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Книги издательства «Livre de Poche»
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«Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue: Je t'aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu'elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu'elle nous parlait: — Je suis un peu fatiguée. Il paraît que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose. — Allons, allons, je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied. Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi. Tout le monde dit et répète «Je t'aime». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s'usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver.» |
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«Le docteur Iachvine se tourna brusquement vers moi, et je remarquai que son regard se faisait soudain pesant: — J'ai tué, précisa-t-il. — Quand cela? repris-je de façon saugrenue. Iachvine indiqua le chiffre «2» et répondit: — Pensez un peu, quelle coïncidence. Dès que vous avez commencé à parler de la mort, j'ai regardé le calendrier, et j'ai vu que nous étions le 2. Du reste chaque année cette nuit-là me revient en mémoire. Voyez-vous, il y a de cela sept ans nuit pour nuit, et même...Iachvine sortit une montre noire, la regarda...oui, presque heure pour heure, dans la nuit du 1 er au 2 février, je l'ai tué. — Qui cela? Un patientoe demanda Guins. — Oui, un patient. — Mais non sciemment? fis-je. — Si, de façon délibérée, répondit Iachvine».» |
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Faire connaître aux Américains le jazz de Paris: c'est le défi que releva Boris Vian en 1948, à la demande d'une radio new-yorkaise. En deux ans et quarante-cinq émissions, dont malheureusement aucun enregistrement n'a été conservé, il allait populariser outre-Atlantique Alix Combelle, Claude Luter, Claude Bolling, Aimé Barelli, Django Reinhardt et bien d'autres....Ainsi que des morceaux enregistrés avec des musiciens français par des stars comme Bill Coleman ou Sidney Bechet...Dans un anglais personnel et souvent fantaisiste (la traduction juxtaposée ne doit pas détourner de se plonger dans l'original), il s'amuse et nous amuse, avec les connaissances et l'esprit critique d'un véritable militant du jazz. Témoignage d'une des rares expériences de Vian dans le domaine radiophonique, ces causeries forment le complément indispensable de ses Chroniques de jazz. |
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Mon cher garçon, d'autres évènements ont dû se passer le 13 février 1903. Grèves? Arrestations d'anarchistes? Visite de souverains à Paris? Tirage de tombola? Il suffirait de feuilleter une collection de journaux de l'époque. Toujours est-il que l'événement le plus important pour moi comme pour toi a eu pour théâtre la rue Léopold, qui relie le pont des Arches à la place Saint-Lambert, à Liège. Exactement, cela s'est passé au deuxième étage de chez Cession, le chapelier. |
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«Alexis Ivanovitch joue d'abord pour gagner, puis pour étonner, enfin pour espérer. Il n'a pas misé seulement de l'argent mais sa vie elle-même. Ce récit suit comme une ombre la vie de Dostoïevski, durant quinze ans, à Moscou et à Baden-Baden où il se ruina au jeu. Jouer, c'est tenter le diable, c'est aussi tenter Dieu. Alexis a voulu tout risquer, toucher le fond pour connaître la compassion et la grâce divine. Il y a une autre malédiction dans la vie du joueur, une femme-bourreau, Pauline, la belle-sœur du général qu'il sert comme précepteur. C'est, dans la vie de l'auteur, Apollinaria, que Dostoïevski aima d'un amour douloureux. Autour d'eux, des êtres malfaisants ou étonnants, dévorés par la passion du gain. Ce court roman, plein de brio, annonce toute l'œuvre de Dostoïevski. «Demain, demain tout cela finira», dit le joueur qui recommence à jouer éternellement.» |
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Sommes-nous des dieux? Sommes-nous des monstres? Pour le savoir, une fourmi va partir à la découverte de notre monde et connaître mille aventures dans notre civilisation de géants. Parallèlement, un groupe de scientifiques humains va, au fil d'un thriller hallucinant, comprendre la richesse et la magie de la civilisation des fourmis, si proche et pourtant si peu connue. On est comme aspiré par ce roman qui se lit d'une traite. Sans s'en apercevoir, pris par le suspense et la poésie, on apprend toute sorte d'informations étonnantes et pourtant vraies. Après le succès international de son premier livre, Les Fourmis, Bernard Werber, jeune écrivain français, s'est imposé comme l'inventeur d'un nouveau style de littérature, à cheval entre la saga d'aventure, le roman fantastique et le conte philosophique. Le Jour des fourmis, traduit en 22 langues, couronné du Grand Prix des lectrices de Elle, a été mis au programme de certaines classes de français, de philosophie et même de...mathématiques. Bien au-delà du thème des fourmis, il s'agit là d'un vrai livre initiatique qui nous oblige à réfléchir sur notre place dans l'univers. |
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«C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.» A la suite d'un chagrin amoureux, le narrateur, 30 ans, coursier, devient insensible. Il perd son boulot pour en retrouver un autre, plus conforme à son nouvel état: tueur à gages. Pas d'états d'âme à viser la cible, s'acquitter d'un crime parfait. Sinon une excitation nouvelle, une soif d'accomplir un geste quasi divin. Un jour, on lui demande d'exécuter un ministre et toute sa famille et de rapporter sa serviette. Dans celle-ci, le journal intime de sa fille. La curiosité aura raison de tueur: il lit le cahier. Son comportement devient alors erratique et si l'usage de ses cinq sens lui revient, c'est pour une métamorphose qu'il n'aurait auparavant jamais pu envisager.» |
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Le Journal d'un homme de trop appartient aux premières œuvres de Tourgueniev. Publiée en Russie en 1850 dans la revue Les Annales de la patrie, cette nouvelle ne paraîtra en volume que dix ans plus tard, fortement censurée. Un homme, encore jeune et malade, s'éteint peu à peu. Il emploie ses dernières forces à noter l'imminence de sa disparition tout en se remémorant les moments importants de sa vie. Ainsi se dessine le tableau d'une société russe provinciale, médiocre et mortifère, parsemée d'événements romanesques, tels qu'un amour contrarié, un bal ou un duel. La vanité de toute entreprise, la fragilité humaine et le sentiment de la mort envahissent ces pages merveilleusement écrites. Seul le sentiment de la nature apporte un apaisement fugitif à cette lutte contre l'inéluctabilité du destin. Paru en France dès 1863, salué par les plus grands écrivains de l'époque, le journal d'un homme de trop connut un vif succès. |
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Un billet anonyme, une perquisition, des dents humaines retrouvées dans un calorifère... Maigret n'hésite pas à incarcérer Steuvels, un relieur belge établi rue de Turenne. Mais qui a été tué? Et pourquoi? La presse s'empare de l'affaire. Liotard, le jeune avocat de Steuvels, soigne sa publicité. Et l'enquête piétine. Cependant, Madame Maigret, en se rendant chez son dentiste, square d'Anvers, a lié connaissance avec une jeune femme italienne, accompagnée d'un enfant de deux ans. Le jour où celle-ci lui confie l'enfant durant deux heures, sans explication, elle s'ouvre à son mari. Or cette Gloria était au service d'une riche comtesse récemment assassinée à l'hôtel Claridge...Et c'est finalement Madame Maigret qui va mettre son mari sur la piste. Une piste tortueuse qui, du Claridge au square d'Anvers, et du square d'Anvers à la rue de Turenne, le mènera à la vérité. |
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Vingt petites histoires sous forme de contes, de légendes, de minipolars. Bernard Werber nous offre avec L'Arbre des possibles des récits fantastiques où les dieux vont à l'école pour apprendre à bien gouverner leurs troupeaux d'humains, où les objets sont soudainement remplacés par leurs noms, où les gens ont l'esprit limité pour ne compter que jusqu'à vingt, où l'on part en vacances au XVIIe siècle après s'être fait vacciner contre la peste. Les hypothèses scientifiques les plus extraordinaires sur la conscience des végétaux, les probabilités de futurs de l'humanité ou les voyages spatiaux côtoient les théories philosophiques les plus amusantes. Foisonnant d'idées poétiques, de décors grandioses, de personnages drôles et truculents, ce livre révèle un nouvel aspect de l'œuvre de l'auteur des Fourmis et de L'Empire des anges. |
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S.A. Steeman L'assassin habite au 21 Sept victimes en deux mois et demi — sept crânes fracassés. Et l'assassin a signé tous ses meurtres en abandonnant un bristol sur les lieux: il s'appelle Smith...Smith.. La police londonienne est sur les dents, et les milliers de Smith de la capitale connaissent des moments difficiles. Jusqu'au jour où une piste fortuite conduit le Yard du côté de Russel Square. C'est là qu'habiterait l'assassin, au 21. Mais lequel de tous les hurluberlus — plus étranges et plus pittoresques les uns que les autres — qui peuplent la pension Victoria pourrait bien être Mr Smithoe Véritable chef-d'oeuvre policier, L'assassin habite au 21 inspirera Henri-Georges Clouzot, dont le film reste dans toutes les mémoires. |
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Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d'argent, n'ayant le goût à rien, Veltchaminov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée; le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle? L'éternel mari retrouvera une épouse, l'éternel amant sa vigueur et le jeu recommence. L'auteur rit lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d'être conscients de leur petitesse. Edition traduite et présentée par Dominique Arban, commentée par Georges Philippenko. |
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«Qu'est-ce qui nous motive? «C'est au cœur de notre cerveau qu'il faut chercher la source de tous nos comportements», estime Samuel Fincher, un brillant neurologue cannois. Le problème, c'est que Samuel Fincher meurt d'extase amoureuse dans les bras d'une top model danoise, le soir même de sa victoire au championnat du monde d'échecs. Samuel Fincher avait-il trouvé au fin fond de nos crânes un secret qui devait rester caché? Peut-on mourir de plaisir? Deux journalistes scientifiques parisiens, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, veulent en savoir plus sur ce décès étrange. C'est donc sur la Côte d'Azur qu'ils vont mener l'enquête, de la morgue de Cannes à un étrange asile psychiatrique où les fous sont utilisés pour leurs talents particuliers. Ils vont aller de surprise en surprise jusqu'à l'extraordinaire dénouement basé sur une découverte scientifique peu connue mais réelle. Après l'enquête sur les origines de l'humanité (Le Père de nos pères), c'est cette fois sur les mécanismes de l'esprit et la compréhension du fonctionnement de notre cerveau que nous invite à réfléchir ce nouveau roman de Bernard Werber, mêlant suspense, humour, science et aventures.» |
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Megiddo, 2006. Sur le lieu biblique de l'Apocalypse, une équipe d'archéologues est sauvagement assassinée. Leur découverte, la Lance qui perça jadis le flanc du Christ au Golgotha, a disparu...Judith Guillemarche, spécialiste de la chrétienté et conseillère spéciale auprès du Vatican, est mandatée par le nouveau pape Leonardo Spinelli di Rosace pour faire la lumière sur cette affaire. De la bibliothèque d'Alexandrie au monastère de Sainte-Catherine, des souks du Caire aux couloirs du Vatican, Judith découvre le projet insensé qui se dissimule derrière l'opération de Meggido: ressusciter le Messie... Thriller historico-religieux, La Lance de la destinée pousse la logique romanesque à son comble pour mieux interroger les dangers de la manipulation génétique. Les hommes sauront-ils résister à leur rêve de toute puissance sans se perdre eux-mêmes? |
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Un ouvrage complet et facile à consulter pour toute la famille: la grammaire du verbe, toutes les formes et tous les temps; les tableaux de conjugaison pour tous les verbes; une liste alphabétique des verbes et un index orthographique et grammatical pour se repérer immédiatement. |
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Un ouvrage complet et pratique pour mieux écrire et mieux parler: Toutes les règles essentielles et leurs applications, avec des exemple empruntés aux grands écrivains; Tous les usages: oral, écrit ordinaire, écrit soutenu; Les définitions, les explications, les emplois, les constructions; Un ordre logique pour mieux comprendre; Un index détaillé et facile à consulter. |
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Un ouvrage complet et facile à consulter pour toute la famille: toutes les règles (et toutes les exceptions!) les débuts et les fins de mots, les majuscules, la ponctuation, les abréviations, les préfixes, les suffixes, un index détaillé. |
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- Vous l'avez lu? — Oui, dit le libraire. — Moi aussi, répondit le jeune homme. Le libraire lui sourit. Le jeune homme prit confiance: — Mais je l'ai offert à quelqu'un à qui je n'aurais pas dû l'offrir. — C'est difficile d'être sûr de ces choses-là, répondit le libraire. — Oui, dit le jeune homme. — Ne désespérez pas, dit encore le libraire. Certains livres sont à retardement...''Un coup de coeur, pur concentré de poésie et de tendresse, façon Amélie Poulain. Erwan Desplanques, Télérama. «Ne pas lire trop vite, pour faire durer le plaisir.» Bernard Plessis, Le Bulletin des Lettres. |
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Ancien champion de plongée en apnée, Jacques Reverdi est arrêté en Malaisie. Convaincu de meurtres sadiques, il saigne à mort ses victimes, des jeunes femmes, il risque la pendaison. A Paris, Marc Dupeyrat, ancien paparazzi reconverti dans le fait divers sanglant, se prend de fascination pour lui. Afin doeobtenir ses confidences, il va inventer une femme, dont le criminel tombera amoureux du fond de sa prison, et à laquelle il prêtera les traits de Khadidja, le mannequin en herbe que déjà se disputent publicitaires et photographes. Commence alors, de Paris à l'Extrême-Orient, une longue odyssée au coeur de la violence et du mal, qui mènera le journaliste bien au-delà de ce qu'il pouvait imaginer. Et un suspense qui, après Les Rivières poupres et L'Empire des loups, confirme Jean-Christophe Grangé comme un maître du thriller. « À mi-chemin d'Arsène Lupin et de Hannibal Lecter, les personnages de Grangé sont pris dans une mécanique infernale. |
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Nous vivons dans un monde merveilleux et nous ne le savons pas. Nous côtoyons tous les jours des univers parallèles fabuleux — parfois inquiétants — et nous refusons de les voir. Le plus parfait, le plus fascinant, le plus souterrain de tous, c'est le royaume des fourmis. Bernard Werber, dans sa trilogie des Fourmis, a dévoilé une partie de cette incroyable civilisation de l'infiniment petit, inspiratrice de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, une œuvre unique où se mêlent physique et métaphysique, technologie et magie, mathématiques et mystique, épopées modernes et rites anciens. Découvrez, enfin reconstituée dans son intégralité originelle, l'Encyclopédie qui révèle le secret de la pierre philosophale et celui du pain, les projets des tyrans les plus vils et les plus belles utopies, les rencontres des civilisations humaines et animales, le sens caché des fugues de Bach et la naissance de l'esclavage chez les rats. Illustré par Guillaume Aretos, peintre et graphiste aux techniques héritées de la Renaissance, Le Livre secret des fourmis est un véritable grimoire moderne, la clé de toutes les techniques XXIe siècles. |
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