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Gallimard-Folio
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«Des naufragés jetés par la tempête dans l'île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d'échanger leurs conditions: de maître, Iphicrate devient l'esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l'esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d'usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des cœurs peut rendre l'inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l'égalité des âmes. Cette transformation est l'œuvre d'Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. «L'île des Esclaves», comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.» |
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Pourquoi remettre en état la Marie-Galante, vieille goélette abandonnée dans le port de Fécamp? Pourquoi lui faire prendre le large en pleine nuit comme un vaisseau fantôme? Qui est la femme dont on a retrouvé le corps dans le réservoir? Et qui l'a tuée? Autant de questions auxquelles doit répondre G.7, pour sa première enquête comme détective privé. Mais un vilain rhume le cloue au lit! Une courte histoire pour découvrir l'atmosphère, l'humour et les personnages hauts en couleur de Simenon, un des maîtres du roman policier. |
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La poésie lyrique est tantôt chant exalté, tantôt plainte mélancolique. Réunissant des poèmes du Moyen Age à nos jours, cette anthologie donne à lire l'amour et la mort, la douceur et la douleur de vivre. |
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Serge Merkine, acteur qui court le cachet et écrivain à ses heures, est d’une jalousie maladive. Quand il se rend compte qu’il a été piégé par les apparences, il est déjà trop tard: il a tué celui qu’il croyait être l’amant de sa femme, Mathilde... En réalité, Méryl, la victime, n’était que son patron, un couturier de renom, avec qui elle préparait dans le plus grand secret une nouvelle collection révolutionnaire. De mari bafoué, Serge se retrouve vulgaire assassin traqué par la police. L’ironie du sort veut que Les Amours, le roman qu’il a écrit anonymement, soit récompensé par un prestigieux prix littéraire. Mathilde le presse de se faire connaître, mais Serge élude. La jeune femme trouve la mort dans un accident de voiture, tandis que Serge est grièvement blessé. A son réveil, il découvre qu’un autre a revendiqué la paternité du roman. Quelle n’est pas sa surprise lorsque ce «romancier à succès» le contacte pour lui demander de l’aider à en écrire l’adaptation cinématographique... |
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Raoul Duval, kinésithérapeute à Cannes, masse toute la journée des femmes fortunées aux chairs flasques... Marié à la riche Véronique, il ne la supporte plus. Alors qu’elle le menace de divorcer, il reçoit un appel d’un notaire qui lui annonce qu’il est le fils biologique d’un Américain qui vient de mourir en lui laissant un important héritage. Raoul, marié en communauté, se demande alors comment éviter de partager son héritage lorsque la police lui apprend que sa femme vient d’avoir un très grave accident de voiture près d’Amboise. Raoul se précipite à l’hôpital pour découvrir que la femme qui gît sur le lit d’hôpital n’est pas Véronique. Il ne dévoile pourtant pas la supercherie et décide de prendre soin d’elle. Peu à peu, il tombe amoureux d’elle et commence à vouloir comprendre pourquoi elle s’est fait passer pour sa femme. Il découvre que les deux femmes se connaissaient très bien et qu’il était au centre d’une incroyable machination afin de le dépouiller de son héritage... |
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««Chaque fois que Vronski lui adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d'Anna, un sourire entrouvrait ses lèvres; et, si désireuse qu'elle parût de la refouler, son allégresse éclatait en signes manifestes. «Et lui?» pensa Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait comme un miroir l'exaltation qu'elle venait de lire sur celui d'Anna».» |
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Qui pourrait croire que derrière cette paisible ménagère, si tendre et si attentionnée avec son mari, se cache une terrible meurtrière? Et cette logeuse débordante d'amabilité et de gentillesse, comment ne pas lui faire confiance? Mais attention! Les apparences sont parfois trompeuses... Voici quatre histoires à l'humour plutôt macabre dont la lecture vous fera frémir! Rires et grincements de dents... Roald Dahl est un maître incontesté dans l'art du suspense et du frisson. Emotions assurées! |
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Raskolnikov se mit à trembler de tout son corps comme un homme frappé d'un coup terrible. Mais... alors... qui... est l'assassin? Balbutia-t-il d'une voix entrecoupée. Porphyre Petrovitch se renversa sur sa chaise, de l'air d'un homme stupéfait par une question abracadabrante. — Comment, qui est l'assassin? répéta-t-il comme s'il n'en pouvait croire ses oreilles, mais c'est vous. |
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«Il y a quelques années vivait sur une de ses terres un seigneur russe de vieille famille, Cyrille Petrovitch Troïekourov. Sa richesse, sa haute naissance et ses relations lui donnaient un grand poids dans les provinces où se trouvaient ses biens. Les voisins étaient heureux de contenter ses moindres fantaisies; son seul nom faisait trembler les fonctionnaires du chef-lieu. Les occupations de tous les jours de Troïekourov consistaient en tournées à travers ses vastes propriétés, en festins prolongés et en facéties chaque jour inventées à cette occasion, et dont la victime était habituellement quelque nouvelle connaissance; encore de vieux amis même n'y échappaient-ils pas toujours, à l'exception d'un seul, Andreï Gavrilovitch Doubrovski». |
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«Le narrateur rencontre, dans un autobus, un jeune homme au long cou, coiffé d'un chapeau orné d'une tresse au lieu de ruban. Le jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur rencontre le même jeune homme en grande conversation avec un ami qui lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus. Cette brève histoire est racontée quatre-vingt-dix-neuf fois, de quatre-vingt-dix-neuf manières différentes. Mise en image, portée sur la scène des cabarets, elle a connu une fortune extraordinaire. «Exercices de style» est un des livres les plus populaires de Queneau.» |
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«Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question: où va-t-on?» Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même «l'innocence m'aime» et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.» |
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Nous sommes en 1773: en route pour un fortin perdu au milieu de la steppe, où il doit faire ses premières armes d'officier, Piotr Griniov voit surgir de la tempête de neige un vagabond dans lequel il reconnaîtra bientôt l'usurpateur Pougatchov. Les aventures alors s'enchaînent. Dans ce premier roman qui est l'un de ses derniers chefs-d'œuvre, et qui ouvre l'âge d'or de la prose russe du XIXe siècle, Pouchkine a réussi à camper, à travers un roman d'amour à l'ancienne mode, un tableau plein de saveur de la société russe de la fin du XVIIIe siècle, et surtout à mettre en scène une relation paradoxale, mais symbolique, entre un représentant de l'élite européanisée de la nouvelle Russie et un homme du peuple incarnant l'élément national turbulent dont il est, bon gré mal gré, l'héritier. |
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«Quand je vais vers les gens, il me semble que je suis le plus vil de tous, et que tout le monde me prend pour un bouffon; alors je me dis: «Faisons le bouffon, je ne crains pas votre opinion, car vous êtes tous, jusqu'au dernier, plus vils que moi!» Voilà pourquoi je suis bouffon, par honte, éminent père, par honte. Ce n'est que par timidité que je fais le crâne. Car si j'étais sûr, en entrant, que tous m'accueillent comme un être sympathique et raisonnable, Dieu, que je serais bon! «Le roman le plus imposant qu'on ait jamais écrit».» |
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Des exercices simples et ludiques pour progresser à son rythme, à la maison ou en vacances, sur le programme de graphisme-écriture de la petite section. Graphisme pour tenir correctement différents types de crayons, s'entraîner à tracer des lignes diverses, rectilignes ou courbes, colorier correctement. • Des devinettes pour les petits curieux conçues en lien avec les livres de la collection Mes premières découvertes. Ecriture pour reconnaître les premières lettres, écrire des lettres simples en capitales d'imprimerie • Des conseils pour les adultes afin de mieux comprendre l'objectif pédagogique de chaque activité. |
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«Je sais parfaitement que la plupart des jeunes femmes aujourd'hui refuseraient de vivre en appartement avec un python de deux mètres vingt qui n'aime rien tant que de s'enrouler affectueusement autour de vous, des pieds à la tête. Mais il se trouve que Mlle Dreyfus est une Noire de la Guyane française, comme son nom l'indique. J'ai lu tout ce qu'on peut lire sur la Guyane quand on est amoureux et j'ai appris qu'il y a cinquante-deux familles noires qui ont adopté ce nom, à cause de la gloire nationale et dur racisme aux armées en 1905. Comme ça, personne n'ose les toucher».» |
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«- Couchez-vous! cria l'aide de camp en se jetant à terre. Le prince André, debout, hésitait. La grenade fumante tournait comme une toupie entre lui et l'aide de camp, à la limite de la prairie et du champ, près d'une touffe d'armoise. «Est-ce vraiment la mort? se dit le prince André en considérant d'un regard neuf, envieux, l'herbe, l'armoise et le filet de fumée qui s'élevait de la balle noire tourbillonnante. je ne veux pas, je ne veux pas mourir, j'aime la vie, j'aime cette herbe, cette terre et l'air»...» |
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L'Angleterre a connu, cent quarante ans avant la France, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes. Victor Hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de Gwynplaine, l'Homme qui Rit. A la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. C'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. On a cru pouvoir, à son propos, citer Freud et le surréalisme. Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'Ursus, les machinations du traître Barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'Hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie. |
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Mais où est donc Pierre Lapin? Suivez Pierre Lapin dans une folle aventure à travers le jardin de Monsieur MacGregor. De superbes rabats à redécouvrir sur chaque page; pour apprendre à reconnaître les mots, les couleurs et les chiffres; pour s'amuser pendant des heures avec Pierre Lapin et ses amis! |
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