|
|
Книги Georges Simenon
|
«Averti par lettre anonyme qu'un meurtre se prépare au domicile de l'avocat Emile Parendon, Maigret obtient de ce dernier l'autorisation de séjourner chez lui. Avec son inépuisable et patiente curiosité envers les êtres, le taciturne commissaire comprend vite tout ce qui sépare l'avocat, physiquement disgracié mais prodigieusement brillant, passionné par le thème de la responsabilité du criminel, et sa femme, grande-bourgeoise éprise de mondanités, qui ne l'empêche plus de chercher un réconfort affectif et moral auprès d'Antoinette, sa secrétaire. Mais qui va tuer qui? La présence de Maigret suffira-t-elle à conjurer le drame? Fascination pour les passions secrètes qui mûrissent derrière la façade des convenances et du quotidien; imminence d'une mort annoncée, de plus en plus obsédante et palpable... Georges Simenon fait jouer ici, pour notre plus grand plaisir, deux des ressorts les plus efficaces de son imaginaire et de son art de romancier».» |
|
Depuis longtemps Maigret surveillait le vieux Palmari, qu'il soupçonnait de diriger un gang de voleurs de bijoux, et sa maîtresse Aline, son seul contact avec l'extérieur depuis qu'il ait perdu l'usage de ses jambes. Et voilà que Palmari est assassiné. Maigret va s'intéresser au représentant Fernand Barillard, ami de la victime et amant d'Aline, à sa femme Mina et au vieux père sourd-muet de celle-ci, Jef Claes. Quels liens et quels conflits ont pu se nouer entre ces personnages? Deux jours d'enquête suffiront au commissaire pour couronner des années de patience. Sans qu'il parvienne toutefois à empêcher un second meurtre... |
|
Quand, plus tard, Maigret penserait à cette enquête-là, ce serait toujours comme à quelque chose d'un peu anormal, s'associant dans son esprit à ces maladies qui ne se déclarent pas franchement, mais commencent par des malaises vagues, des pincements, des symptômes trop bénins pour qu'on accepte d'y prêter attention. II n'y eut, au début, ni plainte à la P.J., ni appel à Police Secours, ni dénonciation anonyme, mais, pour remonter aussi loin que possible, un coup de téléphone banal de Mme Maigret. La pendule de marbre noir, sur la cheminée du bureau, marquait midi moins vingt, il revoyait nettement l'angle des aiguilles sur le cadran. La fenêtre était large ouverte, car on était en juin, et, sous le chaud soleil, Paris avait pris son odeur d'été. |
|
Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. A croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit du quai exactement! Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau. |
|
Paisiblement retiré à Meung-sur-Loire, le commissaire Maigret se laisse convaincre par un tout jeune homme, Jean Maura, de l'accompagner à New York. Maura s'inquiète pour son père, un homme d'affaires d'origine française, qui semble en proie à de graves soucis. Maigret va se trouver aux prises avec une ténébreuse affaire. Le jeune Maura disparaît inexplicablement. Bien des années plus tôt, Maura père a débarqué à New York avec un ami, Daumale, violoniste de son état. Qu'est-ce qui les a séparés? Qu'est devenu l'enfant mis au monde par Jessie, à l'époque la maîtresse de Maura? Un lourd secret expliquerait-il que l'homme d'affaires soit victime d'un chantage? L'affaire sera élucidée, mais le commissaire, sur le bateau qui le ramène en France, se demandera ce qu'il est allé faire, au juste, dans la métropole américaine qui ne l'a guère emballé... |
|
«- Vous étiez sur le seuil de votre établissement? — Oui, mon commissaire. C'était inutile de le reprendre. Quatre ou cinq fois, Maigret avait essayé de lui faire dire «monsieur le commissaire». Quelle importance cela avait-il? Quelle importance avait tout ceci? — Une voiture grise, de grand sport, s'est arrêtée un instant et un homme en est descendu, presque en voltige, c'est bien ce que vous avez déclaré? — Oui, mon commissaire. — Pour entrer dans votre boîte, il a dû passer tout contre vous et il vous a même légèrement bousculé. Or, au-dessus de la porte, il existe une enseigne lumineuse au néon. — Elle est violette. mon commissaire. — Et alors? — Alors rien. — C'est parce que votre enseigne est violette que vous êtes incapable de reconnaître l'individu qui, un instant plus tard, écartant la portière de velours, a vidé son revolver sur votre barman?» |
|
Il y a le Paris de l'opulence et des raffinements délicats. Il y a celui des petits matins blêmes et des couples éreintés. Prosper Donge, employé d'un palace situé sur les Champs-Elysées, trouve de bon matin le cadavre d'une cliente tassé dans l'une des quatre-vingt-douze armoires métalliques du vestiaire. Cette jeune Américaine aurait été étranglée alors que le mari était absent pour affaires. Que faisait-elle là? Maigret découvre alors pour les besoins de l'enquête un monde à part fait de coulisses et de pièces cachées; un monde avec ses codes et ses drames où s'affairent des anonymes et où la richesse extrême côtoie la précarité, la fatigue et le travail de ceux qui, dans l'ombre, servent, regardent, ressentent et n'en pensent pas moins... |
|
Maigret s'en veut. Il aurait dû savoir. Elle lui avait pourtant demandé de l'aide. Cécile venait chaque matin, les derniers temps, l'attendre dans l'antichambre de son bureau de la P. J., à tel point que ses collègues jasaient et se moquaient de lui. Elle attendait, espérait, racontait à nouveau que quelqu'un, chez sa tante, entrait sans laisser de traces. Visitait... Maigret était occupé. Un gang de Polonais. Les affaires courantes... Il aurait dû savoir. |
|
N'ayant trouvé d'autre consolation que le vin depuis que sa femme l'a quitté, l'avocat Hector Loursat a cessé de plaider. Il vit à Moulins, dans une grande maison aux trois quarts inhabitée, avec sa fille Nicole qu'il n'aime pas. Un soir, tout son univers bascule: il découvre un inconnu qui vient d'être assassiné. C'est la révélation de toute la vie secrète de Nicole... |
|
«C'étaient des hommes gourmands d'une vie plus large, plus libre, plus belle, et qui n'ont pas hésité à tout quitter pour tenter l'aventure. Autrement dit, c'étaient, dans le meilleur sens du mot, des aventuriers. Si j'en crois les livres, il en est qui ont réussi. Eh bien, C'est peut-être de la malchance, mais je n'ai guère rencontré que le reste, les autres, ceux qui n'ont pas réussi, qui ne sont devenus ni des héros, ni des saints, pas même des millionnaires ou des rentiers. Les ratés de l'aventure, si vous voulez».» |
|
«Demain, à cinq heures de relevée, je tuerai la voyante. Signé: Picpus». Qui est ce Picpus? Quelle voyante? Pourquoi ce crime invraisemblable et sans mobile annoncé? Maigret, qui a fait établir une surveillance très large au risque d'être ridicule, en arrive, pour la première fois de sa carrière, à souhaiter que le meurtre ait bien lieu. Ce qui arrive en effet. Une Mlle Jeanne est poignardée chez elle dans son boudoir. Dans la cuisine mitoyenne est enfermé à clef un vieil homme en pardessus, calmement assis sur une chaise. Il attend. Il semble n'avoir rien vu et pleure doucement à la nouvelle du drame.»Jamais devant un homme [Maigret] n'a eu une telle impression de mystère», écrit Simenon.» |
|
Pourquoi remettre en état la Marie-Galante, vieille goélette abandonnée dans le port de Fécamp? Pourquoi lui faire prendre le large en pleine nuit comme un vaisseau fantôme? Qui est la femme dont on a retrouvé le corps dans le réservoir? Et qui l'a tuée? Autant de questions auxquelles doit répondre G.7, pour sa première enquête comme détective privé. Mais un vilain rhume le cloue au lit! Une courte histoire pour découvrir l'atmosphère, l'humour et les personnages hauts en couleur de Simenon, un des maîtres du roman policier. |
|
– Qui est-ce?… – Je ne sais pas! C’est la première fois qu’il vient, dit Adèle en exhalant la fumée de sa cigarette. Et elle décroisa paresseusement les jambes, tapota ses cheveux sur les tempes, plongea le regard dans un des miroirs tapissant la salle pour s’assurer que son maquillage n’était pas défait. Elle était assise sur une banquette de velours grenat, en face d’une table supportant trois verres de porto. Elle avait un jeune homme à sa gauche, un jeune homme à droite. – Vous permettez, mes petits?… Elle leur adressa un sourire gentil, confidentiel, se leva et, balançant les hanches, traversa la salle pour s’approcher de la table du nouvel arrivant. Les quatre musiciens du jour, sur un signe du patron, ajoutaient leur voix à celle des instruments. Un seul couple dansait: une femme attachée à la maison et le danseur professionnel. |
|
Dieudonné Ferchaux, vieil homme tyrannique, engage comme secrétaire Michel Maudet, un garçon famélique et avide de vivre. Entre les deux hommes se tissent des liens étroits et ambigus où se mêlent haine et admiration. Traqués par la police, ils fuient à travers l'Amérique du Sud... |
|
Tombé en disgrâce sans trop savoir pourquoi, Maigret a été nommé en Vendée où il s'ennuie. Un jour pourtant, un douanier qu'il connaît lui envoie sa femme pour signaler la présence d'un cadavre dans la maison de leur voisin, un ancien juge en retraite. Maigret arrive dans un village de pêcheurs méfiants, obéissant à ses propres règles et faisant front devant l'étranger. Ce que Maigret va découvrir à force de patience dépasse le simple fait divers. Le juge ne nie pas. Il y avait bien un mort chez lui dont il a voulu se débarrasser à la faveur de la marée. S'il n'avait jamais vu la victime et ne sait pas comment ni pourquoi l'inconnu est venu se faire tuer chez lui, le petit homme, remarquable de calme et de distinction, a bien d'autres choses à raconter... |
|
Anarchiste, exilé à Bruxelles pour échapper à l'armée française, Pierre Chave apprend que le petit Robert, son protégé, s'apprête à faire sauter une usine à Courbevoie. Faisant fi de toute prudence, il se précipite à Paris pour empêcher l'attentat. Commence alors une chasse à l'homme qui ne finira que lorsqu'il tiendra la bombe entre ses mains... |
|
Quand, à trente-cinq ans, le docteur Mahé perd sa mère qui a toujours tout choisi pour lui, il décide de changer de vie, de vivre sans effort, et de retrouver à Porquerolles une adolescente maigre dont l'image hante ses nuits. Cet homme frustré d'autorité a une idée fixe: se faire aimer d'une petite pauvresse qui lui devrait tout. |
|