|
|
Книги издательства «Gallimard-Folio»
|
Je me sens coupable, dit-il. Je me suis repos? b?tement sur les bons sentiments que cette fille me porte, mais ce n'est pas d'une moche petite tentative de s?duction qu'il s'agissait. Nous voulions b?tir un vrai trio, une vie ? trois bien ?quilibr?e ou personne ne se serait sacrifi?: c'?tait peut-?tre une gageure, mais au moins ?a m?ritait d'?tre essay?! Tandis que si Xavi?re se conduit comme une petite garce jalouse, si tu es une pauvre victime pendant que je m'amuse ? faire le joli c?ur, notre histoire devient ignoble. |
|
«Comme tu tiens ? ta puret?, mon petit gars! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur! A quoi cela servira-t-il et pourquoi viens-tu parmi nous? La puret?, c'est une id?e de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez pr?texte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j'ai les mains sales. Jusqu'aux coudes. Je la ai plong?es dans la merde et dans le sang». Cr??e en 1948 au th??tre Antoine par Fran?ois P?rier et Andr? Luguet, Les mains sales, pi?ce sur l'engagement politique, est une des ?uvres th??trales les plus retentissantes de l'auteur de Huis clos, des Mouches, de La putain respectueuse, des S?questr?s d'Altona, du Diable et le bon Dieu.» |
|
«L'histoire d'un immeuble dans le Paris embelli, polic?, moralis?, rentabilis? par la r?volution hausmannienne. Le propri?taire, les locataires, le terrible concierge, des employ?s «r?sign?s comme des chevaux de man?ge», un architecte qui trompe sa femme, deux ou trois femmes hyst?riques, des gamines vicieuses, des «troupeaux de demoiselles ? marier», des th?s musicaux: pas de drame mais la m?nagerie sociale d'une ?poque au grand complet, «la pourriture d'une maison bourgeoise, des caves au grenier». Et, derri?re le d?cor «Beaux-Arts» de la fa?ade, le trou infect de la cour o? la «rancune de la domesticit?» vomit «les ordures cach?es des familles». «Toutes les baraques se ressemblent, conclut l'une des bonnes. C'est cochon et compagnie».» |
|
Mme de Cl?ves prit un flambeau et s'en alla, proche d'une grande table, vis-?-vis du tableau du si?ge de Metz, o? ?tait le portrait de M. de Nemours; elle s'assit et se mit ? regarder ce portrait avec une attention et une r?verie que la passion seule peut donner. On ne peut exprimer ce que sentit M. de Nemours dans ce moment. Voir au milieu de la nuit, dans le plus beau lieu du monde, une personne qu'il adorait, la voir sans qu'elle s?t qu'il la voyait, et la voir tout occup?e de choses qui avaient du rapport ? lui et ? la passion qu'elle lui cachait, c'est ce qui n'a jamais ?t? go?t? ni imagin? par nul autre amant. |
|
Je pouvais, mettre ma main dans sa main, sur son ?paule, sur sa joue, Albertine continuait de dormir. Je pouvais prendre sa t?te, la renverser, la poser contre mes l?vres, entourer mon cou de ses bras, elle continuait ? dormir comme une montre qui ne s'arr?te pas, comme une b?te qui continue de vivre quelque position qu'on lui donne, comme une plante grimpante, un volubilis qui continue de pousser ses branches quelque appui qu'on lui donne. Seul son souffle ?tait modifi? par chacun de mes attouchements, comme si elle e?t ?t? un instrument dont j'eusse jou? et ? qui je faisais ex?cuter des modulations en tirant de l'une puis de l'autre de ses cordes, des notes diff?rentes. |
|
«Comment un riche Flamand se prend de passion pour la chimie et l'alchimie et veut d?couvrir le secret de l'Absolu, c'est-?-dire de l'unit? de la mati?re. Comment ce sombre g?nie ruine sa famille. Comment la science rend fou et comment Balthazar Cla?s croit d?couvrir dans ses derniers instants, et sans pouvoir le communiquer, le secret auquel il a sacrifi? ses biens, ses proches et sa vie. De tous les romans de Balzac, aucun ne justifie mieux le mot de Baudelaire: «j'ai maintes fois ?t? ?tonn? que la grande gloire de Balzac f?t de passer pour un observateur; il m'avait toujours sembl? que son principal m?rite ?tait d'?tre visionnaire et visionnaire passionn?». La Recherche de l'Absolu est aussi l'une des ?uvres les plus somptueusement pittoresques de Balzac, v?ritable tableau flamand que balaient les ombres de Rembrandt.» |
|
«Balzac ? la recherche du myst?re et du culte qui est au centre de La Com?die Humaine: «Depuis quelques mois, d'Arthez ?tait l'objet de railleries de Blondet et de Rastignac qui lui reprochaient de ne conna?tre ni le monde ni les femmes. L'amour, r?duit ? ce que faisait la Nature, ?tait ? leurs yeux la plus sotte chose du monde. L'une des gloires de la Soci?t?, c'est d'avoir cr?? la femme l? o? la Nature avait fait une femelle; d'avoir cr?? la perp?tuit? du d?sir o? la Nature n'a pens? que la perp?tuit? de l'Esp?ce. D'Arthez connaissait peut-?tre la femme, mais il ignorait la divinit?». (Les Secrets de la princesse de Cadigan).» |
|
«Rien ne vous pr?pare ? l'Ouest», dit le narrateur, l'?tudiant ?tranger de Philippe Labro, parti travailler tout un ?t? dans les montagnes du Colorado. Pour atteindre ce territoire irr?el et sauvage, il est d'abord confront? au peuple de la «route». Il rencontre Amy, la fille Clarke, aux cheveux fous, qui exhalent des senteurs de fleurs s?ch?es — la libert? m?me. Il vivra avec elle un grand amour, fulgurant, dont le souvenir ne cessera de le hanter. Dans l'Ouest, c'est un autre monde, celui d'hommes porteurs de myst?re: Bill, colosse imp?n?trable, recherch? par d'?tranges motards; Dick, et son regard insens? de cascadeur; Mack, qui l'initie aux secrets de la for?t. Au terme de cette aventure initiatique, qu'est devenu le jeune homme ignorant, apeur?, assoiff? de vivre et de savoir qui se faisait appeler Frenchy?» |
|
«Seulement, ce soir-l?, il ne fumait pas un cigare: il fumait une cartouche de dynamite. Ce que Delphine et Saucisse regard?rent comme d'habitude, la petite brise, le petit fanal de voiture, c'?tait le gr?sillement de la m?che. Et il y eut, au fond du jardin, l'?norme ?claboussement d'or qui ?claira la nuit pendant une seconde. C'?tait la t?te de Langlois qui prenait, enfin, les dimensions de l'univers. Qui a dit: «Un roi sans divertissement est un homme plein de mis?res «?» |
|
«Deux femmes, Cl?mentine et Marie. Deux mariages, deux ?poux, charmants, convenables, vivant l'amour ? la petite semaine et «soign?s comme une petite ma?tresse». Deux femmes, deux mariages, deux ?poux et, bien s?r, deux amants, vigoureux comme des tigres, de «chevelure inculte» et de regard «napol?onien». Deux amants? En fait un seul, Balzac lui-m?me, prodigieux narcisse et visionnaire amoureux qui ?voque ici une de ses conqu?tes et «r?cup?re» un de ses plus cuisants ?checs amoureux, toutes les femmes ne lui ayant pas dit, comme Mme de Berny: «dieu didi on t'aime quand m?me... malgr? la corde qui te manque». Et tous les personnages qui apparaissent dans Une fille d'Eve et deviendront les mar?chaux et les grognards de la Grande Arm?e balzacienne font de ce roman le laboratoire central de La Com?die humaine.» |
|
«Je suis tomb? sur la vieille coupure de journal qui datait de l'hiver o? Ingrid avait rencontr? Riguaud. C'?tait Ingrid qui me l'avait donn?e la derni?re fois que je l'avais vue. Pendant le d?ner, elle avait commenc? ? me parler de toute cette ?poque, et elle avait sorti de son sac un portefeuille en crocodile, et de ce portefeuille la coupure de journal soigneusement pli?e, qu'elle avait gard?e sur elle pendant toutes ces ann?es. Je me souviens qu'elle s'?tait tue ? ce moment-l? et que son regard prenait une dr?le d'expression, comme si elle voulait me transmettre un fardeau qui lui avait pes? depuis longtemps ou qu'elle devinait que moi aussi, plus tard, je partirais ? sa recherche. C'?tait un tout petit entrefilet parmi les autres annonces, les demandes et les offres d'emplois, la rubrique des transactions immobili?res et commerciales: «On recherche une jeune fille, Ingrid Teyrsen, seize ans, 1,60m, visage ovale, yeux gris, manteau sport brun, pull-over bleu clair, jupe et chapeau beiges, chaussures sport noires. Adresser toutes indications ? M. Teyrsen, 39 bis boulevard Ornano, Paris».» |
|
De Gentil coquelicot à Bella Ciao, ce livre rassemble plus de 200 chansons de France et d'ailleurs. Chacune est joyeusement illustrée et présentée dans sa version originale et intégrale avec sa partition, sa traduction et des commentaires. Un livre à emporter partout pour chanter en famille ou entre amis! |
|
Un livre pour s'émerveiller devant un spectacle de la nature au fil des jours et des saisons. La fascination de découvrir, le plaisir des surprises, grâce à un florilège d'effets magiques aussi simples qu'efficaces. Pages transparentes, rabats, volets, tirettes, gaufrages, matières à toucher. |
|
Créations originales ou reprises de chansons traditionnelles, Gallimard Jeunesse Musique a rassemblé ses plus beaux succès. Des voix d'enfants, des voix d'adultes et des instruments multicolores... 1) Savez-vous planter les choux? 2) Dans la forêt lointaine. 3) Le petit bonhomme de chemin. 4) As-tu vu le loup là? 5) Bonjour ma cousine. 6) La maman des poissons. 7) Cha cha cha des thons. 8) Les beaux yeux. 9) Mon arbre à chansons. 10) Lundi de bon matin. 11) Tuip toup toudoup. 12) Les Hippopotames. 13) J'aime la galette. 14) Ma dent de lait. 15) Elle joue du ukulélé. 16) Il était une fermière. 17) Papa mon baiser. |
|
De la place Rouge au Bolchoï, du Kremlin à la galerie Tretiakov, de la maison-musée Tolstoï aux gratte-ciel staliniens, la capitale russe se déploie en un clin d'oeil avec un guide pas comme les autres. Un concept unique: une carte dépliable par quartier, pour se repérer immédiatement. Les 10 incontournables de la ville et 10 idées pour vivre à l'heure de Moscou. 60 sites, musées et monuments à découvrir, localisés sur les cartes. 150 adresses (restaurants, cafés, bars, boutiques, théâtres, etc.) testées et chroniquées par des auteurs-voyageurs. Une sélection d'hôtels par gamme de prix. Toutes les informations pratiques indispensables. |
|
Une encyclopédie pleine à craquer d'images et d'informations sur tous les sujets: nature, corps humain, sciences et technologies, espace, Terre, pays et peuples, histoire, art et culture. Un beau livre étonnant qui aiguise la curiosité et aide à comprendre grâce à une mise en scène graphique, séduisante et dynamique des savoirs. Un ouvrage de référence accessible à tous pour approfondir ses recherches ou enrichir ses connaissances. |
|
La Bete humaine (1890), the seventeenth novel in the Rougon-Macquart series, is one of Zola's most violent and explicit works. On one level a tale of murder, passion, and possession, it is also a compassionate study of individuals derailed by atavistic forces beyond their control. Zola considered this his 'most finely worked' novel, and in it he powerfully evokes life at the end of the Second Empire in France, where society seemed to be hurtling into the future like the new locomotives and railways it was building. While expressing the hope that human nature evolves through education and gradually frees itself of the burden of inherited evil, he is constantly reminding us that under the veneer of technological progress there remains, always, the beast within. This new translation captures Zola's fast-paced yet deliberately dispassionate style, while the introduction and detailed notes place the novel in its social, historical, and literary context. |
|
René chevalier revient avec une amie, léa, dans sa ville natale qu'il a quittée vingt-cinq ans auparavant. Les gens ne le reconnaissent pas. il erre dans les rues pendant plusieurs jours et léa ne comprend pas les raisons pour lesquelles il a voulu venir habiter cette ville. il se décide enfin à aller voir sa mère, sa tante et une jeune fille, marthe, qui a toujours été amoureuse de lui. il l'épouse, mais va chaque jour voir léa dont les moeurs faciles provoqueront un jour le drame inévitable. |
|
L'Ouest. Mot mystérieux. Qu'est-ce que l'Ouest? Il y a des récits d'Indiens qui parlent d'un pays enchanté, de villes d'or, de femmes qui n'ont qu'un sein. Même les trappeurs qui descendent du nord avec leur chargement de fourrures ont entendu parler sous leur haute latitude de ces pays merveilleux de l'ouest où, disent-ils, les fruits sont d'or et d'argent. |
|