«Paule se mira dans son miroir et y vit «une autre Paule passionnément préoccupée de sa beauté et passant difficilement du rang de jeune femme au rang de femme jeune». Cette phrase d'une mélancolie soutenue, si pleine de la «petite musique» chère aux admirateurs de Françoise Sagan, donne la note de ce si célèbre roman, porté à l'écran par Anatole Litvak. Paule...décoratrice de mode délaissée par son amant, adorée par un jeune homme de quinze ans son cadet, inquiète, hésitante au seuil d'une nouvelle liaison — amour, passion, toquade? — tourmentée par un désir désespéré de bonheur, de jeunesse... Une femme de (presque) quarante ans dont Sagan nous livre ici le portrait tendre, ironique, lucide.»