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Книги издательства «Gallimard-Folio»
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Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga avec qui se nouera l'embryon d'une idylle, ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de mœurs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte constitue un véritable morceau de bravoure, irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement. L'humour et la poésie sont au service d'une question que Gontcharov laisse ouverte: et si la paresse, après tout, était moins un vice qu'une forme de sagesse? |
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«La Russie au lendemain de l'abolition du servage. Les pères: bienveillants, un peu fatigués, sceptiques, mais convaincus qu'une bonne dose de libéralisme à l'anglaise résoudra les problèmes d'un pays encore médiéval. Les fils: sombres, amers, désespérés avant l'âge, haïssant toute idée de réforme, ne croyant qu'à la négation, au «déblaiement», à la destruction de l'ordre. «Je vois, dit l'un des pères à l'un des fils, vous avez décidé de ne rien entreprendre de sérieux». De ne rien entreprendre, en effet, répéta Bazarov. «Et de vous bornez à insulter». Exact. «Et cela s'appelle nihilisme!» Cela s'appelle nihilisme, répéta Bazarov. Hamlet prérévolutionnaire, Bazarov ira au-devant d'une mort absurde, sa postérité hésitant entre les «démons» de Dostoïevski et les bolcheviks de 1917.» |
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Семпе и Госсини — фигуры для Франции культовые. Ведь именно они создали всемирно известного и всеми любимого Астерикса и Обеликса. А так же они написали серию очаровательных, веселых, остроумных рассказиков про маленького Николя. Николя — школьник. Он учится в младших классах. И как каждый мальчик его возраста он любит играть с друзьями, озорничать, немного хулиганить и веселиться. Эти рассказики полны искрометного юмора и доставят массу удовольствия читающему. К тому же, они написаны так легко, что человек. Начавший изучать французский язык может совместить приятное с полезным — взяв в помощь для чтения эту книгу. |
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Dans la vie, le Petit Nicolas aime bien s'amuser. Faire un puzzle avec papa, partir en pique-nique avec le voisin M.Blédurt, retrouver ses cousins Roch, Lambert et Éloi au mariage de Martine, c'est drôlement chouette. Et avec les copains, quand on joue à la corrida, au ballon ou à un jeu de société, ça se termine toujours par des bagarres terribles! Il faut dire que les copains, c'est tous des guignols! De nouvelles aventures du Petit Nicolas, pleines de justesse et de drôlerie, imaginées avec malice et tendresse par Goscinny et Sempé. |
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Ce qui est bien à la maison, c'est qu'on peut s'amuser avec maman, faire des mots croisés très difficiles avec papa ou téléphoner à Alceste. Mais, en train ou en avion, en Bretagne ou en Espagne, quand on part en vacances, on est drôlement content parce que c'est toujours une aventure terrible! Après, on a des tas de souvenirs à raconter aux copains quand on rentre à l'école... Retrouvez le Petit Nicolas dans ses nouvelles aventures portées par le formidable talent de Goscinny et de Sempé, deux grands auteurs à l'humour irrésistible. |
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Pierre Lapin s'aventure, malgré l'interdiction de sa maman, dans le jardin de M MacGregor... Une folle poursuite s'engage! |
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Une studieuse annee scolaire s'est terminee. Nicolas a remporte le prix d'eloquence, qui recompense chez lui la quantite, sinon la qualite, et il a quitte ses condisciples qui ont nom: Alceste, Rufus, Eudes, Geoffroy, Maixent, Joachim, Clo-taire et Agnan. Les livres et les cahiers sont ranges, et c'est aux vacances qu'il s'agit de penser mainte-nant. |
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«A travers les destinées des Gradov, grands médecins, grands militaires, et celles des petites gens qui les entourent, c'est toute la Russie qui respire... comme elle peut, en l'une des périodes les plus dramatiques qu'elle ait connues: 1924-1953, dates du «règne» de Staline. Les Gradov sont des personnages bien romanesques, pris dans une vie quotidienne faite d'ambition, de dévouement, de contradictions, de passions, de rires. Les véritables sagas modernes sont, dans la littérature universelle, rarissimes. Celle-ci mérite bien son nom tant l'horizon qu'elle embrasse est vaste, tant sa phrase est exubérante et précise, tant ses personnages et leur fortune sont attachants. Telle est la magie d'un grand écrivain.» |
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«A travers les destinées des Gradov, grands médecins, grands militaires, et celles des petites gens qui les entourent, c'est toute la Russie qui respire... comme elle peut.., en l'une des périodes les plus dramatiques qu'elle ait connues: 1924-1953, dates du «règne» de Staline. Les Gradov sont des personnages bien romanesques, pris dans une vie quotidienne faite d'ambition, de dévouement, de contradictions, de passions, de rires. Les véritables sagas modernes sont, dans la littérature universelle, rarissimes. Celle-ci mérite bien son nom tant l'horizon qu'elle embrasse est vaste, tant sa phrase est exubérante et précise, tant ses personnages et leur fortune sont attachants. Telle est la magie d'un grand écrivain.» |
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Camisoles et barreaux aux fenêtres, la salle 6 est réservée aux fous sous la surveillance négligente du docteur Raguine. Indifférent au sort de ses malades qu'il considère comme irrémédiablement condamnés, Raguine se lie pourtant avec l'un d'entre eux, Gromov, atteint d'un délire de la persécution. Influencé par le désespoir de Gromov, le médecin sombre peu à peu jusqu'à rejoindre la salle 6... Avec une sobriété et une concision glaciales, Tchékhov retrace le naufrage d'un homme. |
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«Chez lui, la pitié et le désir physique étaient logés au même endroit». C'est ainsi que Ludmila Oulitskaïa décrit le ressort secret qui fait de son héros Chourik une sorte de saint laïque entièrement dévoué aux femmes. Après avoir grandi entre une grand-mère énergique, qui lui a inculqué les bonnes manières autant que le goût des langues étrangères, et une mère fragile au tempérament artistique incertain, ce jeune homme d'une grande beauté apprend vite à sécher les larmes de toutes les femmes autour de lui. Leur solitude lui inspire de la compassion, et ce sentiment, invariablement et malgré lui, réveille ses mâles instincts... Avec un bonheur narratif éclatant, Ludmila Oulitskaïa nous emmène sur les traces du parcours amoureux, ou plutôt sexuel, de cet antihéros profondément original, tragi-comique, âme tendre et sensible qui rate sa vie par pitié pour les autres. Mais elle parvient aussi une nouvelle fois à entraîner son lecteur dans une vaste fresque de la société soviétique, dont les très nombreux personnages secondaires illustrent toute la complexité.» |
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Les livres sont toute la vie de Sonietchka, jeune fille au physique ingrat. C'est d'ailleurs dans une bibliothèque qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari. Les années passent, la guerre bouleverse le monde, un enfant naît, son mari la trompe, puis la quitte... Pourtant, malgré les difficultés et les malheurs, Sonietchka puise dans la lecture la force d'être heureuse tout simplement. Un émouvant portrait de femme couronné par le prix Médicis étranger 1996. |
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«Les trois nouvelles qui composent ce recueil jalonnent trois étapes décisives de la vie et de l'œuvre d'Anton Tchékhov. La Steppe marque son entrée dans la littérature, Salle 6 sa rupture avec la doctrine tolstoïenne de la non-résistance au mal, L'Evêque l'imminence de la mort. Dans la première nouvelle, l'immensité de la steppe russe est vue à travers le regard d'un enfant qui entreprend un long voyage, sur des chars à bœufs, vers le lointain lycée qui l'attend, vers une vie inconnue. La deuxième a pour triste héros le docteur Raguine qui, après avoir accepté dans l'indifférence la souffrance de ses malades, les mauvais traitements qui leur sont infligés, meurt en disant: «Tout m'est égal». Quant à l'évêque, dont Tchékhov nous conte les derniers jours, comment ne pas songer à l'auteur lui-même, à bout de forces, encombré de sa gloire, assailli par les importuns, qui voit venir la mort et qui bientôt sera remplacé, oublié...» |
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- Il ne faut pas chercher à m'en faire accroire, voyez-vous. D'abord parce que ça serait très lâche de chercher à tromper une aveugle... Et puis parce que ça ne prendrait pas, ajouta-t-elle en riant. Dites-moi, pasteur, vous n'êtes pas malheureux, n'est-ce pas? Je portai sa main à mes lèvres, comme pour lui faire sentir sans le lui avouer que partie de mon bonheur venait d'elle, tout en répondant: — Non, Gertrude, non, je ne suis pas malheureux. Comment serais-je malheureux? |
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Tel est pris qui croyait prendre. Gagner le gros lot dans un pari truqué, abuser le pauvre paysan en se disant curé ou se nourrir de la volaille du voisin... Pour certains, maîtres dans l'art de jouer des mauvais tours, toutes les ruses sont bonnes, même les plus sournoises. Mais gare! Il est parfois dangereux de se croire plus malin que les autres. Et le dindon de la farce n'est pas toujours celui qu'on imaginait... Tricheries, trahisons, stratagèmes perfides... une sélection de quatre nouvelles pleines de suspense et d'humour noir pour apprécier le talent unique de Roald Dahl. |
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Dans Les Trois Mousquetaires revit toute l'Histoire: le Moyen Age parce que c'est une épopée chevaleresque; le XVIIème siècle dominé par Richelieu fondateur de la France moderne; le romantisme parce que des héros exceptionnels, qui ont disparu d'une société contemporaine dépoétisée, se réfugient dans le roman. L'auteur y a mis tout son art: la surprise, la vitesse, l'humour, la couleur, le sens du mystère et de la grandeur. Le lecteur se sent un instant aventureux comme d'Artagnan, séducteur comme Aramis, hercule comme Porthos, profond comme Athos, poète comme Dumas. |
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