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Grasset
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D'un côté: Frédéric Beigbeder, écrivain nihiliste, éditeur expérimental, critique impertinent, agitateur hédoniste, noctambule mécréant. De l'autre: Monseigneur Jean-Michel di Falco, évêque de Gap, ex-porte-parole des évêques de France, homme de Dieu et de terrain. Ils se connaissent depuis trente ans et ont accepté de s'affronter trois années durant pour ce livre. L'un ne croit pas en Dieu et encore moins en lui-même. L'autre aimerait le convaincre qu'il se fourvoie et qu'il peut le sauver. Dieu, la religion, la foi, les sacrements, la société, les mœurs, l'amour, la mort, le sexe: nombreux sont les sujets de controverse entre l'incroyant et l'homme d'Eglise. Ils dialoguent très librement sur ces questions éternelles. Ils se fâchent, se réconcilient, cherchent la vérité ou la fuient. Comment vivre dans un monde sans espoir? Dieu est-il coupable? Ces deux hommes que tout oppose ont réussi à se rencontrer. Ce fut déjà, en soi, un miracle. |
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«Dans cet essai publié en 1980, l'auteur de L'Archipel du Goulag rappelle que le communisme est un mal universel et s'interroge que ce qui conduit les milieux influents, en Occident, à laisser croire que communisme et Russie ne font qu'un, que l'idéologie et le système communistes sont une spécificité russe, comme les zakouskis ou les ballets du Bolchoï. Qui sont les propagateurs de cette vision du monde où la Russie ferait figure de seul et unique foyer d'infection répandant la pandémie communiste de par le monde?» |
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«La Sorcière et le commissaire», «Le Marchand de fessées», «Pilipipi», «La Princesse barbue»... Avec les Contes de la rue Broca, Les Contes de la Folie-Méricourt sont parmi les plus célèbres de Pierre Gripari. Dans ces deux rues où a habité ce formidable conteur, combien de fois a retenti la phrase : «Monsieur Pierre, raconte-moi une histoire de sorcière!» Chut... Ecoutez... Elle résonne encore!» |
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Dans ces huit contes inspirés des folklores russe, français, italien ou d'Afrique du Nord, des sorcières côtoient un diable aux cheveux blancs, une petite sœur plus maline que ses frères, une demoiselle scarabée amoureuse, ou encore un bagada farceur... La fantaisie inimitable de Pierre Gripari s'empare d'histoires d'ici, d'ailleurs et d'autre part, pour le plus grand plaisir de l'imagination! |
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Théorème vivant est le récit de la genèse d'une avancée mathématique. Nous voici emportés dans le quotidien d'un jeune chercheur de talent: un véritable road-trip, de Kyoto à Princeton et de Lyon à Hyderabad, dont Villani tient, au jour le jour, le carnet de bord. Entre des échanges enflammés avec son collaborateur et compagnon de route, quelques refrains de chansons fredonnés au fil des équations et les histoires merveilleuses que ce père de famille raconte à ses enfants, on suit la lente et chaotique élaboration d'un nouveau théorème qui lui vaudra la plus prestigieuse distinction du monde des mathématiques. Aux antipodes de l'ouvrage de vulgarisation scientifique traditionnel, Théorème vivant est un chant passionné qui se lit comme un roman d'aventures, jalonné de portraits de quelques-uns des plus grands noms de l'histoire des mathématiques et parsemé de vertigineuses équations qui exercent sur le lecteur une irrésistible fascination. Avis à tous ceux qui gardent un souvenir cruel de l'étude des fonctions et de la résolutiond'équations à plus d'une inconnue: Théorème vivant vous réconciliera avec cette science dont Cédric Villani sait comme personne, par la grâce de sa passion, transmettre la magie, la beauté et la poésie. |
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L'idée de Sam était folle. Georges l'a suivie. Réfugié grec, metteur en scène, juif en secret, Sam rêvait de monter l'Antigone d'Anouilh sur un champ de bataille au Liban. 1976. Dans ce pays, des hommes en massacraient d'autres. Georges a décidé que le pays du cèdre serait son théâtre. Il a fait le voyage. Contacté les milices, les combattants, tous ceux qui s'affrontaient. Son idée? Jouer Anouilh sur la ligne de front. Créon serait chrétien. Antigone serait palestinienne. Hémon serait Druze. Les Chiites seraient là aussi, et les Chaldéens, et les Arméniens. Il ne demandait à tous qu'une heure de répit, une seule. Ce ne serait pas la paix, juste un instant de grâce. Un accroc dans la guerre. Un éclat de poésie et de fusils baissés. Tous ont accepté. C'était impensable. Et puis Sam est tombé malade. Sur son lit d'agonie, il a fait jurer à Georges de prendre sa suite, d'aller à Beyrouth, de rassembler les acteurs un à un, de les arracher au front et de jouer cette unique représentation. Georges a juré à Sam, son ami, son frère.Il avait fait du théâtre de rue, il allait faire du théâtre de ruines. C'était bouleversant, exaltant, immense, mortel, la guerre. La guerre lui a sauté à la gorge. L'idée de Sam était folle. Et Georges l'a suivie. |
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Le pâturage abandonné de Sasseneire est-il vraiment maudit comme le croient les anciens? Quelques bergers incrédules, pour s'en assurer, décident d'y conduire le troupeau. La montagne leur réserve sa terrible réponse. Dans ce roman qui tient de l'étude de mœurs et de l'épopée tragique, Ramuz, avec virtuosité, passe insensiblement du sourire à l'inquiétude, de l'inquiétude à l'horreur... |
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