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Книги издательства «Livre de Poche»
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La vie s’égrène mollement dans la rédaction du magazine Coeur Maître, jusqu’au jour où le responsable du courrier du coeur lance une idée géniale: trouver une demoiselle capable d’aller endormir les célibataires… la belle est trouvée, et très vite toute l’équipe tombe sous son charme ainsi que tous ceux qu’elle approche, dont un tueur en série insomniaque… Ballets, choeurs, chorégraphies de clochards, danse des robots… Mademoiselle Bonsoir est une comédie à la fois tendre et virevoltante, digne de Broadway! overlord Mauser mène une vie de star jusqu’au mariage de sa fille qui, pour une raison fort cocasse et inattendue, décide de se venger de son père en devenant… la Reine des garces! Qu’elles soient «reine de coeur» ou «dame de pique», les héroïnes de ces deux comédies musicales inédites font revivre le génie fantaisiste, satirique et visionnaire de Boris vian. |
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«Averti par lettre anonyme qu'un meurtre se prépare au domicile de l'avocat Emile Parendon, Maigret obtient de ce dernier l'autorisation de séjourner chez lui. Avec son inépuisable et patiente curiosité envers les êtres, le taciturne commissaire comprend vite tout ce qui sépare l'avocat, physiquement disgracié mais prodigieusement brillant, passionné par le thème de la responsabilité du criminel, et sa femme, grande-bourgeoise éprise de mondanités, qui ne l'empêche plus de chercher un réconfort affectif et moral auprès d'Antoinette, sa secrétaire. Mais qui va tuer qui? La présence de Maigret suffira-t-elle à conjurer le drame? Fascination pour les passions secrètes qui mûrissent derrière la façade des convenances et du quotidien; imminence d'une mort annoncée, de plus en plus obsédante et palpable... Georges Simenon fait jouer ici, pour notre plus grand plaisir, deux des ressorts les plus efficaces de son imaginaire et de son art de romancier».» |
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«Au centre, l'héroïne: une jeune Sarde étrange «aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses». Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une extraordinaire finesse: le mari, épousé sans amour, sensuel, taciturne, à jamais méconnu; le Rescapé, brève rencontre sur le continent, qui lui laisse une empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, la narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité. Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il?» |
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Pour sa nouvelle vie de femme divorcée sans enfant, Pascaline a trouvé l'appartement qu'elle voulait. Mais contre toute attente, elle se sent mal dans ce deux-pièces pourtant calme et clair. Elle apprend qu'un drame y a eu lieu mais elle décide malgré tout de rester entre ces murs marqués par la tragédie, qui lentement la poussent à déterrer une ancienne douleur, qu'à 40 ans elle devra affronter. |
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En analysant, depuis plus de trente ans, les liens qu’entretiennent les grands mouvements de société et l’obsession contemporaine de la production, Jean Baudrillard s’est placé au cœur de la problématique d’une génération rebelle aux repères imposés par la toute-puissance du marché. A la «virtualisation» de notre monde, à l’univocité du «commerce» des signes, aux vertus illusoires de la transparence et aux mystifications de la valeur marchande, il oppose la prodigalité de l’échange symbolique, le défi de la séduction, le jeu infini de l’aléatoire, la réversibilité du destin. Opérateurs de charme d’une pensée qui se revendique provocatrice et paradoxale, douze mots de passe – de l’«Echange symbolique» à la «Valeur», de l’«Obscène» à la «Transparence du mal», du «Crime parfait» au «Virtuel» – cristallisent ici les idées clefs de ses ouvrages, selon le principe esthétique et pédagogique d’un abécédaire. Jean Baudrillard appartient à ces penseurs qui s’expriment en marge des systèmes et de la tonitruance médiatique. Il a publié une vingtaine d’essais dont, entre autres, Le Système des objets, De la séduction, La Transparence du mal, L’Echange impossible. |
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Fabriqué au début du xviiie siècle par un obscur luthier russe, le Cygne est un violon prodigieux, qui n'a rien à envier aux meilleurs Stradivarius. Paganini, dit-on, aurait emporté l'instrument dans sa tombe… De nos jours, à Paris, le Cygne obsède un compositeur célèbre, Igor Vissevitch, qui prépare son ultime chef-d'oeuvre. Il charge son fils Frédéric de se rendre à Prague pour retrouver la trace de l'instrument. C'est là que le jeune homme fait la connaissance du rabbin Elie Bogdanowicz, luthier de renom, qui lui remet le violon tout en l'instruisant sur sa généalogie légendaire. Mais Elie est assassiné. Et Igor Vissevitch est tué dans de troubles circonstances. Frédéric n'a qu'une seule piste: une partition du Mouvement perpétuel, une pièce de Paganini réputée injouable… |
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Vieil avare qui veut se venger des siens en les déshéritant, Louis se justifie dans une sorte de confession qu’il destine à sa femme: elle le précède dans la mort. Dépossédé de sa haine et détaché de ses biens, cet anticlérical sera touché par la lumière in articulo mortis. Chronique d’une famille bordelaise entre l’affaire Dreyfus et le krach de Wall Street, Le Nœud de vipères offre les coups de théâtre, les surprises d’un vrai roman. La satire et la poésie y coexistent miraculeusement. C’est le chef-d’œuvre de Mauriac, et l’un des grands romans du xxe siècle. |
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Gogol n'a jamais conçu les «nouvelles de Pétersbourg» comme un projet global qu'il aurait réalisé chapitre après chapitre. Le titre, d'ailleurs, n'a été inventé qu'après sa mort, par des éditeurs. Saint-Pétersbourg n'est pas pour lui l'objet d'une étude systématique, mais l'occasion de voyages fantastiques, au sens le plus large du terme. C'est la ville des rencontres inopinées. Chacun peut y tomber sur des voleurs («Le Manteau), sur un tableau énigmatique («Le Portrait»), sur deux chiens qui parlent («Journal d'un fou»), ou encore… sur son propre nez, déguisé en conseiller d'Etat («Le Nez»). De même que les héros de «La Perspective Nevski» suivent chacun une inconnue qui passe, de même Gogol s'empare d'une idée et se laisse mener par elle, dans le labyrinthe des surprises cocasses, des déceptions, des épouvantes, de la folie, de la damnation. On l'a dit «réaliste». Mais le réalisme n'est qu'un aspect de cette oeuvre hyperbolique, traversée de nostalgies et de terreurs inexplicables, empreinte d'une bouleversante bouffonnerie. Curieuse coïncidence: Gogol est né la même année qu'Edgar Poe et partage sans le savoir son goût pour un mot magique: «arabesque». |
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Depuis longtemps Maigret surveillait le vieux Palmari, qu'il soupçonnait de diriger un gang de voleurs de bijoux, et sa maîtresse Aline, son seul contact avec l'extérieur depuis qu'il ait perdu l'usage de ses jambes. Et voilà que Palmari est assassiné. Maigret va s'intéresser au représentant Fernand Barillard, ami de la victime et amant d'Aline, à sa femme Mina et au vieux père sourd-muet de celle-ci, Jef Claes. Quels liens et quels conflits ont pu se nouer entre ces personnages? Deux jours d'enquête suffiront au commissaire pour couronner des années de patience. Sans qu'il parvienne toutefois à empêcher un second meurtre... |
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«Fils présumé de Pierre III et de Catherine la Grande, Paul Ier (1754-1801) éprouve durant son règne, bref et calamiteux, l’irrésistible besoin de déplaire, comme d’autres éprouvent le besoin de séduire. Appelé à diriger la Russie, il n’a que dédain pour les Russes, leur langue et leurs traditions, alors qu’il proclame à tous son admiration sans bornes pour les disciplines et les mœurs prussiennes. Soumis dès ses plus jeunes années à une mère dominatrice, il la prend en haine, à la fois pour son despotisme familial, pour sa vie dissolue et pour les soupçons qui pèsent sur elle depuis la mort étrange de son mari. Mégalomane, incapable de contrôler ses plus folles impulsions, et trouvant autant de satisfaction à châtier qu’à récompenser sans motif pour surprendre son entourage, il a gardé dans son âge mûr l’insanité, la cruauté et l’irresponsabilité de son enfance. Les extravagances de ses initiatives ont conduit le pays au bord du chaos. Sa fin, où se mêlent l’aberration, la générosité, la superstition, l’orgueil, la crainte du régicide et l’hésitation devant le parricide, font de ce tsar mal aimé le héros d’une tragédie historique». |
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«La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru avec tant d'éclat que dans les années du règne de Henri second», et c'est bien sur le théâtre de la brillante cour des Valois que se noue et se joue la passion de la princesse de Clèves et du duc de Nemours. Passion tacite, et qui ne s'exprime longtemps que par des signes: un portrait dérobé, la couleur d'un vêtement au tournoi, la soudaine émotion d'un visage. Passion tragique, aussi, dont la mort est la conséquence imprévue. Si La Princesse de Clèves, lors de sa parution en 1678, est le livre le plus immédiatement commenté de son époque, c'est que, sans rompre totalement avec le roman antérieur, il y introduit le souci de vraisemblance et de brièveté qui caractérise alors la nouvelle, et concilie de manière neuve narration et psychologie. Le premier des romans d'analyse? Certainement. Mais simplement, aussi, un grand roman sans romanesque. |
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Eté 1939. Au Pradel, François et Aloïse Barthélemy, aidés de leur fils aîné, continuent de travailler la terre familiale. Depuis longtemps, les cadets se sont dispersés: Mathieu fait prospérer un domaine en Algérie avec femme et enfants. En Suisse, Lucie tremble pour son époux allemand et pour leur fils. Charles et sa fiancée Mathilde, tous deux instituteurs, ont été nommés à quelques centaines de kilomètres. Quant à Louise, la benjamine, elle rêve de devenir missionnaire en Afrique. Il est bien loin le temps heureux de leur enfance où ils accueillaient des «cherche-pains» pour leur faire partager le peu qu’ils avaient… Mais une même force continue de les porter chaque Noël vers cette terre du Pradel où on se ressource, dont on rêve lorsque la réalité est trop douloureuse et où l’on vient mourir. La guerre arrive, qui va inßéchir le cours de leur vie comme elle a inßéchi celle de tous ces Français qui ont traversé le xxe siècle en aimant, en souffrant, et en suivant l’évolution de la société qui a glissé inexorablement des campagnes vers les villes, jetant bas le «vieux monde», celui qui, aujourd’hui, achève de s’enfoncer dans les marécages du temps. |
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Dans la Vendée de 1793, trois personnages s'affrontent: l'aristocrate Lantenac, fidèle à son passé, son petit-neveu Gauvain, tourné vers l'avenir généreux de la République, et le conventionnel Cimourdain, plus durement soucieux des exigences présentes de la Révolution et de la Terreur. Dans cette épopée où le romancier mêle la fiction de l'intrigue et la réalité de l'Histoire — Danton, Robespierre et Marat sont au centre du livre, chacun des trois héros se trouve ainsi guidé par une certaine idée du devoir et de l'honneur. Et chacun sera conduit à une forme d'héroïsme qui n'écarte pas la mort. L'écrivain se refuse donc à trancher, et Quatrevingt-Treize n'est pas un roman à thèse: «Je ne veux ni du crime rouge ni du crime blanc». Mais la violence où s'achevait l'Ancien Régime était certainement un mal nécessaire, et ce qui s'affirme dans ce livre qui paraît en 1874 et sera le dernier roman de Hugo, c'est une vision de l'Histoire qui garde trace, sans doute, de la Commune récente où une même violence fit retour, mais ne s'interdit pas l'espérance. |
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«Elle est la star montante du X. Il est une gloire déchue du foot. A dix-neuf ans, ils ont tout connu, tout défié, tout subi. Au milieu des marchands d'esclaves qui transforment les êtres humains en produits dérivés, ils vont se reconnaître, se rendre leurs rêves, leur rire, leur dignité. «On rit à toutes les pages, on essuie une larme d'émotion... Une prouesse littéraire et une sacrée réussite». Gilles Pudlowski, Le Point. «Drôle et tendre, ardent et désespéré: un roman explosif signé par l'un des écrivains les plus audacieux», François Busnel, Dernières nouvelles d'Alsace. «Un formidable conteur... Une très belle histoire d'amour», Brigitte Kernel, Femme actuelle.» |
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Au premier regard, Rachel a aimé Nathan, le mari qu’on lui destinait. Et c’est avec bonheur qu’elle a accepté son destin de femme pieuse dans ce quartier traditionaliste de Méa Shéarim, à Jérusalem, où elle a grandi. Mais au fil des années se dessine le drame qui la brisera: le couple n’a pas d’enfant. Et la loi hassidique donne au mari, au bout de dix ans, la possibilité de répudier la femme stérile. Comment Rachel accepte le verdict en silence, alors même qu’elle sait n’être pas en cause, c’est ce que nous conte la romancière de Qumran dans ce livre intimiste et dépouillé. Un bouleversant roman d’amour qui a été le point de départ du film d’Amos Gitaï, Kaddosh. |
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Le retournement: c’est la manœuvre classique, et parfois complexe, qui consiste à faire travailler à votre profit l’agent secret adverse que vous avez débusqué… Tout en racontant, avec un souci scrupuleux d’authenticité, une histoire où s’affrontent services spéciaux américains, français et soviétiques, et à laquelle il ne manque ni le traître, ni le tueur, ni la femme fatale, Vladimir Volkoff s’interroge, avec un humour qui n’exclut pas la profondeur, sur les rapports entre l’espionnage et la littérature, entre l’agent et le romancier, tous deux experts en masques et en manipulations… Le temps de la guerre froide est loin. Mais avec ce chef-d’œuvre de suspense et de vérité humaine, l’auteur des Faux tsars et de L’Enlèvement signe un classique indémodable, comme les romans de ses maîtres, Graham Greene ou John le Carré. |
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Quand, plus tard, Maigret penserait à cette enquête-là, ce serait toujours comme à quelque chose d'un peu anormal, s'associant dans son esprit à ces maladies qui ne se déclarent pas franchement, mais commencent par des malaises vagues, des pincements, des symptômes trop bénins pour qu'on accepte d'y prêter attention. II n'y eut, au début, ni plainte à la P.J., ni appel à Police Secours, ni dénonciation anonyme, mais, pour remonter aussi loin que possible, un coup de téléphone banal de Mme Maigret. La pendule de marbre noir, sur la cheminée du bureau, marquait midi moins vingt, il revoyait nettement l'angle des aiguilles sur le cadran. La fenêtre était large ouverte, car on était en juin, et, sous le chaud soleil, Paris avait pris son odeur d'été. |
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Vous êtes débutant ou vous n'avez pas pratiqué le russe depuis plusieurs années? Cette méthode, progressive et concrète, a été conçue pour vous permettre de vous débrouiller dans toutes les situations de la vie quotidienne, pour vous aider à comprendre, lire et parler le russe d'aujourd'hui. Chaque leçon comprend: un dialogue ou un texte (dans les deux langues); des points de grammaire et de vocabulaire (avec un mémento grammatical en fin de volume); des conseils de prononciation; des exercices (avec leurs corrigés). Tout au long du livre, sept leçons de révision avec des exercices de contrôle permettent de vérifier les connaissances acquises. |
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Elle court, elle court, la maladie d’humour… La preuve dans ce cabinet médical pas comme les autres. Après avoir été accueilli par une réceptionniste douce comme un pit-bull, vous aurez le choix entre une dentiste si gaffeuse que vous préférerez garder vos caries, un gynécologue odieusement misogyne, un bel acupuncteur dont les patientes sont piquées, ou Yohanna, la gentille généraliste qui va elle-même s’allonger chez le psy entre deux examens. Un homme bien étrange d’ailleurs, ce psy. Il lui fait revivre, sous hypnose, toutes ses premières fois, pour comprendre d’où vient son problème de manque de confiance en elle. Mais la situation dérape le jour où elle commence à développer de surprenantes aptitudes… Finalement, le plus malade n’est peut-être pas celui qu’on croit! |
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Ni Dieu ni Diable, Moïra, dans la mythologie grecque, représente la destinée. Elle s’attache à faire advenir l’improbable chez ses protégés en brouillant les cartes quand elle les juge mal distribuées. Ainsi Marion, qui s’est mariée en espérant former un couple moderne, découvrira qu’on souffre comme au temps de Racine même si on a signé le contrat de Sartre et Beauvoir. Mais Moïra lui fera vivre, en marge, une liaison passionnée avec un Irlandais un peu fou, un peu poète. Sa mère Alice, quatre-vingts ans, journaliste féministe de choc, s’est juré de ne pas se laisser déborder par la vieillesse. Un défi osé que Moïra l’aidera à relever avec panache. La Touche étoile est une leçon des Ténèbres, dite sur le ton de l’allégresse. Le roman émouvant et drôle de plusieurs générations de femmes. |
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