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Gallimard-Folio
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Des exercices simples et ludiques pour progresser à son rythme, à la maison ou en vacances, sur tout le programme de la petite section. |
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Empruntant son sujet aux tragiques mystères des maisons d'Autriche et de Bavière, Cocteau met face à face une reine, veuve, vierge et déjà virtuellement morte, et son assassin, un jeune poète anarchiste venu pour la tuer, et qui est pour elle la mort qu'elle attend. Leur destin est donc scellé d'avance. Mais il se trouve que l'assassin est le sosie du roi tant aimé, et il ne veut tuer la reine que parce qu'il l'a de loin depuis toujours aimée... |
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«Mademoiselle Albertine est partie»! Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots: «Mademoiselle Albertine est partie» venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.» |
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Aurélien tombe amoureux de Bérénice Morel qui, de sa province, est venue passer quelques jours à Paris. Puis les circonstances de la vie éloignent Aurélien et Bérénice, sans que cesse leur amour, mais aussi sans que leur amour puisse exister vraiment. En 1940, mobilisé, Aurélien rencontre Bérénice, une Bérénice en laquelle la femme nouvelle tente de naître. Mais quelques heures plus tard, elle est tuée par les Allemands, à côté d'Aurélien, en voiture. |
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Jeune premier plus si jeune ayant connu succès public au cinéma cherche rôle aux côtés actrice célèbre. Présent signe particulier mais demande être jugé sur pièce Metteurs en scène franco-français s'abstenir. |
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«Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l'improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l'Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu'Italo Calvino appelait «le plus beau roman du monde». Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d'amour enfermées dans une petite ville d'Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les «paysages sublimes», le paradoxe d'un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l'humour. Toute la littérature française en un volume.» |
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«Le premier grand roman de Balzac. La Vendée dressée contre la Révolution, un ensemble de tableaux d'histoire brossés avec une ampleur épique, la verve de Dumas, la lucidité, le regard de voyant de Michelet. «Les Chouans, écrit Pierre Gascar, c'est le peuple défiguré, dénaturé par des siècles de superstition, habilement conduit par ses maîtres au mépris de soi, à l'ivresse de la servitude», mais c'est aussi un des plus beaux romans de l'amour fou». Ou, comme l'écrivait Balzac lui-même à Mme Hanska: «Je comprends ce qui vous a fait vouer une espèce de culte à ce livre. La passion y est sublime. Le pays et la guerre y sont dépeints avec un bonheur qui m'a surpris. Je suis content».» |
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Février 1349. Un rat moribond vient choir dans l'immense chaudron d'une daube mijotant pour les festivités de Mardi gras: c'est le début de la Peste noire à Manosque.. |
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«Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. La France n'est réellement elle-même qu'au premier rang. Notre pays, tel qu'il est, parmi les autres, tels qu'ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur». Entré dans la légende le 18 juin 1940 en appelant les Français à dire non à la fatalité, Charles de Gaulle (1890-1970) est un des géants de notre Histoire. Fondateur de la Ve République, il a laissé au pays des institutions toujours en place et marqué notre politique étrangère d'actes fondamentaux. Voici l'épopée vraie de cet homme exceptionnel, le type même de ces grands personnages à présent disparus, totalement dévoués à la grandeur de la Nation et fervents défenseurs de la raison d'État. |
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Au début du XXe siècle, dans un Paris frappé par des attentats anarchistes, un jeune prêtre se déclare capable de converser avec les défunts et ne tarde pas à affronter une célébrité qui le propulse en première page des journaux, affublé du titre de «Saint-Joseph-des-Morts». Mais Joseph, en secret, rêve de bâtir une cosmologie des enfers. Il y découvrira les complots des véritables maîtres de Paris, par-dessus les machinations des bolcheviques de Lénine et les trafics de la mystérieuse «pègre de Montreuil». |
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«La Magellanie, un territoire situé en Terre de Feu, à l'extrême sud du continent américain. Un dédale d'îlots et de récifs balayés par les vents. C'est le domaine du Kaw-djer, un être énigmatique qui a fui la compagnie des hommes par amour de la liberté. La Magellanie, c'est aussi la terre des naufrages. Une nuit de 1881, un quatre-mâts où ont pris place un millier d'immigrants menace de se briser sur les récifs. Le Kaw-djer décide de leur venir en aide. Il ignore qu'il va devoir affronter, pire que les éléments déchaînés, la violence, la jalousie et l'ingratitude humaine... Ce roman «réécrit» par Michel, le fils de Jules Verne, paraît en 1909 sous le titre «Les naufragés du Jonathan». Les archives de l'éditeur Hetzel permettent de découvrir aujourd'hui, dans sa version initiale, l'un des ultimes chefs-d'œuvre du grand écrivain, tout à la fois roman d'aventures et parabole philosophique et politique.» |
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Dans ce roman étrange et fascinant, chaque personnage est peut-être le fruit du délire des autres. Mais qui rêve qui? Il y a Jean Danthès, ambassadeur de France à Rome, inconsolable de la disparition et de l'avilissement de l'Europe, la vraie, celle du XVIIIe siècle, que l'on appelait l'Europe des Lumières. Il y a Malwina von Leyden, aventurière de classe et magicienne, qui promène à travers les siècles sa distinction de maquerelle viennoise. Malwina prétend avoir connu les Médicis, Louis II de Bavière, Nostradamus, Leibniz et Choderlos de Laclos. Il y a le comte d'Alvilla, vieux bandit, le baron von Putz zu Sterne, un peu fantôme, image dérisoire du Destin. Quelles machinations ces personnages surgis de quelque palais baroque où l'Histoire les tenait en réserve vont-ils perpétrer contre le trop idéaliste et romantique ambassadeur Jean Danthès? jusqu'à la dernière ligne, ce roman envoûtant comme un sortilège nous pose ses énigmes et nous invite — à travers sa fable brillante — à méditer sur le passé, le présent et l'avenir de l'Europe, c'est-à-dire les nôtres. |
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«Elle ouvre les yeux. Elle le voit, elle le regarde. Il se rapproche d'elle. Il s'arrête.Il demande: — Qu'est-ce que vous faites là... il va faire nuit.Elle dit qu'elle regarde: — Je regarde.Elle montre devant elle la mer, la plage, la ville blanche derrière la plage, et l'homme, qui marche le long de la mer.Elle dit: Ici c'est S. Thala jusqu'à la rivière. Et après la rivière c'est encore S. Thala». |
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«- Qu'est-ce que ça veut dire aimer? — Je l'ai lu dans un livre, dit Laure. — À la maison, depuis que je suis né, personne, tu entends bien? personne n'a jamais prononcé ce mot. Le mot aimer et le mot tendresse n'ont jamais fait souche ici. Le bonheur, ajouta le grand-père, c'est une distraction de riches». Voici ce qu'on pense du sentiment à Eourres quand Laure naît. Cette phrase du livre est comme une fiche d'état civil pour Laure qui pèse sept cent cinquante grammes à sa naissance. Pas plus qu'Eourres on ne peut l'inventer parce que seul ce pays pouvait permettre cette naissance. Il est impossible de concevoir, si on ne les a pas vus, ces montagnes, cette géologie démentielle, ce chaos de la fin des temps ou de leur début. Songez au silence, à l'isolement, mais songez à l'obstination de Laure qui à trois ans demande à apprendre à lire et à six conduit le troupeau. Songez à cette petite fille perdue dans ce pays sans grâce qui veut échapper non pas à sa condition mais à son ignorance de la vie. Songez à tout ce qu'elle va devoir braver si elle y parvient. P.M.» |
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Ils devaient partir en vacances dans le Sud. La maladie subite de leur fils en décide tout autrement. Le père, médecin, veille sur l'enfant et, tandis qu'il reste à son chevet, lui reviennent en mémoire des souvenirs enfouis... Une histoire, dans sa jeunesse, d'un oncle disparu du jour au lendemain après être passé à la ferme que tenaient ses parents. La mère s'y trouvait seule. L'enfant, dans la maison, n'avait rien vu à l'époque. Il avait trouvé plus tard, sur un tas de débris utilisé par le père, loin dans la campagne, des traces du disparu. La venue des gendarmes, pour lui qui n'avait qu'un regard de gosse, s'était pourtant teintée de la couleur du non-dit. La mère avait arrangé une vérité. Cette dernière avait par la suite décidé de sa vie... |
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Dans toute l'Amérique centrale, et aussi dans les Andes, les hommes se maintiennent en vie en se nourrissant de substances hallucinogènes. On les appelle les «mangeurs d'étoiles». Il y a plusieurs siècles, deux moines franciscains, Motolinia et Sahagun, décrivaient déjà cette pratique dans leur histoire des Aztèques. Au milieu des volcans d'essence infernale, dans une Amérique latine en pleine mutation, ce roman picaresque et poétique peint une humanité qui semble faite de saltimbanques. Ils gravitent autour d'une héroïne déchue, qui se détruit à force d'idéalisme. À chacun son étoile selon sa faim. |
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«Un beau matin, l'envie m'a pris d'écrire une variation autour du mot «merci». J'ai donc imaginé le monologue d'un lauréat primé pour l'ensemble de son œuvre et contraint aux remerciements officiels, le pauvre. Or, voilà que deux ans plus tard, je me retrouve dans un théâtre, seul en scène, à devoir dire moi-même ce monologue! Ce n'est pas mon emploi, je n'ai jamais voulu faire l'acteur: j'ai failli en mourir de peur. On trouvera ici le récit de cette aventure théâtrale. Titre Mes italiennes. On y trouvera aussi la réédition de Merci et le texte tel que je l'ai adapté pour le jouer, sous la houlette de Jean-Michel Ribes. D. P.» |
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Nous sommes au Havre. Un négociant part refaire sa fortune dans les mers du Sud en laissant derrière lui la plus exquise des filles, Modeste Mignon. Modeste entretient une correspondance avec un écrivain célèbre, Canalis, poète élégiaque et carriériste bigot, à travers lequel Balzac ne s'est pas gêné pour décocher quelques traits à Lamartine et Vigny. Mais c'est le secrétaire de Canalis, Ernest de la Brière, qui répond aux lettres et devient amoureux fou de Modeste. La supercherie est découverte au moment où le père de la jeune fille revient des Indes, fortune faite et plus que faite. Alléché par la dot, Canalis se précipite au Havre, emmenant Ernest avec lui. Cela fait deux prétendants et il y en aura même un troisième: un duc, car Balzac a toujours un duc en réserve dans les manches de son froc. Lequel des trois va l'emporter? |
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Les contes de Le Clézio, qui semblent nés du rêve et du recueillement, nous parlent pourtant de notre époque. Venu d'ailleurs, Mondo le petit garçon qui passe, Lullaby la voyageuse, Jon, Juba le sage, Daniel Sindbad qui n'a jamais vu la mer, Alia, Petite Croix, et tant d'autres, nous sont délégués comme autant d'enfants-fées. Ils nous guident. Ils nous forcent à traverser les tristes opacités d'un univers où l'espoir se meurt. Ils nous fascinent par leur volonté tranquille, souveraine, accordée au silence des éléments retrouvés. Ils nous restituent la cadence limpide du souffle, clé de notre âme. |
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