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Книги издательства «Gallimard-Folio»
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Vingt et un ans et l'agrégation de philosophie en 1929. La rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce sont les années décisives pour Simone de Beauvoir. Celles ou s'accomplit sa vocation d'écrivain, si longtemps rêvée. Dix ans passés à enseigner, à écrire, à voyager sac au dos, à nouer des amitiés, à se passionner pour des idées nouvelles. La force de l'âge est pleinement atteinte quand la guerre éclate, en 1939, mettant fin brutalement à dix années de vie merveilleusement libre. |
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A quinze ans, Harry entre en cinquième année à Poudlard, mais il n'a jamais été si anxieux. L'adolescence, la perspective des examens et ces étranges cauchemars... Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour. Le ministère de la Magie semble ne pas prendre cette menace au sérieux, contrairement à Dumbledore. La résistance s'organise alors autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours... D'une inventivité et d'une virtuosité rares, découvrez le cinquième tome de cette saga que son auteur a su hisser au rang de véritable phénomène littéraire. |
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Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley? Dans quels extraordinaires voyages au coeur de la mémoire va-t-il l'entraîner? |
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Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints à la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage, les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J-K Rowling signe un chef-d'oeuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable. |
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Il était autrefois un peuple nommé 'Cogne-têtes'. Il vivait dans le Grand Nord à l'endroit où les historiens grecs et romains situaient la mer Hyperboréenne. Ces gens avaient ainsi été surnommés parce qu'ils avaient coutume de donner de la tête contre tout ce qu'ils trouvaient en chemin. Voyaient-ils un mur? Ils y cognaient leur tête. Faisaient-il leur prière? C'étaient de grands coups de tête sur le sol. Dans leur voisinage vivait une foule de tribus indépendantes... Parmi celles-ci la Chronique ne mentionne que les plus remarquables, à savoir les Gobe-phoques, les Croque-oignons, les Bâfre-sauce, les Cannebergiers, les Polissons, les Fèvetourniers, les Grenouillards, les Savatiers, les Gueules-noires, les Buriniers, les Têtes-fendues, les Aveuglards, les Claquelippe, les Oreillards, les Ventre-en-biais, les Goujonniers, les Gîte-en-trou, les Hache-menus et les Fourre-la-patte. |
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Le premier grand roman (1861) de Dostoïevski, alors âgé de quarante ans, écrit à son retour de Sibérie. Il a eu, depuis sa parution, plus de lecteurs que L'Idiot. Publié en feuilleton, c'est un roman d'aventures sentimental et social à la manière d'Eugène Sue et de Dickens. La société de Saint-Pétersbourg est vue comme par Balzac, les femmes ressemblent à des héroïnes de George Sand. Le romanesque est fortement ancré dans la vie de l'écrivain, qui se fond dans la vie de Saint-Pétersbourg telle qu'il la connaît. Il y explore la misère humaine avec une curiosité passionnée doublée de révolte. Cette ville flottante, brumeuse, est vue par un personnage de rêveur, image de l'auteur. Par-delà, la vision du monde de Dostoïevski est déjà présente: l'humanité est en train de courir à sa perte. C'est cette évolution que le génial romancier montre ici pour la première fois. |
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Quand il avait sept ans, Jérôme passait toutes ses journées à la fenêtre, regardant le spectacle de la rue. Dans la maison en face de la sienne, il y avait un petit garçon, Albert, qui, lui aussi, était toujours à sa fenêtre. Une grande sympathie naquit entre les deux enfants et Jérôme peu à peu découvrit le secret de son petit voisin: le père d'Albert était un assassin recherché par la police et dont la tête était mise à prix. De sa fenêtre, Jérôme put voir la police resserrer lentement son étreinte et finalement arrêter le père du petit garçon qui, comme lui, regardait toujours à sa fenêtre... |
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«Cinq «naufragés de l'air», emportés par l'ouragan dans leur ballon désemparé atterrissent le 24 mars 1865 sur une île déserte du Pacifique sud. Dénués de tout, mais énergiques et déterminés, ils devront lutter pour leur survie, avant de retrouver peu à peu, grâce à leur travail et à la science de l'ingénieur Cyrus Smith, un état de civilisation proche de celui qu'ils ont quitté. Mais ils vont bientôt s'apercevoir que dans cette île qu'ils croyaient déserte se cache une présence mystérieuse dont ils ne peuvent que constater les effets sans en découvrir l'origine. Réflexion sur l'humanité, sa définition, ses limites, méditation angoissée sur la vanité des oeuvres humaines, l'histoire des colons de l'île Lincoln n'est pas une simple robinsonnade. Ce qu'elle propose, c'est la perfection du voyage extraordinaire: à la fois le voyage et l'au-delà du voyage; à la fois l'aventure et le sens de l'aventure.» |
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- Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît devoir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai. — Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con. — Qu'est-ce qui t'intéresse alors? Zazie répond pas. — Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse? — Le métro. |
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Quand un héritage est en jeu, les bonnes âmes montrent soudain leur noirceur. Un jeune homme et sa tante, d'abord opposés, s'allient contre ceux qui les prennent pour de naïves victimes. L'histoire se passe à La Rochelle, et c'est un puissant tableau de la vie de province, des haines familiales, des jalousies, des infamies que l'on voit trop souvent se perpétrer pour des questions d'argent dans la bourgeoisie aisée. Mais là, les faibles triomphent des forts. |
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Jean, à peine sorti de prison, devient l'amant de la veuve couderc qui l'héberge. Ancienne servante qui a épousé le fils de ses patrons, elle doit maintenant se défendre contre l'avidité de ses belles-soeurs et de sa nièce. elle s'attache à jean avec une jalousie morbide. mais lui ne rêvait que d'un bonheur paisible. La veuve couderc a été porté à l'écran en 1971 par pierre granier-deferre avec simone signoret et alain delon. |
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Quand les femmes sont coquettes et légères, quand les hommes sont attirants et volages, Maupassant entrouvre les rideaux des chambres pour nous permettre d'assister aux jeux de la séduction et de l'amour. Quelques nouvelles audacieuses et pleines d'humour pour émoustiller le lecteur... |
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«Le Ventre de Paris, ce sont les Halles, avec leur «souffle colossal épais encore de l'indigestion de la veille», leurs montagnes de mangeailles, de viandes saignantes, «de choses fondantes, de choses grasses», de «gredins de légumes «d'où monte» le râle de tous les potagers de la banlieue». «L'idée générale, écrit Zola, est le ventre, la bourgeoisie digérant, ruminant, la bête broyant le foin au râtelier, la bedaine pleine et heureuse se ballonnant au soleil. «Aux « Gras» s'opposent les «Maigres». Florent, un proscrit du 2 décembre revenu à Paris, qui fomente un complot contre le régime et sera dénoncé par Lisa, sa belle-sœur, une charcutière «au grand calme repu». Florent retourne en prison et c'est à son ami Claude Lantier, le futur héros de L'Œuvre, que revient le mot de la fin: «Quels gredins que les honnêtes gens!» |
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Les sept nouvelles ici rassemblées explorent toutes le sentiment amoureux, sous ses formes les plus diverses. Ludmila oulitskaïa décrit le monde de l'enfance et de l'adolescence, ces moments de passage où la sensualité s'éveille et où le sentiment amoureux se construit, selon des lois mystérieuses qui échappent à la raison. la cruauté n'est pas absente de ces nouvelles, comme pour confirmer l'adage selon lequel les histoires d'amour finissent toujours mal, et oulitskaïa excelle dans l'art de camper un monde en quelques lignes, tantôt ironiques tantôt nostalgiques, mais toujours d'une rare acuité. |
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Dans ces climats brûlants, où les hommes, uniquement occupés d'un commerce et d'un gain barbares, semblent, pour la plupart, avoir perdu les idées et les sentiments qui pourraient leur en inspirer l'horreur, une jeune fille, nommée Pauline de Gercourt, avait été mariée à l'âge de treize ans à un négociant fort riche, et plus avide encore de le devenir. Orpheline et mal élevée par un tuteur ami de son époux, et tout à fait dans le même genre, elle épousa M. de Valville, sans connaître la valeur de l'engagement qu'elle prenait, sans avoir réfléchi ni sur le présent ni sur l'avenir. |
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Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme. Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance. Une réflexion très actuelle sur le système judiciaire, la responsabilité des juges et les effets pervers des lois. |
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Oscar, vingt-cinq ans, fils d'une grande famille laminée par un drame, arrive à Papeete pour, croit-il, s'isoler dans une nature vierge des hypocrisies du monde. Il est un «touriste de bananes», l'un de ces idéalistes méprisés des Blancs locaux et que l'on retrouve un jour desséché dans la jungle. À Tahiti comme ailleurs, on s'arrange, on s'amuse, on trahit et l'on raille. Des hommes tuent, d'autres meurent. Oscar qui fuyait va croiser son destin. Il se trouve dans une chambre, près d'une femme, au Relais des Méridiens... Le roman Touriste de bananes prolonge la tragique saga de la famille Donadieu, richissimes armateurs de La Rochelle, entamée dans Le testament Donadieu. |
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Il commençait à faire affreusement froid, et à peine avais je sorti la tête de mon col que des tourbillons de neige sèche et glacée me collaient les cils, le nez, la bouche et me pénétraient dans le cou — tout est blanc, lumineux et enneigé, rien nulle part que lumière trouble et neige. Je commençais à avoir sérieusement peur. Aliochka dormait à mes pieds, tout au fond du traîneau; il avait le dos complètement recouvert d'une épaisse couche de neige. Ignachka gardait son entrain: il passait son temps à tirer sur les rênes, pousser des cris d'encouragement et taper ses jambes l'une contre l'autre. La clochette tintait toujours aussi merveilleusement. Les chevaux renâclaient, mais couraient toujours, trébuchant de plus en plus souvent, et un peu moins vite... Le vent hurla frénétiquement; une grande pelletée de neige se déversa sur les pans de ma pelisse. Je me retournai: la troisième troïka avait disparu. |
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«C'est en 1831 que paraissent à Saint-Pétersbourg Les Soirées du hameau, publiées peur Panko le Rouge, éleveur d'abeilles. Derrière ce sobriquet se dissimule un écrivain de vingt-deux ans, qui utilise ses souvenirs d'enfance et le folklore de l'Ukraine. Gogol devient aussitôt célèbre avec ces courts récits qui plaisent à la fois au public populaire et à Pouchkine: «Voici de la vraie gaieté, sincère, sans contrainte.» |
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«Il arriva juste au pied de la terrasse. Salammbô était penchée sur la balustrade; ces effroyables prunelles la contemplaient, et la conscience lui surgit de tout ce qu'il avait souffert pour elle. Bien qu'il agonisât, elle le revoyait dans sa tente, à genoux, lui entourant la taille de ses bras, balbutiant des paroles douces; elle avait soif de les sentir encore, de les entendre; elle ne voulait pas qu'il mourût! À ce moment-là, Mâtho eut un grand tressaillement; elle allait crier. Il s'abattit à la renverse et ne bougea plus. «Un prétexte à joyaux et à rêves».» |
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