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Folio
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The book that inspired the film, The Class, which went on to win the Palme d'Or at Cannes 2008. |
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«L'assesseur de collège Kovaliov se réveilla d'assez bonne humeur. Il s'étira et se fit donner un miroir dans l'intention d'examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. À son immense stupéfaction, il s'aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu'une surface lisse! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l'eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains: le nez avait bel et bien disparu!... Il s'habilla séance tenante et se rendit tout droit chez le maître de police.»Kovaliov retrouvera son nez à la suite d'aventures fort étranges. Et si, conclut Gogol, «ce qu'il y a de plus étrange, c'est qu'un auteur puisse choisir de pareils sujets», «vous aurez beau dire, des aventures comme cela arrivent en ce monde, c'est rare, mais cela arrive». |
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Persikov, un savant génial, découvre un certain «rayon rouge» sous l'effet duquel les êtres vivants se reproduisent à un rythme accéléré et deviennent géants dans le cadre d'une sélection naturelle elle aussi accélérée. Un journaliste dévoile prématurément le secret de cette invention, et toute la presse la divulgue aussitôt non sans l'avoir grossièrement déformée. Un apparatchik imbécile imagine d'appliquer le procédé au repeuplement des poulaillers dévastés par une épizootie qui s'est rapidement étendue jusqu'aux confins de «l'Union»; la gabegie soviétique s'en mêlant, ses commandes d'œufs de poules étrangères sont interverties avec les colis d'œufs de reptiles tropicaux commandés par le savant Persikov pour ses expériences... On devine quelles éclosions monstrueuses surviennent alors dans son sovkhoze expérimental, mais on ne saurait imaginer les conséquences en chaîne de ces événements initiaux.Boulgakov mêle ici anticipation scientifique et dénonciation des absurdités de son époque. |
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Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions. Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du xixe siècle: hobereaux, domestiques, paysans y sont décrits avec beaucoup de réalisme. |
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Автор: Verne Издательство: Folio, 2010 Жанр: Folio Страниц: 335 страниц Загрузил: adlaim, 13 августа 2013
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. |
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Alors que dans les campagnes françaises, une bande de Polonais sème la mort dans les fermes isolées à la recherche de nourriture et d'argent, à Paris Stan et Nouchi trainent leurs guêtres, et récoltent de maigres deniers qui ne suffisent pas à payer l'hôtel. Lui est obnubilé par ce qu'il a entendu à travers la cloison de leur chambre et y voit l'occasion de pouvoir gagner cinq mille francs. Tout comme il sera plus tard captivé par l'idée de se saisir d'un revolver. Il se retourne vers un inspecteur qui le méprise. D'ailleurs, il se croit menacé et dans le même temps il ne veut rien donner gratuitement. Nouchi, elle, est partie sous d'autres cieux. S'ensuit d'étranges courses au Bazar de l'Hôtel de Ville. Des malfrats polonais aux cul, et des inspecteurs aussi débonnaires que tranquilles sur le passage. Car il faut bien le dire, pour la PJ et le commissaire Lognon, rien ne presse. |
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Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort! Oh! Comme je voudrais être comme eux. Je n'ai pas de corne, hélas! Que c'est laid, un front plat. Il m'en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ca viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas! (Il regarde les paumes de ses mains.) Mes mains sont moites. Deviendront-elles rugueuses? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J'ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur! |
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Au travers de descriptions très poétiques de la nature, Mémoires d’un chasseur, recueil de textes à l’apparence bucolique, rend compte également des conditions de vie très dures des paysans, de la cruauté du servage, et des injustices commises par les propriétaires qui traitent parfois leurs serfs moins bien que leurs bêtes (en observant le comportement extrêmement despotique de sa mère à l’encontre de ses serfs, Tourguéniev était aux « premières loges »). Des textes qui s’ancrent dans une littérature engagée, donc, et qui lui vaudront un mois d’emprisonnement et une assignation à résidence de trois ans. Malgré cela, ces textes influenceront fortement la décision du Tsar d’abolir le servage (en 1861). |
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Автор: Oe K. Издательство: Folio, 2011 Жанр: Folio Страниц: 92 страницы Загрузил: open, 11 августа 2014
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Marguerite, prématurément vieillie et usée, délaissée par son mari qui lui préfère la vive et fraîche Isabellada, ne sait que faire pour reconquérir l’homme qu’elle aime. Malgré sa bonté et sa générosité, le combat est trop inégal... Mazza, douce et rêveuse jeune femme, mariée et mère de deux enfants, succombe au charme d’un arriviste. Aveuglée par la passion, elle se transforme en une criminelle sans merci pour s’enfuir avec son amant. Dans ces deux textes méconnus, Gustave Flaubert, alors tout jeune écrivain, nous offre deux magnifiques portraits de femmes qui annoncent déjà l’inoubliable Emma Bovary. Ces nouvelles sont extraites des Oeuvres de jeunesse (Bibliothèque de la Pléiade). |
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Le jour de son ordination, un jeune prêtre tombe éperdument amoureux d’une mystérieuse jeune femme, Clarimonde. Celle-ci meurt quelques jours plus tard. Pourtant elle ne cesse de revenir hanter notre jeune héros, qui en perd tout sens commun. Homme d’église le jour, seigneur libertin aux bras de Clarimonde la nuit. Mais est-ce le fruit de ses rêves obsessionnels ou la réalité? Vampires, succubes, fantasmes, cafetières dansantes… Trois contes étonnants par l’inventeur du « fantastique en habit noir ». Ces contes sont extraits de La morte amoureuse. Avatar autres récits fantastiques (Folio classique n°1316). |
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««Mlle Fifi avait pris Rachel sur ses genoux, et, s'animant à froid, tantôt il embrassait follement les frisons d'ébène de son cou, humant par le mince intervalle entre la robe et la peau la douce chaleur de son corps et tout le fumet de sa personne; tantôt... il appuyait longuement ses lèvres sur la bouche fraîche de la juive, la baisait à perdre haleine; mais soudain il la mordit si profondément qu'une traînée de sang descendit sur le menton de la jeune femme et coula dans son corsage.Encore une fois, elle le regarda bien en face, et, lavant la plaie, murmura: «Ça se paye, cela». Il se mit à rire, d'un rire dur. «Je payerai», dit-il».» |
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«Tout écrivain, tout grand homme a entretenu des relations épistolaires avec sa famille. Mais Saint-Exupéry était lié à la sienne par une affection et une tendresse de chaque instant. La maison et le parc de l'enfance, des êtres chers trop tôt disparus, une mère hors du commun, ouverte à toutes les formes de l'art et de l'esprit, ayant surmonté tout au long de sa vie tant de chagrin et de difficultés, tout a contribué à rapprocher Antoine de Saint-Exupéry de celle à qui il écrivait en 1930: « Dites-vous bien que de toutes les tendresses la vôtre est la plus précieuse et que l'on revient dans vos bras aux minutes lourdes. Et que l'on a besoin de vous, comme un petit enfant, souvent. Et que vous êtes un grand réservoir de paix et que votre image rassure».» |
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