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Книги издательства «Fayard»
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«La crise actuelle se terminera un jour, laissant derrière elle d'innombrables victimes et quelques rares vainqueurs. Pourtant, il serait possible à chacun de nous d'en sortir dès maintenant en bien meilleur état que nous n'y sommes entrés. À condition d'en comprendre la logique et le cours, de se servir de connaissances nouvelles accumulées en maints domaines, de ne compter que sur soi, de se prendre au sérieux, de devenir un acteur de son propre destin et d'adopter d'audacieuses stratégies de survie personnelle. Mon propos n'est donc pas ici d'exposer un programme politique pour résoudre cette crise et toutes celles qui viendront, ni de vagues généralités moralisantes, mais de suggérer des stratégies précises et concrètes permettant à chacun de «chercher des fissures dans l'infortune», de se faufiler entre les écueils à venir, sans s'en remettre à d'autres pour survivre, pour survivre. Et d'abord pour survivre à la crise actuelle.» |
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Une histoire vivante ô combien du théâtre où a battu le coeur de la vie culturelle et intellectuelle du siècle des Lumières. |
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Une fois encore, nécessité oblige, Claude Allègre remet les pendules à l'heure car, s'il est inopportun pour l'avenir de notre société d'accorder le moindre crédit aux marchands d'illusions, il est tout aussi urgent de mettre un frein aux pleurnicheries écologiques. En bon pédagogue, après avoir fustigé, il nous propose un calendrier de propositions. Parmi celles-ci: • développons les OGM qui permettront aux plantes de résister à la pénurie d'eau et d'éviter les engrais, • reconquérons la biodiversité dans nos rivières et nos forêts, • encourageons une architecture économique combinant énergie solaire, pompe à chaleur et domotique, • imposons la voiture hybride ou électrique, • accélérons l'utilisation des piles à hydrogène. Vive l'écologie moteur de la croissance! À bas l'écologie de la peur et du déclin! |
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Paul Verlaine (1844-1896) commença très tôt à mener une «délictueuse et criminelle sorte de vie» qui le conduisit à maintes reprises en prison: «Mes prisons» recense de manière chronologique toutes ses expériences cellulaires, de sa première mise au cachot pour une conjugaison latine mal apprise à ses arrestations pour trouble sur la voie publique, en passant par son incarcération à Mons après avoir tiré sur son ami Arthur Rimbaud. Loin de la légende qu'il a forgé du «poète maudit», il acquiesce au sort qui lui est réservé. Homme emporté et passionné, souvent ivre, il trouve en ses réclusions un havre où Il peut se consacrer à l'écriture. |
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«Or çà, mes hôpitaux de ces dernières années, adieu! sinon au revoir; alors, salut! en tout cas; j'ai vécu calme et laborieux chez vous». Ruiné depuis la mort de sa mère, souffrant de nombreux maux (ulcères, syphilis...), Paul Verlaine (1844-1896) vit ses dix dernières années entre l'hôtel et l'hôpital. Il y multiplie les séjours, commence par Tenon, finit par Bichat, fréquente entre-temps Cochin, l'asile de Vincennes, Saint-Antoine, Saint-Louis, préfère Broussais. Dans ses chroniques de la vie hospitalière, le poète se mue en prosateur d'un quotidien rugueux.» |
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«Mikhaïl Boulgakov, l'auteur du «Maître et Marguerite» et « Un cœur de chien», a toujours été fasciné par la figure du diable, lequel, plus qu'un calomniateur, est un véritable accusateur, un farceur qui fait voler en éclats le glacis soviétique. Il y a des époques où tout se paye. Plus aucun de ses textes ne fut publié après 1928. Il mourut en 1940, oublié de ses contemporains, émigrant de l'intérieur.» |
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