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Livre de Poche
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Je regarde une vieille photo. J’étais pas mal, avant. Pourquoi, chaque année, je me trouve de moins en moins bien? Peut-être parce que c’est l’hiver? Si vous passez l’hiver, vous verrez: l’été, c’est pareil. Vous savez comment on s’aperçoit qu’on est vieux? Quand, même bronzé, on reste moche. |
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Je meurs voilà ce qu’elle m’écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t’entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n’avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l’écriture d’un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l’oublier; mais non, ce n’est pas un enfant, c’est Geneviève qui meurt. |
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Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence: mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite, elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape… L’ombre de Hitchcock et de Brian de Palma plane sur ce thriller diabolique. |
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II était sept heures et demie. Dans le bureau du chef, avec un soupir d’aise et de fatigue à la fois, un soupir de gros homme à la fin d’une chaude journée de juillet, Maigret avait machinalement tiré sa montre de son gousset. Puis il avait tendu la main, ramassé ses dossiers sur le bureau d’acajou. La porte matelassée s’était refermée derrière lui et il avait traversé l’antichambre. Personne sur les fauteuils rouges. Le vieux garçon de bureau était dans sa cage vitrée. Le couloir de la Police judiciaire était vide, une longue perspective à la fois grise et ensoleillée. |
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Je vous raconte ici l’ascension d’un homme. Petit, maigre, avec un drôle d’accent, des cheveux raides et des yeux bleus, il a vingt-cinq ans, il s’impatiente: il n’est rien et il veut tout. Général en disgrâce, il monte de Marseille à Paris au printemps 1795. Après la chute de Robespierre, le pays est en plein chaos. […] À force d’intrigues, de coups de gueule ou de caresses, notre général va réussir. En une saison il écrase une émeute royaliste, épouse la vicomtesse de Beauharnais et se retrouve à la tête de l’armée d’Italie. Sur la route de Nice où il part rejoindre ses troupes pour les lancer en Lombardie dans une guerre de pillage, il francise son nom italien facile à écorcher. Désormais, il va s’appeler Bonaparte. P. R. |
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Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus: il leur en fallut le spectacle. A. N. |
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Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c’est la vie. |
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– Qu’est-ce que tu faisais dans la chambre de maman? – J’ai volé une photo. Une toute petite photo. – Tu lui ressembles tellement, a dit ma sœur. J’ai mis la photo dans la poche de mon jean. Je me suis assise dessus pendant trente ans. – La photo est ressortie de ma poche! j’ai dit à mes sœurs. J’ai vu l’homme de la photo! – Qui? – Celui qui porte le même nom que nous, le même nom que moi. Ce n’est pas une photo, c’est un homme! J’ai donc un père. Que dois-je faire? Trente ans que je réponds: «Je n’ai pas de père. Je n’ai qu’une photo». Devant les mines compatissantes, je réponds depuis trente ans: «Je n’ai pas de père, mais je m’en fiche, c’est comme ça». |
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Toutes les filles rêvent-elles de se marier? Oui… Sauf celles qui l’ont déjà été! Déborah vit avec Henri, son nouvel amoureux. De nature enjouée, elle a un caractère facile, si l’on excepte son goût pour les commérages intempestifs ou sa jalousie de pieuvre. Malgré tout, Henri le blagueur aime son impétueuse compagne. Alors, entre deux taquineries, il glisse des allusions sur le mariage. Mais pour Déborah, plus question de rigoler. Le mariage, elle connaît. Où trouver, dans ce cas, des exemples rassurants? Auprès de son amie Daphné, jeune mariée enceinte aux prises avec sa belle-mère horripilante? Ou de Roxane, ancien top model tiraillée entre couches sales, mari pantouflard et nostalgie de sa gloire passée? Devant les vies exaltantes de ces femmes baguées, Déborah va-t-elle tout de même accepter la demande d’Henri? |
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Dans une chambre d’hôpital, une jeune femme se réveille péniblement. Elle ne sait ni qui elle est, ni pourquoi son corps la fait autant souffrir: sa mémoire est comme effacée. À son chevet, Karter, son compagnon, effondré, lui apprend qu’on l’a agressée, puis violée. Dès sa sortie, Emma, assaillie par des flashs terrifiants, tente de reconstituer le puzzle de sa vie. Qui l’a agressée alors qu’elle attendait un enfant? Quel grand malheur a mis un terme à sa carrière? Et pourquoi le silence la sépare-t-il de son père depuis toutes ces années? Bribe par bribe, les souvenirs ressurgissent, sans apporter compréhension ni réconfort. Emma croise des personnages de plus en plus inquiétants et la mort semble peu à peu tout recouvrir autour d’elle… |
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Trois mètres de toile manquent à la fameuse tapisserie de Bayeux, qui décrit la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Que représentaient-ils? Les historiens se perdent en conjectures. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, s’ennuie au musée de Bayeux, jusqu’au jour où la directrice du musée, dont elle est l’adjointe, est victime d’une tentative de meurtre! Entre-temps, des fragments de tapisserie ont été mis aux enchères à Drouot. Pénélope, chargée par le directeur du Louvre de mener discrètement une enquête, va jouer les détectives et reconstituer l’histoire millénaire de la tapisserie, de 1066 à la mort tragique de Lady Diana sous le pont de l’Alma… |
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Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier. |
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Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semblé qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur. D. V. Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu’au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Mais nul n’est à l’abri... |
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«An de grâce 1556: François, étudiant en médecine à Montpellier, n’a qu’une idée en tête: devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l’étude du safran, de la cardamome, du gingembre, du macis et autre maniguette sous la houlette de l’apothicaire Laurent Catalan. Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et de ses sympathies pour les protestants, est accusé de complicité et jeté en prison. François mène l’enquête jusqu’à Bologne. Parviendra-t-il à sauver Catalan? Assorti d’un guide de la tomate, «Meurtres à la pomme d’or» propose également un carnet de recettes de la Renaissance.» |
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Paris, 6 janvier 1393. Messire Jehan est retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe. Constance n'a alors qu'une seule idée: venger son mari. Elle se fait embaucher comme cuisinière par Isabelle la Maquerelle — la patronne des étuves. Elle doit affronter l'irascible Guillaume — cuisinier à la cour du roi — qui arrondit ses fins de mois aux étuves. Leurs joutes culinaires deviennent vite l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. A la cour de Charles VI, après le tragique épisode du Bal des Ardents, elle rencontre le célèbre cuisinier Taillevent, auteur du Viandier — le premier best-seller gastronomique. Malgré les embûches, Constance mène l'enquête et utilise ses talents culinaires pour obtenir des informations.C'est à Bruges, sur la piste des assassins de son mari, qu'elle rencontrera l'amour! Mais pourra-t-elle échapper au piège mortel qui lui est tendu et confondre ses ennemis? Souper mortel aux étuves plonge le lecteur au cœur du Paris du Moyen Age. Cahier de recettes en fin d'ouvrages. |
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Elles ne sont pas soeurs… elles sont Soeurs. Leur petite communauté, au coeur de la France, subsiste – difficilement – grâce au délicieux chocolat qu’elles produisent. Mais si elles manquent le rendez-vous au fin fond de la Colombie, la part de fèves de cacao qui leur est réservée sera immédiatement attribuée à d’autres. Quittant leurs habits monastiques, elles se retrouvent dans la forêt amazonienne, face à des bandits qui convoitent leur trésor de fèves. Prêtes à tout pour sauver leur communauté, elles vont changer d’identité, jouer du revolver, chanter et danser dans un cabaret infesté de malfrats… Une aventure haletante et pleine de fantaisie, dans la plus pure tradition romanesque. Rythme trépidant, humour, expressions imagées, situations parfois rocambolesques, Catherine Velle s’en est donné à coeur joie. Isabelle Nataf, Le Figaro. Son roman se savoure comme un bon cru chocolaté. Femina. Le meilleur des antidépresseurs, à dévorer sans modération. B. B., Marie France. |
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Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi, tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend la fuite, à bord d’une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le coma, l’enquête piétine… Seule contre tous – ou presque, Justine veut découvrir la vérité. Jusqu’au bout. Et à n’importe quel prix. |
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Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre pour le beau Pablo, nuit d’amour et le lendemain... Elle se réveille à ses côtés, douze ans plus tard, mariée, mère de trois enfants, sans un seul souvenir de ces années écoulées. Comment faire pour donner le change à son entourage? Et comment retrouver sa propre vie? C’est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a écrit ce roman sur l’amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l’existence. |
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Dimanche 1er octobre. Une journée comme les autres aux Bégonias, une maison de retraite de la banlieue parisienne. Il est 9 h 15. Nini, la vieille excentrique, attend la visite de sa petite Camille, sous l’oeil attendri et bienveillant de Josy, l’auxiliaire de vie cartomancienne. Louise Alma ressasse quatre-vingt-douze années de souvenirs. Jocelyne Barbier, la bureautière, et Marthe Buissonette, la femme de pasteur, reprennent leur querelle quotidienne. Robert Leboeuf couvre Thérèse Leduc d’un regard plein d’espoir. Le capitaine Dreyfus prépare sa grande évasion... Et les familles des résidents accomplissent, bon gré mal gré, leur devoir dominical. La vie s’écoule doucement entre joie et souffrance, amitié et solitude, amour et ennui, maladie et envie. Camille de Peretti propose, avec son acuité habituelle, une immersion insolite et bouleversante dans l’univers singulier des maisons de retraite. |
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Nous sommes le 21 juillet 2006. Il est vingt heures. Je m’appelle Alice Grangé. J’ai trente ans. Gérard Oury est mort hier. Tout cela est certain. Vérifiable. Le réel. Je marche vers un homme que je ne connais pas. Ça encore, le réel. Cet homme a aimé ma mère. Ma mère a aimé cet homme. Je n’en suis déjà plus sûre. Cet homme va me parler de ma mère. Je ne sais pas. Je vais retrouver quelque chose de ma mère. Je ne sais pas. Les choses les plus importantes sont-elles celles que l’on sait, ou celles que l’on cherche? Je m’appelle Alice Grangé. J’ai trente ans. Je cherche ma mère. |
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