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Bief
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«En 1957, Anthony Downs publie un ouvrage retentissant. Downs applique à la démocratie, à l'action des partis politiques et à celle des électeurs, de même qu'aux politiques publiques qui sont menées, une approche aujourd'hui centrale dans la science politique américaine: celle du choix rationnel. Transposant de nombreux concepts et approches de la science économique, où les consommateurs et l'entreprise sont supposés agir sur la base d'une rationalité bien comprise sur un marché, Downs développe une exceptionnelle approche de logique formelle des électeurs et des partis dans le cadre d'un «marché électoral» et du fonctionnement de la démocratie. Rompant avec des courants plus idéalistes, présentant l'action politique fondée sur des motivations altruistes dans le chef des électeurs et fixée sur le bien-être dans celui des partis, Downs contredit aussi une bonne partie des modèles naissants de sociologie électorale américaine; celui du déterminisme sociolo- gique de l'Ecole de Columbia et, plus tard, du déterminisme psycho-affectif de l'Ecole de Michigan. L'électeur se comporterait électoralement en collectant et en évaluant, au moindre coût possible, l'information nécessaire pour opérer le meilleur choix électoral eu égard à sa situation. En parallèle, les partis agiraient pour conserver ou conquérir un socle majoritaire. L'ouvrage de Downs est devenu un des ouvrages scientifiques les plus lus et les plus cités au monde. Abondamment loué, critiqué ou amendé, La théorie économique de la démocratie est un livre incontournable dans l'étude de la démocratie, des partis et des comportements électoraux.» |
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Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pour-voyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse... Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident: Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël? Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d'hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d'atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs. |
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Ce beau livre abondamment illustré retrace l'histoire de la frivolité à travers les siècles. Il nous guide d'une première vision de la frivolité associée à l'aristocratie pour oublier l'ennui et la mort à une approche contemporaine, démocratisée, où le règne du superflu et de l'inutile, du gadget, voire du gaspillage est érigé en mode de vie. |
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«Défendre cette femme... Effacer les clichés qui la défigurent. Briser le masque que le mépris a scellé sur son visage. Aimer cette femme dont tant d'hommes n'ont su que convoiter le corps et envier le pouvoir. C'est cette passion qui anime le cinéaste russe Oleg Erdmann, désireux de sonder le mystère de la Grande Catherine. Qui était-elle? Une cruelle Messaline russo-allemande aux penchants nymphomanes? Une tsarine clamant son «âme républicaine»? La séductrice des philosophes, familière de Voltaire et Diderot, Cagliostro et Casanova? Derrière ce portrait, Erdmann découvre le drame intime de Catherine — depuis son premier amour brisé par les intérêts dynastiques jusqu'au voyage secret qui devait la mener au-delà de la comédie atroce de l'Histoire. L'art de ce grand roman transcende la biographie. L'effervescence du XVIIIe siècle européen se trouve confrontée à la violente vitalité de la Russie moderne. La quête d'Erdmann révèle ainsi la véritable liberté d'être et d'aimer.» |
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Издательство: Bief, 2014 Жанр: Bief Страниц: 444 страницы Загрузил: bazaka, 11 октября 2018
Quand on est une famille de six garçons, impossible de s'ennuyer un seul instant. Entre Jean-A qui veut toujours être le chef, le club d'agents secrets de Jean-B, Jean-C qui ne comprend jamais rien, Jean-D alias Jean-Dégâts, les poissons rouges de Jean-E et le bébé Jean-F qui n'arrête pas de pleurer... Sans parler de la bande des Castors, des cousins Fougasse aux oreilles décollées et des boums mixtes de Jean-A... Heureusement que papa est un as du bricolage et que maman est très organisée! |
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«La classe politique française n'a cessé de célébrer la République au lieu d'y réfléchir. Dans la mythologie politique nationale, la IIIe République occupe l'une des meilleures places. Elle traîne derrière elle une mémoire positive qu'incarnent une figure familière (Marianne), une devise prometteuse («Liberté-Égalité-Fraternité») et de mémorables réalisations (l'école, la démocratie ou l'armée des citoyens). Dans les années 1980, historiens et hommes politiques se sont alliés pour chanter les louanges d'un «modèle républicain» enchanté résumant un «rêve français» au fondement d'une identité nationale. Cet acharnement aveugle à certains angles morts a du coup suscité les critiques, remettant en cause poncifs et clichés cultivés par l'historiographie républicaine de la IIIe République. Celle-ci n'avait-elle pas oublié d'accorder le droit de vote aux femmes? N'avait-elle pas ardemment colonisé le monde aux noms des valeurs les plus ambivalentes? L'inclusion politique des ouvriers n'avait-elle pas été payée du prix de leur exclusion sociale? A la légende dorée de la République s'est ainsi opposée une légende noire ternissant un modèle de ses impensés, de ses oublis, voire de ses crimes. Cette contre-histoire de la IIIe République appelle un autre regard. Elle s'attarde sur des réputations usurpées sans pour autant tenir le discours de l'accusation. Elle réfute les mises en cause anachroniques en présentant la IIIe République non comme un modèle à suivre ou à contourner, mais comme un moment d'histoire à penser. Un livre essentiel pour comprendre les enjeux républicains d'aujourd'hui.» |
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Le portrait de trois monstres sacrés: Danton, Hugo et Churchill. En créant entre eux une filiation imaginaire, Hugo Boris dessine une figure fascinante. Qu'est-ce qu'un grand homme? Où est son exception? Le portrait de trois prédateurs: Danton, Hugo et Churchill. Trois héros qui ont en commun d'avoir été confrontés très tôt à la mort, d'avoir survécu et d'y avoir puisé une force dévorante. Trois survivants qui ont opposé leur monstruosité à la faucheuse. Trois grands fauves, ou comment défier la mort en trois leçons. Trois portraits fragmentés et subjectifs, raccourcis saisissants d'une vérité qui échappe aux historiens. Une filiation imaginaire se tisse entre les personnages, dessinant une figure nouvelle. Qu'est-ce qu'un grand homme? Où est son exception? |
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Le transfert de chaleur est une discipline riche en phénomènes physiques et en applications pratiques dans notre vie de tous les jours. Leur prédiction est primordiale dans tout dimensionnement de la plupart des systèmes industriels, spatiaux, aéronautiques et domestiques. D'autant plus que nos sociétés ont engagé un processus d'optimisation énergétique pour réduire les émissions à gaz à effet de serre et pour anticiper la future mutation énergétique. Ce livre présente les trois modes de transmission de la chaleur; la conduction, la convection et le rayonnement. Il permet aux lecteurs (étudiants de cursus universitaire ou ingénieur, ou ingénieurs et spécialistes) ayant les pré-requis de thermodynamique classique, de s'initier à cette discipline ou d'approfondir cette matière. Le premier objectif est de donner au lecteur les connaissances de base permettant d'analyser un problème de transfert de chaleur en termes de modes de transfert dominants ceci afin de procéder à la modélisation physique du problème posé. Le deuxième objectif est de mettre à la disposition du lecteur avec rigueur l'ensemble des équations locales ou globales et les conditions aux limites qui constituent le modèle mathématique. Le troisième objectif est de présenter de manière exhaustive l'ensemble des méthodes de solution sous forme analytique, ou de corrélations entre nombres adimensionnels avec un aperçu des approches numériques qui sont complémentaires aux deux approches précédentes. |
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«Papa m'a demandé de l'aider à en finir.» Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas? «Papa» et «en finir»? Fin 2008, à l'âge de 88 ans, le père d'Emmanuèle Bernheim est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l'aider à mourir. Comment accepter? Et puis, «aider à mourir», qu'est-ce que ça veut dire? Avec Tout s'est bien passé, Emmanuèle Bernheim livre le récit haletant et bouleversant de cette impensable aventure, de cette course d'obstacles dramatique et parfois cocasse. Dix ans après son dernier roman, Emmanuèle Bernheim revient avec ce récit écrit pour la première fois à la première personne du singulier.» |
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Que Tal, la beauté féline, le corps souple, chat magnifique, fut l'amour de son maître. C'est une histoire peu commune et c'est aussi un questionnement troublant sur la part animale présente en chacun de nous. |
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«Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom: Paranoïa. Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur: le gagnant remporterait 300 000 euros. Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1: «Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu», rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu, un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong, de la règle numéro 2: «L’un d’entre vous va mourir». Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire.» |
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La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît. |
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«Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, et deux autres complices, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. C’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts et un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où Will pourra reprendre des forces. Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là... Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit...» |
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Peu d'écrivains se sont autant aimés, enviés et jalousés que Proust et Cocteau. Tel un frère élevé une génération plus tôt, Proust montre une admiration sans borne pour ce cadet qui manifeste à 20 ans le brio, l'aisance et la facilité qui lui manquent encore, à près de 40 ans. Plus troublant, c'est Cocteau qui contribue à faire publier et à lancer le premier volume de la Recherche, que tous les éditeurs ont d'abord refusé. Ayant des doutes sur sa profondeur, Proust finit pourtant par le trahir au moment de sa gloire, aussi tardive qu'éclatante. Comment la situation s'est-elle retournée? Pourquoi Proust, un siècle plus tard, pèse-t-il tant sur un paysage littéraire que Cocteau semble traverser en lièvre. Aurait-il contribué à lui nuire? Des débuts flamboyants de Cocteau sous le regard admiratif de son aîné, à sa chute assourdie par le triomphe de la Recherche, Claude Arnaud revient sur les parcours mêlés de ces deux écrivains d'exception. On découvre l'amour impossible, maladif et jaloux, que Proust voua à ce jeune prodige que tous acclamaient, d'Anna de Noailles à la comtesse de Chevigné. Des salons parisiens à la chambre de liège du boulevard Haussmann, on revit l'amitié douloureuse qui les lia jusqu'à les séparer, lorsque Proust accéda à la gloire et devint le saint littéraire qu'on sait, mais aussi l'assassin amoureux que Claude Arnaud révèle. Dans cet essai remarquable, à la recherche d'une relation inexplorée, le biographe de Cocteau jette sur le petit Marcel un éclairage aussi nouveau que passionné. |
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Ancien chirurgien du coeur, il y a longtemps qu’Octave Lassalle n’opère plus, qu’il ne sauve plus de vies. A quatre-vingt-dix ans, bien qu’il n’ait encore besoin de personne, Octave anticipe: il se compose une équipe. Comme avant autour de la table d’opération, mais cette fois-ci, c’est sa propre peau qu’il sauve. C’est sur ses derniers temps qu’il veut faire donner la lumière. Après petite annonce et casting en bonne et due forme, comme un ballet, s’organise bientôt autour de lui, dans sa grande et belle et vide demeure, le découpage des journées, chaque tranche confiée à un accompagnateur soigneusement choisi. A Marc Mazetti au silencieux passé, le matin pour la toilette et à l’entretien du jardin. Hélène Avèle, qui prend le relais après le déjeuner, lui lira les nouvelles du monde. A elle, artiste peintre, Octave réserve une commande bien précise. Vient ensuite l’heure de préparer le dîner: c’est celle de Yolande Grange, ses pieds sur terre et sa précieuse vigueur. La nuit est confiée à la jeune Béatrice Benoît, impressionnable et gracieuse élève infirmière. Au service d’Octave et de son mystérieux projet, chacun trimbale pourtant ses ombres et ses blessures, et chaque blessure est un écho. Mais en chacun, Octave a flairé le terreau d’une histoire, et chacun, aussi, va faire une place à l’autre, ouvrant ainsi le champ des possibles, dans une simplicité nue et invincible. Dans l’indépassable absence de Claire, la fille disparue trop jeune, fauchée par un accident, que son père aux doigts d’or ne sut pas sauver; dans l’effacement du couple qu’Octave forma avec Anna, repartie au Canada trouver un nouveau cadre à sa foi mise en joue par le destin; dans la progressive invasion de sa vie par d’autres vies, aussi bancales que bientôt indispensables, l’ex-docteur Lassalle va trouver un chemin. A travers l’apprivoisement d’une inextinguible soif, le mot deuil, jamais, ne sera prononcé, dans le geste follement ambitieux d’ouvrir le temps (il s’agit d’ouvrir le temps, pas d’abolir la mort), cette improbable communauté tissée d’invisibles liens autour d’une indicible perte acquiert, dans l’être ensemble, l’élan qu’il faut pour continuer. A la seule force des mots, par la justesse du regard, Jeanne Benameur bâtit un édifice à la vie à la mort, un roman qui affirme un engagement farouche. Dans un monde où la complexité perd du terrain au bénéfice du manichéisme, elle investit l’inépuisable et passionnant territoire du doute. Contre une galopante toute-puissance du dogme, Profanes fait le choix déterminé de la seule foi qui vaille: celle de l’homme en l’homme. |
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Il en faut peu pour être heureux, dit-on... Pour te faire un avis, viens participer aux petits dialogues entre Philomène, la guêpe philosophe, et une bande de copains; puis découvre ce que ce thème a inspiré à trois grands penseurs: Epicure, Sénèque et Montaigne. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, retrouve jeux, tests et mini-bandes dessinées au fil des pages de ton livre. |
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Издательство: Bief, 2013 Жанр: Bief Страниц: 46 страниц Загрузил: scream23, 22 мая 2017
Robinson solitaire ou chef de bande? Avant de choisir ton camp, viens participer aux petits dialogues entre Philomène, la guêpe philosophe, et une bande de copains; puis découvre ce que ce thème a inspiré à trois grands penseurs: Aristote, Hobbes et Sartre. Et avec des jeux, des tests et des mini-bandes dessinées, réfléchir à la vie en société n'a plus rien de compliqué! |
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«La première des «petites scènes capitales» pour Lili, c’est celle d’une photo que lui montre sa grand-mère, il y a une mère et son bébé, le bébé c’est elle, la mère a disparu. Quand son père se remarie elle se trouve à 5 ans avec trois soeurs et un frère par alliance, avec ce décalage de fille unique qui peine à comprendre les relations familiales et que l’adolescence rend plus opaques. L’aînée devient rebelle, le garçon veut devenir moine, la cadette meurt et chacun part loin du foyer. Seule Lili reste en témoin muet de la tragédie familiale qui n’en a pas fini de révéler ses secrets, puis s’en va elle aussi étudier à Paris, change de cap en mai 68 pour l’expérience communautaire, poursuivant une quête de soi tâtonnante, traversée de rencontres, d’éblouissements solitaires, de révélations dont elle ne sait que faire. Plus qu’un roman familial c’est la recréation de scènes qui ont marqué les personnages, de l’enfance à l’âge adulte, de manière indélébile et souvent sous forme d’évocations très visuelles que Sylvie Germain explore. Elle en déroule le questionnement intime: secret des origines, terreur enfantine de l’abandon, constitution toujours incertaine de soi, effarement devant le mal et aussi, ce que l’amour veut dire, comment vivre avec ses morts, comment répondre à un appel plus grand que soi.» |
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De portraits en anecdotes, de surprises en découvertes, suivez Frédéric Vitoux sur les pas feutrés du plus libre de nos compagnons. |
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Un petit biscuit rond et doré, préparé pour le goûter, s'est échappé de la poêle avant qu'on n'en fasse qu'une bouchée. Il se met alors à rouler, vite, vite, vite, de plus en plus vite! Il échappe au chaton maigrichon, au dindon fanfaron, au gros mouton marron. Mais comment va-t-il se défaire du cochon à la queue en tire-bouchon? |
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