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Книги Jean Teule
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Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin intelligent et aimable, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. Il arrive à destination à quatorze heures. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Pourquoi une telle horreur est-elle possible? Comment une foule paisible peut-elle être saisie en quelques minutes par une frénésie aussi barbare? Ce calvaire raconté étape par étape constitue l'une des anecdotes les plus honteuses de l'histoire du XIXe siècle en France. |
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Un atelier de peinture fut le théâtre de leur coup de foudre. A quarante et cinquante ans passés, Marc et Léone n'y croyaient plus. Il n'y avait que l'art pour les réunir ainsi, miraculeusement. L'art et, leur ami Sainte-Rose, plasticien génial et entremetteur subtil. Or, Sainte-Rose ne hait rien tant que les belles histoires. Les belles histoires et le peintre Watteau, chantre des amours harmonieuses. Ce qu'il a fait, il peut le défaire. Il doit le défaire, pour son œuvre. Insidieusement, le bon maître offre à Marc, romancier de son état, un sujet en or: une histoire d'amour qui commencerait comme la leur. Et qui finirait mal, très mal. Voilà Marc et Léone engagés dans un dangereux jeu de rôles, créateur de désastre. Auteurs de leur propre vie, ils ont désormais le choix d'en faire une bluette, ou une tragédie... |
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«Elle voulait qu'on l'appelle «Darling». Elle y tenait! Pour oublier les coups reçus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les «Darling» du monde. Elle a rencontré Jean Teulé. Il l'a écoutée et lui a écrit ce roman.» |
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Dans trois heures, le lieutenant Pontoise pourra quitter son commissariat. A cet instant précis, une femme entre dans le commissariat désert et demande a être arrêtée. Dix ans plus tôt, elle a poussé son mari par la fenêtre de leur appartement du 11e étage. Sadique, irresponsable, il la battait, elle et ses enfants. Elle a prétendu qu'il s'agissait d'un suicide et comme son mari sortait d'un hôpital psychiatrique après avoir plusieurs fois tenté de se tuer, tout le monde l'a crue. Elle veut se dénoncer avant minuit parce qu'elle a des remords et que le lendemain son crime sera prescrit... Le lieutenant Pontoise n'en croit pas ses oreilles. Il se refuse absolument à arrêter cette femme. Pendant quelques heures, la meurtrière et le policier vont s'affronter avec une violence rare. |
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Vous avez raté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable: la joie de vivre... |
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Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme... |
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