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Книги Jean Racine
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Avec cette tragédie en alexandrins, Racine nous emporte dans le monde mythologique auquel appartiennent ses personnages. Dans une atmosphère tragique et légendaire, les personnages animés cependant par des sentiments humains, la jalousie, l’amour (pur ou coupable) restent profondément touchants. |
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«Les colonnes du palais de Trézène ouvrent sur «l'azur immobile et dormant» de la Grèce. Dans cette lumière sacrée, la plus noire des tragédies se joue dans une famille maudite depuis des siècles. Phèdre devrait aimer le prince Thésée, son mari. Malgré elle, elle meurt d'un désir criminel pour son fils, le jeune prince trop sauvage et trop pur. Peut-elle rêver, espérer, avouer son crime, aller jusqu'à l'horreur? Fille du Soleil par ses ancêtres, elle descend au dernier étage de l'enfer. Elle s'aventure dans un cauchemar de sang, un supplice de sensualité bafouée, le délire et la folie. Pour la dernière fois, Racine évoque la torture de la passion amoureuse, cette maladie, cette obsession qui détruit l'âme, le corps et la raison. Phèdre est peut-être trente fois séculaire, mais ses cris et sa fureur nous parviennent du XVIIe siècle. Et c'est aujourd'hui que nous la voyons se damner et mourir.» |
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Quel secret douloureux pousse donc le farouche Hippolyte à fuir Trézène, pour aller rejoindre son père Thésée dans sa quête des monstres fabuleux? Quel mal plus terrible encore raine Phèdre, la jeune épouse de Thésée, et la conduit à vouloir mourir? Tous deux aiment d'un amour interdit. Le poids d'une vieille malédiction semble s'acharner sur cette illustre famille dont les ancêtres divins se partagent l'univers. L'annonce inattendue de la mort de Thésée va provoquer des aveux irréversibles. Revenant alors à l'improviste, Thésée retrouve le monstre dans sa propre maison. Mais il ne sait pas le reconnaître et, dans son aveuglement tragique, il voue à la mort celui qui lui est fidèle. Le spectateur éprouve avec les héros de Phèdre toutes les douleurs et les fureurs de la passion, et subit avec la même terreur qu'eux la marche implacable de la fatalité. |
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