«Or çà, mes hôpitaux de ces dernières années, adieu! sinon au revoir; alors, salut! en tout cas; j'ai vécu calme et laborieux chez vous». Ruiné depuis la mort de sa mère, souffrant de nombreux maux (ulcères, syphilis...), Paul Verlaine (1844-1896) vit ses dix dernières années entre l'hôtel et l'hôpital. Il y multiplie les séjours, commence par Tenon, finit par Bichat, fréquente entre-temps Cochin, l'asile de Vincennes, Saint-Antoine, Saint-Louis, préfère Broussais. Dans ses chroniques de la vie hospitalière, le poète se mue en prosateur d'un quotidien rugueux.»