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Книги издательства «Gallimard-Folio»
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Deux jumeaux, Jean et Paul, forment un couple fraternel si uni qu'on appelle Jean-Paul. Mais Jean veut briser cette chaîne et essaie de se marier. Paul fait échouer ce projet. Désespéré, Jean part seul en voyage de noces à Venise. Paul se lance à sa poursuite et accomplit un long voyage initiatique autour du monde. A travers des aventures multiples et de nombreux personnages, comme le scandaleux oncle Alexandre, surnommé le dandy des gadoues, ce roman illustre le grand thème du couple humain. |
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Qu'est-ce que tu m'as fait? Tu colle à moi comme mes dents à mes gencives. Je te vois partout, je vois ton ventre, ton sale ventre de chienne, je sens ta chaleur, dans mes mains, j'ai ton odeur dans les narines. J'ai couru jusqu'ici, je ne savais pas si c'était pour te tuer ou pour te prendre de force. Maintenant, je sais. (Il la lâche brusquement). Je ne peux pourtant pas me damner pour une putain. |
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«Yvonne: La tête me tourne, j'ai fait une folie, une folie affreuse. J'ai fait... Michel: Parle-nous. Yvonne: Je ne peux pas. Je voudrais. Sauvez-moi! Sauve-moi, Mik! Pardonne-moi, Mik. Je vous ai vus ensemble, là-bas, dans le coin. Je me suis dit que je vous gênais, que je dérangeais les autres. Michel: Maman! Yvonne: J'ai perdu la tête. Je voulais mourir. Mais je ne veux plus mourir. Je veux vivre! Je veux vivre avec vous! Vous voir... heureux». |
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«Ne fais pas trop le malin. Quelqu'un qui sait ce qu'il dit t'annonce que le Tonnerre de Dieu n'arrivera pas à bon port. Ce quelqu'un a bien l'honneur de te saluer et de dire le bonjour à Mathilde». Qui a bien pu écrire ces lignes couchées sur une feuille de mauvais papier qu'Émile vient de trouver dans sa cabine? Qui ose lui gâcher son plaisir alors qu'il vient tout juste d'acheter son cargo après des années de labeur? Et pourquoi mentionner Mathilde, son épouse? Comment expliquer qu'Émile se sente à ce point surveillé alors que rien ne va comme prévu? Un farceur sûrement... Oui, c'est cela, un farceur... Mais de la farce au drame, il n'y a parfois qu'un pas...» |
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Wilhelm Storitz a juré de se venger de l'affront que lui a fait la famille Roderich en lui refusant la main de la belle Myra. Héritier des découvertes scientifiques de son père, Wilhelm Storitz aurait-il percé le secret du plus vieux rêve de l'homme, l'invisibilité? Voici, campé dans le décor mystérieux de la Hongrie méridionale, le texte original que Jules Verne remit le 5 mars 1905 à son éditeur Jules, Hetzel. L'histoire de ce roman est elle-même un roman. A sa lecture, Hetzel fut à ce point choqué par la passion et le romantisme fantastique de l'œuvre qu'il demanda à Michel Verne, le fils de l'écrivain, de modifier le texte et de transposer l'action au XVIIIe siècle! C'est ainsi que l'ouvrage fut publié en 1910 dans une version dénaturée. Retrouvé dans les archives Hetzel, le manuscrit permet aujourd'hui, un siècle après sa rédaction, de découvrir, dans sa force et sa pureté, l'ultime chef-d'œuvre de Jules Verne. |
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«Il n'y avait qu'une table dans un coin. Il y installa sa compagne, devant une feuille de papier, et dicta: «Mes chers parents, Ne me faites pas rechercher. Je suis heureuse. Si on essayait de me ramener à la maison, je me tuerais»... Heureuse vraiment? Juliette parle peu. Elle a le regard fixe et se laisse emmener. Elle n'a jamais dit «Non». Ni à sa mère trop effacée ni à son père qui la couve d'un amour sans génie. Dès, lors, pourquoi ne pas suivre le jeune Emile Bachelin? Pourquoi ne pas prendre le train?» |
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«Une première traduction de «l'Ulysse» de James Joyce, de la plume d'Auguste Morel, assisté à des degrés divers par Stuart Gilbert, Valery Larbaud et l'auteur, a vu le jour en 1929 à La Maison des Amis des Livres d'Adrienne Monnier. Elle a donc dépassé «l'âge antédiluvien maximum de 70 ans», que James Joyce prend soin de rappeler dans son livre après avoir dûment établi l'étroite correspondance entre la littérature et l'existence humaine... La présente traduction s'adresse, elle, aux générations d'aujourd'hui, pour lesquelles la lecture, l'écriture, et leur intrication, constitutive de la tradition littéraire, introduisent à un univers autre, textuel, marqué par la diversité et la polyphonie. Ce parti explique le choix fait des traducteurs: un tiers de ces pages a été traduit par des écrivains, un autre par un traducteur littéraire, un troisième par des universitaires. La coordination et l'harmonisation de l'ensemble ont été assurées par Jacques Aubert.» |
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Un amour de Swann est un fragment de la recherche du temps perdu, la deuxième partie de Du côté de chez Swann. Son sujet en est l'amour et la jalousie qu'éprouve Swann pour Odette de Crécy. C'est pourquoi il a depuis toujours fait l'objet d'éditions séparées, comme s'il constituait un petit roman autonome. |
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«Au fond de chaque chose un poisson nage Poisson de peur que tu n'en sortes nu Je te jetterai mon manteau d'images. Ces vers de Lanza del Vasto décrivent la démarche de ces auteurs dits «pour les jeunes». Avant des vérités trop graves à exprimer, ils les dissimulent sous des histoires de voyage, de pêche, de chasse, de naïves amours. Si les lecteurs adultes les prennent à la légère et rangent leurs livres dans le rayon du second ordre de leur bibliothèque, c'est qu'ils ont réussi leur coup: le manteau d'images a joué son rôle. Les jeunes lecteurs, eux, ne s'y trompent pas. Ils dévorent ces vérités mystérieuses, profondes et cruelles si joliment enveloppées et qui nourrissent leur sensibilité. On dit parfois d'un enfant qui aime la lecture qu'il est «sage comme une image». A-t-on mesuré toute la dangereuse et profonde sagesse des images?» |
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Vingt mille lieues sous les mers est le chef-d'œuvre de Jules Verne: mieux qu'un récit de voyage, mieux qu'un roman d'aventures géographiques et scientifiques, mieux qu'une simple histoire de vengeance. Ou plutôt, tout cela ensemble, mais sublimé. Le poème de la mer, le drame de la révolte absolue, la dernière des grandes légendes romantiques, à jamais engloutie, à jamais conservée dans le silence des mers profondes. |
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«C'était donc onze heures du matin, au début du mois de juillet. C'était l'été 80. L'été du vent et de la pluie. L'été de Gdansk. Celui de l'enfant qui pleurait. Celui de cette jeune monitrice. Celui de notre histoire. Celui de l'histoire ici racontée, celle du premier été 1980, l'histoire entre le très jeune Yann Andréa Steiner et cette femme qui faisait des livres et qui, elle, était vieille et seule comme lui dans cet été grand à lui seul comme une Europe. Je vous avais dit comment trouver mon appartement, l'étage, le couloir, la porte».» |
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Que se passe-t-il donc au collège? Qui se promène la nuit dans les couloirs déserts? Quel secret abritent les sous-sols où aucun élève n'est jamais allé? Qui a saccagé la salle de sciences naturelles et assommé M. Cornue, le laborantin? Le principal cherche des coupables parmi les internes... Une seule solution pour Rémi et P.P. Cul-Vert, aidés de la douce Mathilde: découvrir eux-mêmes la vérité, quitte à affronter souterrains, rôdeur et conseil de discipline. |
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Un lugubre cottage anglais, une hôtesse inquiétante, des bijoux volés, un singulier spécialiste des poisons orientaux... et voilà un innocent séjour — linguistique transformé en palpitante aventure. Mathilde, Rémi et Pierre-Paul sont plongés en plein mystère. Heureusement. P. P. Cul-Vert est là: la loupe à la main, il n'a pas son pareil pour résoudre les énigmes... ou pour les embrouiller! Une aventure des trois inséparables amis de Enquête au collège, un séjour outre-Manche rocambolesque... et toujours autant d'entrain et de drôlerie! |
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Qu'y a-t-il sous le capot de cette belle auto bleue? A quoi servent les voitures de pompiers, les ambulances? À deux ou à quatre roues, prenons la route ensemble. |
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«Rien n'est plus délicieux qu'un enfant», dit l'énorme crocodile. Heureusement, ce n'est pas facile pour un crocodile de trouver un enfant à manger lorsque les autres animaux de la forêt s'en mêlent. Dès 5 ans. |
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Qui sont les animaux de la ferme? Observons la vie dans la basse-cour, dans le clapier ou sur la mare, à l'étable ou dans le pré. |
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La plupart des grand-mères sont d'adorables vieilles dames, gentilles et serviables. Hélas, ce n'est pas le cas de la grand-mère de Georges! Grincheuse, égoïste, elle ressemble à une sorcière et elle a des goûts bizarres: elle aime se régaler de limaces, de chenilles... Un jour, alors qu'elle vient une fois de plus de le terroriser, Georges décide de lui préparer une potion magique. Une potion aux effets surprenants... et durables! Retrouvez tout le génie et l'humour de Roald Dahl dans cette histoire irrévérencieuse qui dépeint les relations entre les générations comme personne! |
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Une collection d'éveil qui enchantera les tout-petits. Une invitation à l'échange et au dialogue entre adultes et enfants. |
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«Il y a eu pour moi Poe, quand j'avais douze ans — Stendhal, quand j'en avais quinze — Wagner, quand j'en avais dix-huit — Breton, quand j'en avais vingt-deux. Mes seuls véritables intercesseurs et éveilleurs. Et auparavant, pinçant une à une toutes ces cordes du bec grêle de son épinette avant qu'elles ne résonnent sous le marteau du piano forte, il y a eu Jules Verne. Je le vénère, un peu filialement. Je supporte mal qu'on me dise du mal de lui. Ses défauts, son bâclage m'attendrissent. Je le vois toujours comme un bloc que le temps patine sans l'effriter. C'est mon primitif à moi. Et nul ne me donnera jamais honte de répéter que les Aventures du capitaine Hatteras sont un chef-d'œuvre». |
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Au début de l'été 1816 — un été pourri -, le hasard réunit au bord du lac de Genève Lord Byron, son médecin Polidori, le poète Shelley et sa très jeune femme, Mary. Pour divertir la compagnie, Byron proposa que chacun écrive un récit terrifiant. Ce pari, une série de conversations nocturnes et un cauchemar inspirèrent à Mary Shelley son roman Frankenstein. Cette anecdote d'histoire littéraire et un jeu de société forment le point de départ de Bravoure. Pour connaître le point d'arrivée, le mieux est encore de retourner le livre et de commencer à la première page. |
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