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Livre de Poche
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L'été venu, un groupe de jeunes et de moins jeunes se retrouve chez Viviane Vanderelle, la grande créatrice de mode, dans son manoir saintongeais où elle dispense une hospitalité généreuse. S'y rendent de beaux top models des deux sexes, mais aussi Camille, qui vient de perdre un mari âgé, un grand professeur de médecine, François Maureuil, un Autrichien, Werner Schrenz, ami de feu l'époux de Camille, Frédéric, le jeune héritier du cognac Lanzac. Il y a aussi Hugues, homosexuel vieillissant, amoureux d'Edwards, et également un voisin de campagne, le richissime Roger Vincent, qui vient de perdre sa vieille mère et qui a décidé de se remarier avec la toute jeune aide-soignante de celle-ci... C'est au cours de la noce, dans l'île de Ré toute proche, que les désirs s'enflamment et que ce qui ne paraissait qu'un jeu, du flirt sans conséquence entre les uns et les autres, devient passion, drame et même fureur...Jusqu'au retour...faut-il dire à la réalité? A la raison? A la morale? Mais quelle morale? Disons plutôt à un certain équilibre entre les générations, quand s'éteignent, autour des piscines, les derniers grands feux de l'été. |
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En 1827, dans une église, un jeune homme tire à bout portant sur la femme qu'il aime, dont il a élevé les enfants. Stendhal veut passionner ses lecteurs, il s'inspire d'un fait divers. Son héros, Julien Sorel, est aussi un fils d'artisan renié par sa famille parce qu'il lit. Toute sa vie, il se sentira exclu. Séminariste vêtu de noir, il rêve de pourpre et de gloire napoléonienne. Précepteur fier de son savoir, il n'est que domestique, un pauvre dans un monde de riches. Aimé à la folie par Mme de Rénal et par Mathilde de La Mole, il oublie de laisser parler son cœur; tenir leur main ne lui sera pas une joie mais un devoir à accomplir. Ce roman psychologique, le plus grand du XIXe siècle, fut mal accueilli. Quelle satire, en effet, par petites phrases cruelles, du mariage de convenance, de la bourgeoisie provinciale, de l'aristocratie parisienne! Quelle révolte contre une église de caste, quel mépris pour la politique sans idéal de la Restauration! |
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Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs? que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin? Qu'un vélo est en réalité un cheval? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux: sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire. Amélie Nothomb a, chevillée à son écriture, cette faculté rare de faire rire de tout, et d'elle-même pour commencer...Jacques de Decker, Le Soir Un miracle d'étrangeté et de drôlerie, la chine communiste vue par une petite fille de sept ans. Michel Tournier, Le Quotidien de Paris. |
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Cela n'arrive guère plus d'une fois ou deux par an au Quai des Orfèvres, et parfois cela dure si peu qu'on n'a pas le temps de s'en apercevoir: tout à coup, après une période fiévreuse, pendant laquelle les affaires se suivent sans répit, quand elles n'arrivent pas à trois ou quatre à la fois, mettant tout le personnel sur les dents au point que les inspecteurs, faute de sommeil, finissent par avoir l'air hagard et les yeux rouges, tout à coup c'est le calme plat, le vide, dirait-on, à peine ponctué de quelques coups de téléphone sans importance. |
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Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas... Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence. Psychanalyste, Philippe Grimbert est venu au roman avec La Petite Robe de Paul. Avec ce nouveau livre, couronné en 2004 par le prix Goncourt des lycéens et en 2005 par le Grand Prix littéraire des lectrices de Elle, il démontre avec autant de rigueur que d'émotion combien les puissances du roman peuvent aller loin dans l'exploration des secrets à l'o euvre dans nos vies. |
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Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n’a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l’Europe dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s’appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun: ils ont tous, des années plus tôt, frolé la mort et vécu une «Near Death Experience». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle: ces tueurs sont des «miraculés du Diable» et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable? |
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«En apparence, tout oppose Richard Tessler, l'animateur vedette de Canal Première, qui manie la langue comme une arme de combat, et Hassan Elgann, l'ailier droit de l'équipe de France de foot, le crâne rasé, le verbe rare, soudé à son clan familial dans le 93. En apparence, seulement. Ces deux fauves ont au moins un rêve en commun: Delphine, blonde aux jambes affolantes, aussi cynique que Tessler dont elle ne fera qu'une bouchée. En la raccompagnant chez elle, Richard est témoin d'une émeute au cours de laquelle un enseignant se fait molester puis tombe dans le coma. La police cherche les responsables et surtout le commanditaire. Richard sera-t-il impliqué? La bluette entre happy few des plateaux télé vire alors à la série noire. Chacun voit son passé resurgir. On découvre, au passage, que tout le monde ment. Et se ment. Tessler a effacé toutes les traces de ses origines, le clan Elgann flirte avec le banditisme, Delphine est une manipulatrice hors pair. Mais, au juste, qui manipule qui? Avec le brio et la causticité qu'on lui connaît, Gilles Martin-Chauffier ne décrit plus seulement les coulisses du Tout-Paris médiatique, il aborde ici les problèmes de notre société. En fustigeant les «grandes consciences» qui, sous couvert de morale, font des banlieues le théâtre de leurs ambitions, il pose des questions gênantes: comment s'intégrer à la société française? Et qu'arrive-t-il quand on s'affranchit des règles?» |
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Un œil dans le ciel. Celui du grand Dieu qui observe les élèves dieux dans leur évolution? Parce qu’il résout l’énigme «C’est mieux que Dieu, c’est pire que le diable, les pauvres en ont, les riches en manquent et si tu en manges tu meurs», Mickael Pinson accède au dieu de la montagne: Zeus. Il lui révèle qu’il s’est recrée à l’image de l’homme et que ce sont les hommes qui ont inventé les mythologies. Il s’est contenté de les incarner. Un secret connu de lui seul jusqu’à ce jour… Zeus garantit à Mickael la survie de son peuple de dauphins s’il joue bien la deuxième manche du Jeu d’Y qui consiste à faire évoluer une communauté humaine. La partie commencée dans Nous, les dieux continue donc en Aeden. Mais il y a peut-être encore une puissance au-dessus de Zeus… |
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«Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pou qui n'a jamais quitté sa maison! L'intrépide chasseur s'embarque enfin: parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais «une vérité d'Outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps». Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.» |
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«L'homme a tout exploré: le monde de l'espace, le monde sous-marin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d'un monde: le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d'astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide? Le livre des morts tibétains, le livre des morts égyptiens mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu'étaient le dernier voyage et le «véritable» paradis. Peu à peu les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques; Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir.» |
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Frédérick ou le boulevard du Crime Petits crimes conjugaux Hôtel des deux mondes. En quelques années Eric-Emmanuel Schmitt s'est imposé comme l'un des plus grands dramaturges contemporains. Son succès tient à sa profonde humanité. Derrière les différences entre les hommes, les religions qui s'excluent, la mort qui sépare, la maladie ou la vieillesse qui détruit, il y a un amour des autres que rien ne saurait ébrécher. Schmitt est un écrivain de l'espérance dans un monde désespéré. Michel Meyer, Eric-Emmanuel Schmitt ou les identités bouleversées. Frédérick ou le boulevard du Crime. Pièce d'amour, Frédérick ou le boulevard du Crime est un cri de passion à un art, le théâtre, qui magnifie la vie. Marion Thiebaud, Le Figaro. Petits crimes conjugaux Un homme a reçu un choc sur la tête et se retrouve dans l'appartement d'une femme qu'il ne connaît pas et qui est néanmoins son épouse. Car il est frappé d'amnésie. Du moins le croit-on, car Schmitt a plus d'un coup de théâtre dans son sac. En façade, un bras de fer avec ce qu'il faut de gants de velours pour qu'une vérité ne l'emporte pas sur l'autre. En profondeur, une réflexion sur les attelages humains qui s'usent. Schmitt démêle bien la part d'archaïsme et de modernité dans l'être contemporain face au sentiment et au comportement amoureux. Gilles Costaz, Le Magazine littéraire. Hôtel des deux mondes Un auteur touché par la grâce. Fabien Lebreton, Le Pèlerin. |
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Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant. |
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Quand je me suis éveillé, les rideaux de toile écrue laissaient filtrer dans al chambre une lumière jaunâtre que je connaissais bien. Nos fenêtres, au premier étage, n'ont pas de volets. Il n'y en a à aucune maison de la rue. J'entendais, sur la table de nuit, le tic-tac du réveille-matin et, à côté de moi, la respiration scandée de ma femme, presque aussi sonore que celle des patients, au cinéma, pendant une opération. Elle était alors enceinte de sept mois et demi. |
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Dumas séduit, fascine, intéresse, amuse, enseigne. Victor Hugo. Tout le monde connaît la verve prodigieuse de M. Dumas, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse et qui sait enlever l'obstacle et l'espace sans jamais faiblir. Il couvre d'immenses toiles sans jamais fatiguer ni son pinceau, ni son lecteur. Sainte-Beuve. Les Trois Mousquetaires...notre seule épopée depuis le Moyen Age. Roger Nimier. Les Trois Mousquetaires forment le plus divertissant des romans d'aventures. Leurs personnages, Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan sont sortis des bibliothèques pour descendre dans la rue. Ils ont enseigné l'insolence et l'amitié à beaucoup de jeunes Français qui ont aussi découvert les fatalités de l'amour en rêvant aux belles épaules de Milady et à ses regards de perdition. Kleber Haedens. |
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«Dans une ville de province, perdue dans l'immense Russie, trois sœurs s'ennuient, mais espèrent: Moscou, le retour de l'enfance, la vraie vie...Tout est encore possible le deuil est fini, la vie attend. La vie s'écroule, sans événement. Les officiers vont et viennent. Tous s'accrochent aux mots, mais les mots tuent ou s'usent. Les trois sœurs n'iront jamais à Moscou. Elles ont tout perdu, même l'espoir de partir. Les Trois Sœurs la plus tchékhovienne des quatre grandes pièces de Tchékhov, a inspiré les plus grands metteurs en scène depuis Stanislavski jusqu'à Pintilié et Krejca. Comment vivre, comment survivre, en ce monde, en Russie et ailleurs? «A la fin, les sœurs sentent que c'est seulement en reconstituant leur ensemble qu'elles peuvent survivre. Elles se cherchent, s'embrassent, en quête d'une unité nécessaire. Olga n'a-t-elle pas peur non pas du fait qu'on va les oublier, mais plutôt du fait qu'on va oublier combien elles étaient: la femme-mère, la femme-femme, la femme enfant. Trois, la perfection.» |
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«En Russie, l'influence des femmes en politique a pris racine dans une étonnante tradition historique devenue un véritable phénomène de civilisation. Celles que l'on a coutume d'appeler les «Tsarines», même lorsqu'elles n'ont aucun lien avec la famille impériale, voient leur pouvoir prendre corps au XVIIIe siècle, où les femmes régnèrent sans interruption. Le XIXe siècle est celui des Tsarines de l'ombre. Des palais de Saint-Pétersbourg aux souterrains du Kremlin, les égéries occultes d'Alexandre Ier et Alexandre II, Mme de Krüdener et la célèbre Katia Dolgorouki, eurent une influence politique notable. Sans oublier la femme de Nicolas II et son redoutable directeur de conscience, Raspoutine. L'époque contemporaine a perpétué cette tradition, de l'égérie secrète de Brejnev, dont très peu connaissent l'histoire, à Raïssa Gorbatchev, qui joua lors de la perestroïka un rôle de premier plan. Tatiana, la fille de Boris Eltsine, releva le défi de ces Tsarines qui, encore aujourd'hui, règnent dans l'ombre.» |
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«Elle s'appelle Agnès de Courroye. C'est une ravissante aristocrate, drôle et cultivée. Son métier: faire visiter Paris à des étrangers fortunés qu'elle familiarise, quelques jours durant, avec la civilisation française. Avec elle, ils ne s'ennuient jamais. Aux Etats-Unis, Bruce Fairfield est une superstar. Il a vendu des millions de disques. Avec Agnès, il va du château de Fontainebleau au défilé Galliano, de la Sainte-Chapelle au bureau de Nicolas Sarkozy, d'un palace à un musée... Et il tombe amoureux. La presse people est sous le charme. Quand Agnès l'accuse de viol, la police, la justice et les avocats s'en mêlent. Une certaine idée de la France, romantique et futile, se transforme en piège «Vieille Europe» pour Yankee naïf... Soudain se révèle l'indécence d'une époque où les stars se croient tout permis, où l'argent s'étale, où la justice devient un instrument et l'amour un calcul.» |
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Ce huitième roman de la série des Rougon-Macquart, situé entre deux des œuvres les plus fortes de Zola, L'Assommoir et Nana, est d'un registre fort différent. La passion soudaine qui jette aux bras l'un de l'autre la belle et sage Hélène et le docteur Deberle fait l'objet d'une analyse psychologique nuancée et minutieuse. Entracte dans une vie monotone et réglée, cette Page d'amour sera bientôt tournée et l'héroïne retrouvera à la fois son équilibre et sa solitude. Mais l'aventure aura fait une victime, la petite Jeanne, condamnée par l'égoïsme et le délire passionnel des grandes personnes. Ainsi, cette œuvre apparemment sans éclat se révèle subtilement imprégnée de désenchantement et d'amertume. |
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Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Penthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions. Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques et paysans y sont décrits avec beaucoup de réalisme. |
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Ce livre est une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser. Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une femme qui tremble et espère ardemment. Un homme qui ment si savamment. Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour. Des adolescents plus avertis que les grands...Un homme qui joue les revenants. Un père, là-haut dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille... Un chien si laid qu'on s'écarte sur son passage. Des personnages qui avancent obstinément, comme de petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement, dans un monde trop rapide, trop violent. |
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