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«Il y a un point où les infortunés et les infâmes se mêlent et se confondent dans un seul mot, mot fatal, les misérables; de qui est-ce la faute?» |
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«On siffle sa première pièce? Musset s'en moque, il publiera les autres pour son plaisir, insouciant d'aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son «spectacle dans un fauteuil «. C'est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes. Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.» |
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«Les colonnes du palais de Trézène ouvrent sur «l'azur immobile et dormant» de la Grèce. Dans cette lumière sacrée, la plus noire des tragédies se joue dans une famille maudite depuis des siècles. Phèdre devrait aimer le prince Thésée, son mari. Malgré elle, elle meurt d'un désir criminel pour son fils, le jeune prince trop sauvage et trop pur. Peut-elle rêver, espérer, avouer son crime, aller jusqu'à l'horreur? Fille du Soleil par ses ancêtres, elle descend au dernier étage de l'enfer. Elle s'aventure dans un cauchemar de sang, un supplice de sensualité bafouée, le délire et la folie. Pour la dernière fois, Racine évoque la torture de la passion amoureuse, cette maladie, cette obsession qui détruit l'âme, le corps et la raison. Phèdre est peut-être trente fois séculaire, mais ses cris et sa fureur nous parviennent du XVIIe siècle. Et c'est aujourd'hui que nous la voyons se damner et mourir.» |
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«Maupassant a écrit plus de deux cent soixante contes et nouvelles et sept grands romans. Pierre et Jean, qui est un de ses chefs-d'œuvre, a toujours souffert de sa célèbre préface où l'auteur analyse l'art du roman avec une magistrale intelligence. Un texte majeur auquel on pourra revenir sans cesse. L'histoire qui suit lui aurait été inspirée par un fait réel. Dans une famille bourgeoise, l'héritage inattendu d'un vieil ami du couple échoit au seul Jean, le cadet des fils Roland. Les conséquences de ce legs seront catastrophiques. L'idée vient à Pierre, son frère frustré, que le père de Jean n'est pas son père légal. Il ne se trompe pas: sa mère est coupable. Une haine sourde envahit alors Pierre, le fils légitime, annonciatrice du drame. «La langue française est une eau pure que les écrivains maniérés n'ont jamais pu troubler». Telle est la langue de Maupassant, qui détestait le style artiste. Flaubert peut être fier de son élève.» |
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«En 1857, Mérimée écrit à une amie: «Avez-vous lu La Vénus d'Ille, une histoire de revenants que j'ai faite? C'est, selon moi, mon chef d'œuvre». Cette Vénus de bronze d'une beauté foudroyante aux yeux incrustés d'argent, il l'invente à partir des légendes médiévales et des souvenirs de ses tournées archéologiques dans le Roussillon. Le jour de son mariage, un jeune homme ivre et désinvolte glisse au doigt de la statue la bague destinée à sa fiancée. Au matin de la nuit de noces, on le retrouve mort, après, semble-t-il, une agonie d'épouvante. De l'étrange au merveilleux, du bizarre au fantastique, on ne saura jamais comment la féroce statue nous entraîne dans son mystère. C'est l'art de Mérimée, la magie de son style glacial, ironique, parfaitement invisible.» |
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Tu ne connais pas le San Bravo? Cherche sur une carte d'Amérique centrale. Il n'est pas grand, mais il s'en passe des choses. A cause du régime, qui n'est pas de bananes, crois-moi! Faut être fou pour aller là-bas. Ca tombe bien: je le suis. J'ai emmené, en guise d'équipe de choc, quatre gonzesses dont la mère Bérurier, y a pas de quoi pavoiser, hein? Dans le patelin en question, la vie y est tellement précaire qu'au bout de quarante-huit heures t'as l'impression d'être clamsé. C'est pourquoi, l'ami, s'il te prend l'idée saugrenue de venir me rejoindre, viens avec ton cierge! Si tu ne sais pas où le foutre, je t'expliquerai! |
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Attention! Dans Gossip Girl, une promotion de lycéens peut en cacher une autre... Serena, Olivia et leurs amies ont quitté la très sélecte école de Constance Billard, dans l'Upper East Side. Direction l'université! Mais que les lectrices se rassurent, une nouvelle promotion attend déjà dans les couloirs, des filles toutes prêtes à attirer l'attention, toujours en alerte, de notre Gossip Girl et à lui fournir des anecdotes croustillantes, à la hauteur de nos attentes... Cette dernière a d'ailleurs repéré des sujets de choix, Peyton, Owen et Baby: les triplés Carlyle. Pendant que Peyton cherche à devenir la fille la plus populaire de Constance ce qui, soit dit en passant, ne semble pas du goût de tout le monde, sa soeur Baby est aux prises avec un terrible chagrin d'amour. Quant à Owen, il vit une relation amoureuse triangulaire avec Chloe et Rhys, qui n'a rien d'évidente non plus... Amatrices de potins, cela devrait vous intéresser! |
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«Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier, un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne. De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que «le Sagouin». Nous le verrons aussi tout près peut-être du salut parce que quelqu'un, l'instituteur du village, le traite en être humain. Victime de la haine de sa mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, le pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie.» |
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Emma Soubeyrand est une femme de caractère qui règne en maîtresse absolue sur son commerce, le Café des Tilleuls, et ses enfants auxquels elle porte un amour quelque peu étouffant. Lorsque Vincent, le cadet, est victime d'un accident de moto, Paul, son frère, hésite à faire revenir du Brésil l'aîné des Soubeyrand, Antoine. Exilé depuis des années en raison d'un terrible secret familial, comment Antoine va-t-il réagir à l'annonce du mariage de Paul et de Marine, la femme dont il a toujours été éperdument amoureux? Personne, à Cucuron, ne peut alors imaginer que le silence imposé par Emma à son clan, sept ans auparavant, va peu à peu se fissurer et laisser resurgir les drames du passé, sous les coups conjugués d'un mystérieux corbeau et d'un juge d'instruction particulièrement tenace. |
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Les premières forteresses turques sont tombées. Les Croisés, avec à leur tête Enguerrand de Coucy, Jean de Nevers, Philippe d’Artois et Boucicaut, pénètrent en terre impie pour y semer terreur et désolation. La bannière du Christ, toujours plus entachée du sang d’innocents, inspire colère et dégoût au jeune chevalier de Clairbois. Quelle armée pourrait s’enorgueillir de tels faits d’armes? Gui doute de la victoire. Le spectacle des grands capitaines se disputant les honneurs d’un champ de bataille transformé en boucherie confirme ses craintes. Les remparts de Nicopolis sont en vue et l’on est sans nouvelles des troupes du Turc Bayézid. On dit l’Ottoman fin stratège. Ses adversaires l’ont affublé d’un surnom: La Tempête. En ce matin du 25 septembre 1396, les Croisés vont en faire l’amère expérience. |
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«Jeune encore et déjà lassé du sombre et bruyant Paris, Alphonse Daudet vient passer les étés dans son moulin de Fontvielle, «piqué comme un papillon» sur la colline parmi les lapins. Dans cette ruine ensoleillée de la vallée du Rhône, naissent ces contes immortels qui assureront sa gloire. Au loin, on entend la trompe de Monsieur Seguin sonnant sa jolie chèvre blanche. Dans le petit bois de chênes verts, un sous-préfet s’endort en faisant des vers. Au ciel, où les étoiles se marient entre elles, le curé de Cucugnan compte ses malheureux paroissiens. Et dans la ville voisine, un jeune paysan meurt d’amour pour une petite Arlésienne tout en velours et dentelles qu’on ne verra jamais. Le vieux moulin abandonné est devenu l’âme et l’esprit de la Provence. Dans le silence des Alpilles ou le tapage des cigales et des tambourins, parfumés d’émotions, de sourires et de larmes, ces contes semblent frappés d’une éternelle jeunesse.» |
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«Encore six heures et je serai mort. Est-il bien vrai que je serai mort avant la fin du jour?» Bientôt, sa tête roulera dans la sciure. Jugé, emprisonné, enchaîné, il attend dans l’épouvante. Sa grâce lui a été refusée. «J’ai peur» – et notre peur grandit avec la sienne. L’aumônier viendra, puis les assistants du bourreau. Il montera dans la charrette, traversera la foule hideuse buveuse de sang. Au bout de la marche au supplice, l’apparition de la guillotine, et l’échelle qui mène à l’échafaud. On dit qu’on ne souffre pas, que c’est une fin douce, mais qui le sait? On ne sait rien de cet homme que la justice va assassiner, sinon qu’il est trop jeune pour mourir. Avec lui, nous vivons ce cauchemar, cette absurdité horrifiante de la peine capitale que, personne avant Victor Hugo n’avait songé à dénoncer. |
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«Après une enfance difficile, Tchekhov entreprend des études de médecine et publie, à partir de 1880, des nouvelles dans différents journaux humoristiques. Maître de la nouvelle brève (il en a écrit plus de cent), Tchekhov a également révolutionné le théâtre russe (Oncle Vania, La Mouette, Les trois sceurs, La Cerisaie). Le présent recueil propose six nouvelles regroupées autour du thème «frissons et crimes».» |
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Pensionnaire au Maroc, auto-stoppeuse en Norvège, nounou à Paris, professeur en Ecosse. C'est fou ce que Nicole, alias Victoire puis Victoria, de Buron avait déjà vu de choses dans la vie à l'âge où celle de la plupart des gens n'a pas encore commencé! Il faut dire qu'avec des parents divorcés à une époque où ça ne se faisait pas, une mère plus intéressée par les hommes que par sa fille, un père officier aux colonies, et la guerre par-dessus le marché, il y avait de quoi être ballottée. Mais forgée par les épreuves et une saine éducation, elle a acquis un sacré caractère: curiosité, aplomb, débrouillardise et surtout un inaltérable sens de l'humour constituent à n'en pas douter le meilleur des bagages pour grandir en prenant la vie côté surprise! |
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«Dans ce livre atroce, j’ai mis tout mon cœur, toute ma tendresse, toute ma religion, toute ma haine». Étranger dans un monde qui le refuse, maudit et damné, Baudelaire n’a pas d’autre choix que d’explorer l’enfer et le mal. Puisque la vie n’est qu’extase et horreur, partage inégal entre Dieu et Satan, le poète la transfigure dans une contrée imaginaire où le désespoir et la beauté se confondent. Il s’évade dans les paradis artificiels du haschisch, de l’opium et du vin, ceux de la luxure et du vice. L’ennui, la mort et la pourriture le hantent, jusqu’à la folie. D’autres évasions s’offrent à lui, des navires, des ports, des océans, vers des pays lointains où tout est luxe et beauté. Les Fleurs du mal sont le journal intime, le cri de terreur et de jouissance du poète. Fleurs maladives qui annoncent toute la littérature moderne et dont le parfum et les poisons ne cessent de troubler les générations. |
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Emmanuel de Saint-André ne pensait pas recevoir un jour un tel héritage. Son arrière-grand-père vient de lui léguer un antique parchemin. donnant la clé pour parvenir au Saint Calice qui reçut autrefois le sang du Christ. Archéologue et aventurier, il décide de remonter la piste et retrouve une série de documents retraçant les recherches de son aïeul. Pour accéder au Graal, il devra comprendre son cheminement initiatique, mais aussi et surtout affronter un ordre mystérieux qui veut détruire la preuve de la divinité du Christ depuis 2 000 ans. D'Israël à Rennes-le-Château, Emmanuel va devoir se battre pour sauver la chrétienté. |
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«Paris, 1355. Un homme est brûlé vif en place publique. Nicolas Flamel assiste à l'exécution: l'horreur ne fait que commencer car celui qui deviendra un célèbre alchimiste est sur le point de plonger dans les terribles révélations d'un livre interdit. Paris, 2007. Le commissaire franc-maçon Antoine Marcas découvre deux crimes rituels commis par l'un des siens, baptisé le «Frère de Sang». Un indice le met rapidement sur la piste d'un secret séculaire, entourant le mystère de l'or pur. De Paris à New York, une course contre la montre s'engage alors entre le serial killer et le policier, autour de deux lieux hautement symboliques, la statue de la Liberté et la tour Eiffel.» |
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