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Книги издательства «Livre de Poche»
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Lorsque j'étais une œuvre d'art est un livre sans équivalent dans l'histoire de la littérature, même si c'est un roman contemporain sur le contemporain. Il raconte le calvaire d'un homme qui devient son propre corps, un corps refaçonné en œuvre d'art au mépris de tout respect pour son humanité. Malléable, transformable, il n'est plus qu'un corps sans âme entre les mains d'un esprit diabolique dont le génie tient avant tout à son manque de scrupule. |
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«Il suffit de prononcer le mot «colt» et l'on a changé de bord. Errer dans les rues avec un revolver en état de marche, c'est saisir la chance d'être un autre. Immédiatement, dès le tout premier contact, des idées me sont venues à l'esprit, des choses auxquelles je n'avais jamais pensé. Jamais. Une foire au crime, un chasseur de pizza, un balcon meurtrier, un violoncelle qu'on assassine et un Van Gogh gravé dans la peau sont autant de pièces d'un engrenage cynique et burlesque, un laminoir de l'innocence. Une machine à broyer les petites filles. Quinze nouvelles par l'auteur des morsures de L'Aube.» |
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Maigret Avant d'ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s'il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil: — Mon oncle ...Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu'il ne rêvait pas, qu'il se passait quelque chose puisque sa main n'avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu'en bas quelqu'un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. — Mon oncle! C'est moi... |
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Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l'air en dehors des draps. Il avait conscience d'être dans son lit, conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l'obscurité sans rien oser dire. Sur quoi il se trompait — pendant quelques secondes tout au moins — c'était sur la nature de ce bruit insistant, agressif, impérieux. Et c'était toujours en hiver, par temps très froid, qu'il se trompait de la sorte. |
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C'était un de ces mois de mai exceptionnels comme on n'en connaît que deux ou trois dans sa vie et qui ont la luminosité, le goût, l'odeur des souvenirs d'enfance. Maigret disait un mois de mai cantique, car cela lui rappelait à la fois sa première communion et son premier printemps de Paris, quand tout était pour lui nouveau et merveilleux. Dans la rue, dans l'autobus, dans son bureau, il lui arrivait de tomber en arrêt, frappé par un son lointain, par une bouffée d'air tiède, par la tache claire d'un corsage qui le reportaient à vingt ou trente ans en arrière. |
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Le petit vieux à barbichette sortait à nouveau de l'ombre de l'entrepôt, à reculons, regardait à gauche et à droite, avec un geste des deux mains comme pour attirer vers lui le lourd camion dont il dirigeait la manœuvre. Ses mains disaient: — Un peu à droite...Là...Tout droit...Doucement...A gauche...maintenant...Braquez...Et le camion, en marche arrière aussi, traversait maladroitement le trottoir, s'engageait dans la rue où le petit vieux, maintenant, faisait signe aux voitures de s'arrêter un instant. |
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«Les guerriers de la lumière se reconnaissent au premier regard. Ils sont au monde, ils font partie du monde. Souvent ils trouvent que leur vie n'a pas de sens. Mais ils n'ont pas renoncé à le trouver. Ils s'interrogent. Ils refusent la passivité et le fatalisme. C'est pour cela qu'ils sont des guerriers de la lumière. On trouvera dans ce libre bref, simple et précieux, la synthèse de la philosophie humaniste de Paulo Coelho: un message de confiance et de vie qui, avec «L'alchimiste» et «La Cinquième Montagne», a déjà touché des millions de lecteurs dans le monde entier.» |
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On l'appelait la mare au Diable, car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le cœur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, panse-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu'il aime tant. Dédié à Chopin, ce bref roman champêtre a un charme inégalé. George Sand a vu beau dans le simple. Elle chante, quelquefois en patois, les joies de l'amour, de l'enfance et du travail de la terre. Beaucoup d'amour et un peu d'idéalisme sont ses secrets. |
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«Un notable corse qui n'hésite pas à tuer son fils coupable d'avoir dénoncé un bandit aux gendarmes, un roi de Suède qui prophétise l'assassinat de son successeur, un jeune officier insouciant qui découvre les horreurs de la guerre, une révolte sur un négrier, un combat naval où l'on expie une déloyauté aux cartes, des matadors mourants. Dans les nouvelles de «Mosaïque», Mérimée fait le tableau de l'énergie individuelle poussée à son comble, en crimes et en vertus. Même les salons des gens du monde, dans le murmure banal des conversations, bruissent des tortures du remords et de la jalousie, s'illuminent de brusques envies de meurtre. Et pour dire tout cela, pour raconter au lecteur intelligent et complice les forces des passions et l'ironie du sort, une simplicité parfaite et continue, qui serre la vérité au plus près, un style dépouillé et bref, qui rend chaque trait essentiel. Mérimée sait que la bonne littérature ne se paie pas de mots.» |
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«Sur une île au large de Cherbourg, un vieil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir les étranges mystères qui unissent ces deux personnages. Elle saura pourquoi Hazel se résigne, nuit après nuit, aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique...Au cœur de ce huis clos inquiétant, la romancière du «Sabotage amoureux» et d'»Attentat» retrouve ses thèmes de prédilection: l'amour absolu et ses illusions, la passion indissociable de la perversité.» |
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Les Vignes de Sainte-Colombe, Ce que vivent les hommes... les sagas de Christian Signol ressuscitent avec bonheur des époques révolues, des personnages inoubliables. Du milieu du XIXe siècle à l'aube du XXe siècle, le romancier fait revivre ici une petite fonderie, aux confins du Périgord et du Limousin, sur laquelle règne la dynastie des Grandval. Dans la vallée de l'Auvézère, on est maître de forges de père en fils, et Fabien, l'aîné, succédera au patriarche Eloi, fût-ce au prix de son bonheur, de sa liberté. Ce roman grave et prenant est un magnifique hommage à ces hommes du fer et du feu habités par la passion de leur charge, balayés par les vents de l'Histoire et du progrès. |
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Vingt histoires, à dévorer, à murmurer, à partager. Vingt manières de rire et de s'émouvoir. Vingt prétextes pour penser à ce que l'on oublie et pour voir ce que l'on cache. Vingt chemins pour aller du plus léger au plus sérieux, du plus grave au plus doux. Vingt façons de se souvenir de ce qu'on a été et de rêver à ce que l'on sera. Vingt regards pour saisir le monde, dans sa lumière et dans ses ombres. Vingt raisons de rester des enfants ou de le redevenir. Vingt sourires. Vingt bonheurs. Vingt battements de cœur. |
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«Je peux planter un bâton, il prendra», dit Tchékhov, parlant de ses dons de jardinier. De la même façon, il plante ses personnages autour d'une table et les voilà aussitôt qui jaillissent de la scène, comme d'un terreau. «Les gens dînent, ils ne font que dîner et pendant ce temps s'édifie leur bonheur ou se brise leur vie.» La Mouette, par exemple, où le temps n'en finit pas de s'écouler, où l'amour n'est jamais payé de retour, s'achève même sur une tragédie. Jardinier des lettres, Tchékhov sème des mots simples, de petites graines grises, sans odeur ni saveur particulières et ô miracle, nous les voyons fleurir comme en rêve, prendre des couleurs d'une tendresse surnaturelle. Et dans le silence, ce que nous entendons, c'est la musique de l'âme.» |
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«La porte de la chambre fermée à clef «à l'intérieur» les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, à «l'intérieur», pas de cheminée. Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune? C'est le jeune reporter, Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par «le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer», qui va trouver la solution de cet affolant problème aux termes d'une enquête fertile en aventures et rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la Chambre jaune, est devenu un classique du roman criminel.» |
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Pour Blanche Frontenac, restée veuve avec cinq enfants, le bonheur personnel n'existe pas. La seule chose essentielle est d'agir en vue du bien commun et dans l'intérêt de la famille. Quand le moment sera venu, Jean-Louis, le brillant aîné, obéira aux mêmes liens puissants du sang. Malgré des aspirations différentes, il reprendra l'affaire familiale, deviendra le maître de la fortune afin de protéger les cadets et de maintenir à jamais le mystère Frontenac. |
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Sans un événement fortuit, le geste de Frank Friedmaier, cette nuit-là, n'aurait eu qu'une importance relative. Frank, évidemment, n'avait pas prévu que son voisin Gerhardt Holst passerait dans la rue. Or, le fait que Holst était passé et l'avait reconnu changeait tout. Mais cela aussi, et tout ce qui devait s'ensuivre, Frank l'accepta. |
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«C'était chaque fois la même chose. Il avait dû soupirer en se couchant: «Demain, je fais la grasse matinée». Et Mme Maigret l'avait pris au mot, comme si les années ne lui avaient rien enseigné, comme si elle ne savait pas qu'il ne fallait attacher aucune importance aux phrases qu'il lançait de la sorte. Elle aurait pu dormir tard, elle aussi. Elle n'avait aucune raison pour se lever de bonne heure.» |
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«Les Terriens sont-ils comestibles?», «Comment gèrent-ils leurs déchets?» «Sont-ils étanches?», «Pourquoi décorent-ils leurs tanières avec leurs propres visages?», «Nous ont-ils vus?». Autant de questions vitales posées par des observateurs extraterrestres ayant découvert par erreur notre planète. Les réponses sont dans ce petit guide de découverte des Terriens à l'usage des voyageurs galactiques. À lire également: un entretien exclusif entre Bernard Werber et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. 250 photos du film réalisé par Bernard Werber, produit par Claude Lelouch; extraits du scénario original de Bernard Werber et textes inédits; images du tournage.» |
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«Victor Hugo, dans ce célèbre roman, évoque un Moyen Age pittoresque représentatif de la passion des romantiques pour le «gothique», dont l'auteur deviendra désormais le chef incontesté. Par de saisissantes fresques de la Cour des Miracles, Victor Hugo ressuscite le peuple du Paris de Louis XI qui gravitait autour de Notre-Dame, monde architectural et religieux, opposant ainsi sans cesse le sublime au grotesque. Cette puissante antithèse se confirme encore dans les principaux personnages illustrant la fatalité des passions: le Mal, le prêtre Frollo, le Bien, le monstre Quasimodo et la Victime, la belle Esméralda.» |
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«Quelque part, loin, très loin, se trouve une île que ses habitants appellent Aeden. Là, perchée sur un haut plateau, une ville: Olympie. Dans son cœur, une étrange institution, l'école des Dieux, et ses professeurs: les douze dieux de la mythologie grecque, chargés d'enseigner l'art de gérer les foules d'humains pour leur donner l'envie de survivre, de bâtir des cités, de faire la guerre, d'inventer des religions ou d'élever le niveau de leur conscience. La nouvelle promotion? Cent quarante-quatre élèves dieux qui vont devoir s'affronter à travers leurs peuples, leurs prophètes, chacun avec son style de divinité. Mais la vie sur Aeden n'est pas le paradis. Un élève essaie de tuer ses congénères, un autre est tombé fou amoureux du plus séduisant des professeurs, Aphrodite, déesse de l'amour, et tous se demandent quelle est cette lumière là-haut sur la montagne qui semble les surveiller...Après Les Thanatonautes et L'Empire des anges, Bernard Werber nous entraîne encore plus loin dans la découverte des spiritualités et des mythologies. A la fin de cette extraordinaire saga où se mêlent aventure, suspense et humour, vous vous poserez, vous aussi, la question «Et vous, si vous étiez Dieu, vous feriez quoi?» |
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