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Livre de Poche
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«Le jour se changea en nuit, et la lumière en obscurité : en quantité inexprimable poussières et cendres jaillirent, inondant la terre, la mer, et l’air même, ensevelissant deux cités entières, Herculanum et Pompéi, pendant que les habitants étaient au théâtre, assis.» C’est ainsi que l’historien Dion Cassius résume l’une des plus grandes catastrophes de l’Antiquité. Une promenade dans les rues des deux cités mortes permet d’imaginer, comme si le temps s’était arrêté, une foule bruyante et colorée d’hommes et de femmes affairés, des jeux et des spectacles, enfin tout ce qui faisait le bonheur de vivre dans cette Campanie du premier siècle de notre ère. Ce sont ces paysages, ces ruines ensoleillées, ces corps figés dans leur carapace de boue qui ont inspiré au baron Edward George Bulwer-Lytton (1803-1873), romancier et homme d’État britannique, le plus célèbre roman du xixe siècle sur le monde romain : Les Derniers Jours de Pompéi. Rien n’y manque de ce qui fait le charme des romans de feu et de passion: un héros jeune et beau, une pure héroïne, une amante jalouse, un traître aux noirs desseins. Et, menace permanente surplombant la cité, le Vésuve dont les flancs annoncent par quelques sourds grondements la catastrophe finale. Les Derniers Jours de Pompéi est le meilleur guide qui soit pour visiter la cité disparue. Et pour y rêver. |
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Robert Langdon, le célèbre spécialiste de symbologie religieuse, est convoqué par le Conseil européen pour la recherche nucléaire à Genève. Le physicien Leonardo Vetra a été retrouvé assassiné dans son laboratoire. Sur son corps, gravé au fer rouge, un seul mot: ILLUMINATI. Les Illuminati, une confrérie secrète, formée au XVIe siècle par des savants persuadés que l'Eglise constitue l'obstacle essentiel aux progrès du savoir. Un cercle d'initiés disparu depuis quatre siècles, qui resurgit et qui a juré d'anéantir l'Eglise catholique. Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu'une terrifiante bombe à retardement menace! Après le succès international de Da Vinci code, cette nouvelle enquête de Robert Langdon nous entraîne à Rome, dans ses églises et ses catacombes, au coeur même du Vatican où les cardinaux sont réunis en conclave. |
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1660. Aramis est aujourd'hui évêque de Vannes. Il a jadis été mis au courant du secret de la naissance du roi: Louis XIV a un frère jumeau, retenu prisonnier sous un masque de fer. Aramis veut se servir de ce secret pour placer sur le trône le frère jumeau du roi, et devenir son Premier ministre. Mais c'est sans compter d'Artagnan qui va tout faire pour défendre le véritable Louis XIV. |
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«Je m'appelais Jacques Lormeau, 64, avenue des Thermes à Aix-les-Bains, j'avais trente-quatre ans, j'étais quincaillier. Je suis mort à sept heures du matin. Il est huit heures vingt-huit sur l'écran du radio-réveil, et personne ne s'en est encore rendu compte.» Que deviennent les souvenirs, les désirs, la joie de vivre et la lucidité, lorsqu'on a quitté son corps? Spectateur du chagrin de ses proches, du vide qu'il laisse et de la comédie de ses obsèques, tour à tour angoissé, amusé, révolté, Jacques Lormeau commence à comprendre les autres au moment où il ne peut plus rien pour eux. Comment parvenir à se faire entendre, à se glisser dans les pensées de la femme qu'on aime, dans les rêves de son fils, à terminer son œuvre sur terre? Comment échapper aux indésirables qui vous retiennent avec leurs prières, leurs rancunes, leurs fantasmes? Faut-il chercher l'entrée d'un Paradis ou la recette de la réincarnation? Peut-on traverser l'espace et le temps à la poursuite de la vie qu'on n'a pas osé vivre? |
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La première vision que nous avons de Lilliput nous parvient à travers le corps de Gulliver, fixé au sol par de nombreuses ligatures, parcouru de drôles de créatures et percé par de bien désagréables fléchettes. Gulliver est ainsi cet être sensible dont parlent les philosophes du xviiie siècle, qui cherche à comprendre le monde à partir des perceptions que lui apportent ses sens. Mais Gulliver ne se contente pas d’observations physiques. Si Swift s’amuse de toutes les cocasseries matérielles que provoque l’arrivée d’un géant, l’analyse se fait aussi plus sérieuse. Gulliver, par le danger initial qu’il crée, l’avantage militaire qu’il représente ensuite et le problème qu’il pose au bout du compte, permet la révélation des pratiques d’une bien petite Cour. Le Voyage à Lilliput permet une observation fort nette de l’homme et de son monde, affinée par l’optique éclairante de l’imaginaire poétique. |
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En ce temps-là j'avais une maîtresse et un amant qui, d'ailleurs, s'entendaient fort bien. À les voir courir ensemble les vernissages, on aurait pu imaginer qu'ils s'aimaient. Mais no! Ils parlaient de moi. Je leur donnais du souci, semble-t-il. |
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Il faut bien que quelqu'un monte sur le ring et dise: «Je suis fier d'être français». Qu'il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu'elle fut, ce qu'elle est, ce qu'elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s'inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de... |
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Trois jeunes gens déphasés par l'après-guerre entament un marivaudage qui va les emporter dans la valse dangereuse de sentiments hors du commun. Ce roman, jusque-là demeuré inédit, date des années cinquante. Je ne serais plus capable d'écrire avec cette insolente frivolité: c'est qu'après les grands massacres tout n'était bon qu'à être gaspillé, jeté au vent, dispersé, dissipé — puisque nos parents l'avaient fait du monde — comme notre jeunesse, comme nous. Comme tu es belle, me dit-elle, on pourrait en mourir...Il passa près de moi et je retrouvai derrière son odeur, l'autre, plus affreuse, animale et parfumée, de l'amour. L'amour n'étant qu'un lent moyen d'imprimer de la vitesse au temps afin qu'il nous tire vers une autre vie, vers aujourd'hui...Il ne m'en reste que ces quelques images, saisies dans l'éblouissement d'un geste, le fracas puissant de mots tendres, meurtriers et cruels. |
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