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Книги Francoise Sagan
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«On ne s'habille pas pour éblouir les autres femmes ou pour les embêter. Une robe n'a de sens que si un homme a envie de vous l'enlever, je dis bien l'enlever, pas l'arracher en hurlant d'horreur. Un homme ne vous aime pas pour une robe. Seulement, un jour, il vous réclamera aigrement «cette robe bleue, tu sais» (aux orties depuis deux ans), qu'il n'avait pas semblé voir. Les hommes se souviennent des robes, mais leur mémoire est sélective. Evitez les barboteuses.» |
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«Charles Sambrat n'aimait pas la guerre. En mai 1942, il dirigeait tranquillement son usine dans le Dauphine et meublait ses loisirs d'aventures faciles. Jerome, son ami, son complice, son contraire, luttait contre les nazis, organisait des filieres d'evasion. Son arrivee a l'improviste, en compagnie d'Alice, belle et devoree d'angoisse, va jeter Charles dans une autre vie. Il lui faudra conquerir Alice qui a provoque chez lui un amour total, la proteger lorsqu'elle devra prendre les plus grands risques dans le reseau que dirige Jerome et l'arracher a la jalousie et a la fureur de son ami. C'est dans la tragedie de la guerre une comedie a trois personnages — trois portraits inoubliables — ou Francoise Sagan met a l'amour un A majuscule tout en sachant que le petit «h» de l'histoire determine tout,» |
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Deux aristocrates suédois désargentés, Sébastien et Eléonore Van Milhem, frère et soeur, traînent leur mélancolie dans de luxueux appartements parisiens et jouent au quasi-inceste avec innocence... Se pressent autour d'eux Nora, une Américaine aussi riche que mûre, Bruno, jeune premier du cinéma français, Robert, un célèbre imprésario... Sagan prend parti pour l'un ou l'autre de ses personnages, livre ses points de vue sur leur vie et la sienne. Au roman se mêlent ses propres sentiments sur les critiques de ses livres, ce qu'elle pense de sa vie, de son style... Une oeuvre qui mêle récit et essai littéraire, une très grande oeuvre. |
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Comment quitte-t-on quelqu'un? Et pourquoi? Voici dix-neuf nouvelles froides et cinglantes, dix-neuf petites histoires qui nous plongent au coeur des ruptures. Un homme amoureux de sa femme se rend compte qu'elle a un amant et part chasser avec lui. Ira-t-il jusqu'au bout? Une femme qui a déjà vécu s'aperçoit qu'elle éprouve des sentiments pour son gigolo; une autre rentre de week-end à l'improviste et découvre la trahison de son mari... Grâce à la vivacité d'esprit, à la légèreté de ton de l'auteur, on se surprend à sourire impitoyablement face aux déboires des personnages. |
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Gilles est un brillant journaliste parisien lorsqu’une dépression le surprend. Il décide de quitter le Paris cynique et rieur pour se reposer auprès de sa soeur dans le Limousin. C’est là-bas qu’il rencontre Nathalie Sylvener, une femme magnifique, entière, sincère qui tombe instantanément amoureuse de lui. Elle quitte tout, emménage à Paris dans son petit appartement, se livre à lui sans retenue, sans cynisme et ne lui demande que d’en faire autant. Mais Gilles, qui croit lui aussi être amoureux, se rend compte que cette existence trop exclusive, trop passionnelle, l’ennuie. Nathalie l’avait pourtant prévenu, elle resterait avec lui jusqu’à ce qu’il lui demande de s’en aller. Pour une fois dans un livre de Sagan, le personnage féminin est sans détours, sans mensonges, la femme d’une seule passion. Les dialogues sont purs, émouvants. Dans ce roman simple et complexe à la fois, on retrouve cette musique, ce phrasé, cette élégance des gens tristes, ce style enlevé, léger, joyeux et mélancolique si propres à Sagan. Un roman sur l’amour absolu, l’amour unique, dont chacun rêve. Un roman grave et lucide où Sagan explore les sentiments extrêmes et pousse ses personnages dans leurs plus secrets retranchements, avec l’acuité d’analyse d’une grande romancière. Une vraie redécouverte, un vrai plaisir. Un peu de soleil dans l’eau froide fut adapté au cinéma en 1971 par Jacques Deray et Françoise Sagan. |
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«Paris, 1942. Constantin von Meck, metteur en scène allemand qui a fait l'essentiel de sa carrière à Hollywood, tourne un film pour la U.F.A. Il ironise sur ses compatriotes, s'insurge contre les brutalités policières, tente de sauver deux techniciens juifs, est révolté par une scène de torture, mais il ne remet pas fondamentalement en cause ni l'Allemagne nazie, ni la collaboration, ni sa propre attitude. Il aime la vie et les femmes — surtout la sienne, la belle Wanda. Il aime les hommes, les personnages extravagants et le rire. Séduisant, bruyant, drôle lui-même, il avoue pourtant avoir du «sang d'aquarelle». Il lui faudra la révélation de l'horreur devant laquelle, d'abord, il recule pour affronter finalement son destin, au terme d'une existence placée sous le double signe de la comédie et de la tragédie.» |
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«The French Riviera: home to the Beautiful People. And none are more beautiful than Cécile, a precocious seventeen-year-old, and her father Raymond, a vivacious libertine. Charming, decadent and irresponsible, the golden-skinned duo are dedicated to a life of free love, fast cars and hedonistic pleasures. But then one long, hot summer Raymond decides to marry, and Cécile and her lover Cyril feel compelled to take a hand in his amours, with tragic consequences. «Bonjour Tristesse» scandalized 1950s France with its portrayal of teenager terrible Cécile, a heroine who rejects conventional notions of love, marriage and responsibility to choose her own sexual freedom.» |
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«Comme si sa biographie se confondait avec la liste de ses romans, l'idée est venue à Françoise Sagan de se promener dans le paysage de son œuvre. Idée amusante et parfois cruelle qui l'entraîne dans une flânerie mélancolique à travers «profils perdus», «chagrins de passage», «lits défaits» et «bleus à l'âme». Au hasard de la lecture, surgissent des moments de temps retrouvé: «le charmant petit monstre» de Cajarc, les années Saint-Germain-des-Prés, ses amours, ses maisons, ses voyages. Voyages autour d'elle-même, en somme, pages confidentielles traversées de fous rires qui nous rapprochent encore d'un écrivain que nous admirons. Mieux: d'une personne que nous aimons.» |
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«Au cours d'un dîner, Lucile rencontre Antoine, jeune éditeur parisien. Leur complicité se transforme vite en une fougueuse passion. Or, Lucile vit avec Charles, quinquagénaire élégant et fortuné qui l'entoure d'un amour désintéressé. Malgré sa profonde affection pour lui, lorsque Antoine lui demande de choisir, elle décide de quitter Charles. «Vous me reviendrez. Je n'ai qu'à attendre.» Charles n'en doute pas. Parce qu'il aime cette femme-enfant pour elle-même et non pour lui. Parce qu'il sait qu'un jour Antoine lui reprochera ses faiblesses et ses défauts. Parce qu'il sait aussi que l'amour sans argent ne fait pas le bonheur. Il entend déjà la «chamade», ce roulement de tambour qui annonce les défaites...» |
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Sous le beau soleil de juin 1940, les Stukas allemands mitraillent les colonnes de civils en fuite. Pris au piège dans leur limousine hors d'usage, quatre amis, modèles de la jeunesse dorée parisienne, trouvent refuge dans une ferme. Une imprévisible et cocasse partie de campagne continence alors: pour ces oisifs, ces mondains, la rencontre brutale avec des paysans renverse toutes leurs certitudes. L'héritière et le diplomate, le gigolo et la bourgeoise délaissée découvrent la rudesse et l'inconfort d'un milieu insoupçonné. Au bout de quelques jours, qu'en sera-t-il de leur égoïsme et de leurs instincts de privilégiés? |
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L'accident se produit de nuit, sur une route côtière de Santa Monica. Sans raison apparente, un jeune homme se jette sous les roues de la Jaguar de Dorothy Seymour, scénariste hollywoodienne, que conduit Paul, son amant et ami. Dorothy, qui a dépassé la quarantaine, est une femme libre, gaiement amorale et sans illusions sur tous les plaisirs de la vie. Elle décide d'installer le jeune blessé chez elle. Cet étrange Lewis lui voue bientôt une adoration exclusive. Sous les yeux tolérants et étonnés de Paul, une relation amoureuse ambiguë naît entre ces deux êtres. Peu à peu, Dorothy laisse Lewis envahir agréablement sa vie. Mais la situation commence à se compliquer lorsque ce dernier, pris d'une sorte de folie protectrice, entend éliminer, par tous les moyens, tous ceux qui pourraient nuire à sa bienfaitrice... |
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Peut-on s'approprier l'objet de son amour, l'emprisonner, le tenir à sa merci? Vincent étouffe depuis des années auprès de sa femme Laurence, grande bourgeoise fortunée, intelligente sans esprit, belle sans charme, passionnée sans tendresse. Lui est musicien sans ambition mais non sans talent. Seule sa faiblesse lui permet de supporter sa captivité. Mais un jour, sous ses doigts de pianiste, naît une mélodie qui le rend riche et célèbre dans le monde entier. Libre? Pas pour longtemps, car la geôlière ne lâche pas sa proie... |
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Cancer des poumons... Le médecin est formel. Dans six mois, Matthieu Cazavel — quarante ans, architecte — sera mort et enterré... Cruauté suprême, septembre a aujourd'hui des allures estivales et Paris resplendit. Dès cet instant, Matthieu décide de démêler l'écheveau de sa vie. Aussi, se tourne-t-il naturellement vers les femmes qui ont «peuplé» son existence: Sonia, sa ravissante et stupide maîtresse; Hélène, l'épouse dont il s'est éloigné depuis longtemps; Mathilde, la seule femme qu'il ait vraiment aimée et qui pourra peut-être modifier la piètre image qu'il a soudain de lui-même... |
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