detective. A truly wonderful writer... marvellously readable — lucid, simple, absolutely in tune with that world he creates of run-down hotels, cold, dark barges, quayside canal-taverns, lurking prostitutes, pot-bellied burghers, taciturn youths, slippery barmen — Muriel Spark, Sunday Times. |
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