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Книги издательства «Livre de Poche»
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Le Roi de fer, premier volume du cycle, a pour figure centrale Philippe IV le Bel, roi d'une beauté légendaire qui régnait sur la France en maître absolu. Tout devait s'incliner, plier ou rompre devant l'autorité royale. Mais l'idée nationale logeait dans la tête de ce prince calme et cruel pour qui la raison d'État dominait toutes les autres. Sous son règne, la France était grande et les Français malheureux. |
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Faisant suite au Roi de fer, La reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l'épouse Marguerite de Bourgogne est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d'une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime. |
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Les Poisons de la Couronne ressuscite, presque jour par jour, les conflits, les intrigues, les haines et les crimes du règne de Louis X le Hutin, qui ne dura que dix-huit mois, mais dont les conséquences devaient être capitales pour la monarchie française. Lorsqu'il meurt empoisonné, en juin 1316, c'est la première fois depuis plus de trois siècles qu'un roi de France décède sans laisser un héritier mâle. |
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«Juin 1316. Louis X le Hutin vient de mourir empoisonné. Pour la première fois depuis trois cents ans, un roi capétien disparaît sans qu'un fils lui succède. Ce quatrième volume des Rois maudits fait revivre les luttes acharnées qui vont être livrées afin de s'emparer de la Régence. C'est le frère du roi mort, le comte de Poitiers, qui l'emportera. Pour préparer son accession au trône, il s'appuiera sur une certaine loi salique, cette «loi des mâles», en vérité adaptée pour la circonstance, qui constituera désormais le règlement de succession de la monarchie française. La disparition du fils posthume de Louis le Hutin permet au comte de Poitiers de devenir Philippe V, dit le Long.» |
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«Philippe V le Long vient de mourir avant d'avoir atteint trente ans et, comme son frère Louis X le Hutin, sans descendance mâle. Le troisième fils du Roi de fer, le faible Charles IV le Bel, succède à Philippe V. Une évasion de la tour de Londres; la chevauchée cruelle conduite par une reine française d'Angleterre pour chasser du trône son époux; un atroce assassinat perpétré sur un souverain...La relance de l'Histoire vient d'Angleterre. La «Louve de France», c'est le tragique surnom que les chroniqueurs donnèrent à la reine Isabelle, fille de Philippe le Bel, qui semblait avoir transporté outre-Manche la malédiction des templiers.» |
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Avec la mort de Charles IV le Bel s'éteint la dynastie capétienne. La branche Valois la remplace dans le ciel de France. Le comte Robert d'Artois anime ces années décisives pour l'Occident européen. Nul ne s'est dépensé plus que lui pour faire attribuer la couronne à son cousin Philippe de Valois. En échange, il attend qu'on lui rende le comté de ses aïeux. Pour soutenir son bon droit, rien ne l'arrête: ni l'usage de faux, ni le parjure ou les crimes. Déchu de ses titres, banni de sa patrie, c'est lui qui prononcera, devant le roi Edouard III et le Parlement d'Angleterre, la harangue qui sera le premier acte de la guerre de Cent Ans. |
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Dans ce septième et dernier volume des Rois maudits, c'est le règne de Jean II qui est retracé. L'Histoire a surnommé ce roi Jean le Bon, mais ce monarque fut, en fait, aussi vaniteux et cruel qu'indécis et incapable. La France est, à l'époque, en crise: les clans et les factions se disputent le pays, l'Angleterre revendique le royaume, les impôts sont écrasants, la peste fait des ravages et le roi accumule les erreurs, l'évolution du règne. Une épopée malheureuse et sanglante qui va mener le roi au désastre de la bataille de Poitiers où il sera fait prisonnier des Anglais. |
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Plus qu'un train de rêve, l'Orient-Express est le symbole d'une Europe qui s'est faite avant l'heure, de Paris à Istanbul, en passant par Venise et Prague. Au cours du XXe siècle, il fut le théâtre d'événements politiques décisifs. Ainsi, dans la voiture n° 2419 aménagée en bureau pour le maréchal Foch, fut signé à Rethondes l'armistice du 11 novembre 1918. Plus de vingt ans après, la France capitulait face à Hitler, dans le même wagon. Des amants célèbres, des espions furent aussi des familiers de ce train, propice aux intrigues et aux aventures. A travers l'évocation de personnages emblématiques — Diaghilev, Mata-Hari, Lawrence d'Arabie, Marlene Dietrich-, c'est toute la magie de l'Orient-Express que fait revivre l'auteur. Ce livre s'inscrit dans le droit-fil du triptyque de Vladimir Fédorovski: Le Roman de Saint-Pétersbourg, Le Roman du Kremlin et Le Roman de la Russie insolite. |
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L'été venu, un groupe de jeunes et de moins jeunes se retrouve chez Viviane Vanderelle, la grande créatrice de mode, dans son manoir saintongeais où elle dispense une hospitalité généreuse. S'y rendent de beaux top models des deux sexes, mais aussi Camille, qui vient de perdre un mari âgé, un grand professeur de médecine, François Maureuil, un Autrichien, Werner Schrenz, ami de feu l'époux de Camille, Frédéric, le jeune héritier du cognac Lanzac. Il y a aussi Hugues, homosexuel vieillissant, amoureux d'Edwards, et également un voisin de campagne, le richissime Roger Vincent, qui vient de perdre sa vieille mère et qui a décidé de se remarier avec la toute jeune aide-soignante de celle-ci... C'est au cours de la noce, dans l'île de Ré toute proche, que les désirs s'enflamment et que ce qui ne paraissait qu'un jeu, du flirt sans conséquence entre les uns et les autres, devient passion, drame et même fureur...Jusqu'au retour...faut-il dire à la réalité? A la raison? A la morale? Mais quelle morale? Disons plutôt à un certain équilibre entre les générations, quand s'éteignent, autour des piscines, les derniers grands feux de l'été. |
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En 1827, dans une église, un jeune homme tire à bout portant sur la femme qu'il aime, dont il a élevé les enfants. Stendhal veut passionner ses lecteurs, il s'inspire d'un fait divers. Son héros, Julien Sorel, est aussi un fils d'artisan renié par sa famille parce qu'il lit. Toute sa vie, il se sentira exclu. Séminariste vêtu de noir, il rêve de pourpre et de gloire napoléonienne. Précepteur fier de son savoir, il n'est que domestique, un pauvre dans un monde de riches. Aimé à la folie par Mme de Rénal et par Mathilde de La Mole, il oublie de laisser parler son cœur; tenir leur main ne lui sera pas une joie mais un devoir à accomplir. Ce roman psychologique, le plus grand du XIXe siècle, fut mal accueilli. Quelle satire, en effet, par petites phrases cruelles, du mariage de convenance, de la bourgeoisie provinciale, de l'aristocratie parisienne! Quelle révolte contre une église de caste, quel mépris pour la politique sans idéal de la Restauration! |
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Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs? que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin? Qu'un vélo est en réalité un cheval? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux: sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire. Amélie Nothomb a, chevillée à son écriture, cette faculté rare de faire rire de tout, et d'elle-même pour commencer...Jacques de Decker, Le Soir Un miracle d'étrangeté et de drôlerie, la chine communiste vue par une petite fille de sept ans. Michel Tournier, Le Quotidien de Paris. |
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Cela n'arrive guère plus d'une fois ou deux par an au Quai des Orfèvres, et parfois cela dure si peu qu'on n'a pas le temps de s'en apercevoir: tout à coup, après une période fiévreuse, pendant laquelle les affaires se suivent sans répit, quand elles n'arrivent pas à trois ou quatre à la fois, mettant tout le personnel sur les dents au point que les inspecteurs, faute de sommeil, finissent par avoir l'air hagard et les yeux rouges, tout à coup c'est le calme plat, le vide, dirait-on, à peine ponctué de quelques coups de téléphone sans importance. |
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Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas... Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence. Psychanalyste, Philippe Grimbert est venu au roman avec La Petite Robe de Paul. Avec ce nouveau livre, couronné en 2004 par le prix Goncourt des lycéens et en 2005 par le Grand Prix littéraire des lectrices de Elle, il démontre avec autant de rigueur que d'émotion combien les puissances du roman peuvent aller loin dans l'exploration des secrets à l'o euvre dans nos vies. |
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Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n’a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l’Europe dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s’appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun: ils ont tous, des années plus tôt, frolé la mort et vécu une «Near Death Experience». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle: ces tueurs sont des «miraculés du Diable» et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable? |
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«En apparence, tout oppose Richard Tessler, l'animateur vedette de Canal Première, qui manie la langue comme une arme de combat, et Hassan Elgann, l'ailier droit de l'équipe de France de foot, le crâne rasé, le verbe rare, soudé à son clan familial dans le 93. En apparence, seulement. Ces deux fauves ont au moins un rêve en commun: Delphine, blonde aux jambes affolantes, aussi cynique que Tessler dont elle ne fera qu'une bouchée. En la raccompagnant chez elle, Richard est témoin d'une émeute au cours de laquelle un enseignant se fait molester puis tombe dans le coma. La police cherche les responsables et surtout le commanditaire. Richard sera-t-il impliqué? La bluette entre happy few des plateaux télé vire alors à la série noire. Chacun voit son passé resurgir. On découvre, au passage, que tout le monde ment. Et se ment. Tessler a effacé toutes les traces de ses origines, le clan Elgann flirte avec le banditisme, Delphine est une manipulatrice hors pair. Mais, au juste, qui manipule qui? Avec le brio et la causticité qu'on lui connaît, Gilles Martin-Chauffier ne décrit plus seulement les coulisses du Tout-Paris médiatique, il aborde ici les problèmes de notre société. En fustigeant les «grandes consciences» qui, sous couvert de morale, font des banlieues le théâtre de leurs ambitions, il pose des questions gênantes: comment s'intégrer à la société française? Et qu'arrive-t-il quand on s'affranchit des règles?» |
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Un œil dans le ciel. Celui du grand Dieu qui observe les élèves dieux dans leur évolution? Parce qu’il résout l’énigme «C’est mieux que Dieu, c’est pire que le diable, les pauvres en ont, les riches en manquent et si tu en manges tu meurs», Mickael Pinson accède au dieu de la montagne: Zeus. Il lui révèle qu’il s’est recrée à l’image de l’homme et que ce sont les hommes qui ont inventé les mythologies. Il s’est contenté de les incarner. Un secret connu de lui seul jusqu’à ce jour… Zeus garantit à Mickael la survie de son peuple de dauphins s’il joue bien la deuxième manche du Jeu d’Y qui consiste à faire évoluer une communauté humaine. La partie commencée dans Nous, les dieux continue donc en Aeden. Mais il y a peut-être encore une puissance au-dessus de Zeus… |
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«Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pou qui n'a jamais quitté sa maison! L'intrépide chasseur s'embarque enfin: parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais «une vérité d'Outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps». Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française.» |
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«L'homme a tout exploré: le monde de l'espace, le monde sous-marin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d'un monde: le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d'astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide? Le livre des morts tibétains, le livre des morts égyptiens mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu'étaient le dernier voyage et le «véritable» paradis. Peu à peu les thanatonautes dressent la carte géographique de ce monde inconnu et en découvrent les décors immenses et mirifiques; Le mot terra incognita recule en même temps que, jour après jour, on apprend ce qui nous arrive après avoir lâché notre dernier soupir.» |
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Frédérick ou le boulevard du Crime Petits crimes conjugaux Hôtel des deux mondes. En quelques années Eric-Emmanuel Schmitt s'est imposé comme l'un des plus grands dramaturges contemporains. Son succès tient à sa profonde humanité. Derrière les différences entre les hommes, les religions qui s'excluent, la mort qui sépare, la maladie ou la vieillesse qui détruit, il y a un amour des autres que rien ne saurait ébrécher. Schmitt est un écrivain de l'espérance dans un monde désespéré. Michel Meyer, Eric-Emmanuel Schmitt ou les identités bouleversées. Frédérick ou le boulevard du Crime. Pièce d'amour, Frédérick ou le boulevard du Crime est un cri de passion à un art, le théâtre, qui magnifie la vie. Marion Thiebaud, Le Figaro. Petits crimes conjugaux Un homme a reçu un choc sur la tête et se retrouve dans l'appartement d'une femme qu'il ne connaît pas et qui est néanmoins son épouse. Car il est frappé d'amnésie. Du moins le croit-on, car Schmitt a plus d'un coup de théâtre dans son sac. En façade, un bras de fer avec ce qu'il faut de gants de velours pour qu'une vérité ne l'emporte pas sur l'autre. En profondeur, une réflexion sur les attelages humains qui s'usent. Schmitt démêle bien la part d'archaïsme et de modernité dans l'être contemporain face au sentiment et au comportement amoureux. Gilles Costaz, Le Magazine littéraire. Hôtel des deux mondes Un auteur touché par la grâce. Fabien Lebreton, Le Pèlerin. |
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Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant. |
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