«Jusqu'à sa rencontre avec «l'Imposteur», le grand bourgeois Orgon était un homme intelligent, raisonnable et naïf. Mais ce prêtre hypocrite et vulgaire qui envahit, sa maison l'hypnotise. En vain le supplie-t-on de chasser ce parfait scélérat, cet escroc qui tente de séduire sa délicieuse femme, de faire le malheur de ses enfants, de spolier ses biens. Mais Orgon reste aveugle. Défier le tout-puissant parti des bien-pensants et des dévots était une folie. On prévient Molière qu'il risque I'excommunication, le bûcher ou la mort. Mais au bout de cinq ans, il finit par imposer son Tartuffe. La pièce soulève les passions, Mais la machine de guerre est lancée. Molière, comme toujours, aura le dernier mot.»