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Книги издательства «Bief»
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Издательство: Bief, 2013 Жанр: Bief Загрузил: admin, 7 декабря 2016
Catalogue de l'exposition Intelligentsia réunissant plus de 500 documents et fac-similés inédits sur les relations entre les intellectuels, les écrivains et les artistes français et russes, entre 1917 et 1981 (28 novembre 2012 au 11 janvier 2013 à l'École nationale des Beaux-Arts de Paris). |
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La troisième enquête du commissaire Verhoeven touche au plus secret de sa vie privée : témoin du hold-up d'une joaillerie des Champs Élysées, Anne Forestier, sa maîtresse, échappe par miracle à la fureur meurtrière du braqueur. De ce truand virtuose, assez rapidement identifié, Verhoeven connaît les habitudes et le mode opératoire. De la victime à demi morte, il ignore beaucoup de choses… Le flic se lance à l'aveugle dans une traque acharnée qui va devenir une bouleversante affaire personnelle. |
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Qui connaît vraiment Alex? Elle est belle. Excitante. Est-ce pour cela qu'on l'a enlevée, séquestrée, livrée à l'inimaginable? Mais quand la police découvre enfin sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien, ni personne. Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve l'extraordinaire talent de l'auteur de Robe de marié. |
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D'où nous vient cette inquiétude? Le déchaînement technologique, et, industriel, l'amplification vertigineuse de l'artificiel nous ont-ils définitivement éloignés de nos origines? Les prouesses du Progrès, qui nous auraient rendus si fiers jadis, se sont-elles retournées contre nous? Notre, nouvelle puissance, appelle-t-elle une nouvelle responsabilité? Si oui, comment la penser? Dans cet essai novateur, Roland Schaer nous invite à effectuer un changement de perspective radical: il faut cesser de tenir l'homme pour une exception placée hors de la nature. La responsabilité — quand on répond d'un autre — naît de ce que la puissance reconnaît sa propre vulnérabilité, comme une vulnérabilité partagée. Celle qui tient au fait d'être vivant parmi les vivants, liés aux autres car habitant le même monde. Comme eux, nous transformons le milieu, que nous habitons. Pour Roland Schaer, la responsabilité s'entend comme une relation qui infléchit le devenir de l'autre vivant, qu'il s'agisse du soin parental, de l'exercice de la médecine, de la culture, de la politique ou du souci de l'environnement. |
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«Il y a quatre jours est arrivé ici, venant de Londres, un nommé Paul Verlaine, homme de lettres, natif de Metz; âgé d'une trentaine d'années, il a été rejoint il y a deux jours par un autre français du nom de Rimbaud Arthur, homme de lettres, venant de Londres, âgé d'une vingtaine d'années et natif de Charleville. Hier dans le courant de l'après-midi, Verlaine a tenté de ruer Rimbaud en lui tirant un coup de revolver dont le projectile l'a atteint au bras gauche. Verlaine a été arrêté. Il a été impossible de connaître jusqu'à présent la cause réelle de cette tentative de meurtre.» Note de la préfecture de police de Paris, 11 juillet 1873.» |
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La musique les a réunis: Philippe, artiste majeur de la scène indépendante, et Nadia, vénéneuse émigrée à la tête d'un label. New York, fin des années 1980, ils écument les clubs, éclaboussant les noctambules de leur ostensible passion, et s'abandonnent à de violentes étreintes dont ils sortent victorieux ou humiliés. Ils sont jeunes et préfèrent la fièvre de l'instant à une vie sans ardeur. L'exil les a soudés: Nadia, Philippe et sa soeur Frédérique s'envolent en 1990 pour Paris, fuyant le virus de souche Ebola qui ravage le continent américain. Le mur de Berlin est tombé et Nadia va pouvoir retourner sur l'île de son enfance, au milieu de la mer Noire, qui contient les souvenirs heureux et les scènes inavouables. La mort les rassemble: le corps de Philippe est retrouvé à Berlin un jour de l'été 1992. La soeur et la veuve vont écrire ensemble la fin de l'histoire, ou en réinventer les prémices. Riviera est un fascinant puzzle, un assemblage de vérités relatives, d'époques qui n'existent pas, de faux-semblants et de lucides fulgurances qui confinent à la folie. Composé comme un album rock avec des thèmes, des changements de voix, des ruptures de rythme et des plages de silence, ce roman à l'écriture habitée érige le mystère érotique et l'énigme artistique comme remparts dérisoires contre la brutalité du réel. |
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«Une fois, dans un contexte douteux, il a vécu une aventure mouvementée et saignante; et ensuite tout ce qu'il a trouvé à faire, c'est rentrer au bercail. Et maintenant au bercail, il attend. Le fait qu'avec son bercail Georges tourne à 145 km/h autour de Paris indique seulement que Georges est de son temps, et aussi de son espace.» Le Petit Bleu de la côte ouest, 1976. Manchette s'est choisi une forme — le roman noir — et la dynamite de l'intérieur parla critique sociale et politique. Avec une allégresse ravageuse et un humour saccageur, l'inventeur du néopolar, en grand maître de la dérision, pulvérise la frontière entre littérature de genre et littérature tout court. Il fait tout exploser — même le polar.» |
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Dans une vieille malle oubliée de l'opéra, Hermès l'automate sommeille. Un jour, un rai de lumière l'anime: on l'a découvert et on l'emporte. C'est Rose, une toute jeune danseuse, curieuse et enthousiaste. Mais comment Hermès pourrait-il retrouver le plaisir de danser comme par le passé? |
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Avoir vingt ans à l’heure du printemps arabe, parler le français des romans de série noire, servir avec inquiétude les Frères musulmans, placer la liberté plus haut que la religion, faire acte de chair avec une jeune Barcelonaise et, de Tanger, contempler le mince détroit par où gagner ce qui semble le jardin des délices... |
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Françoise Sagan est une jeune fille de dix-huit ans comme les autres, ou presque. Le 15 mars, l'éditeur René Julliard publie le premier roman de Françoise Quoirez, dite Sagan, Bonjour tristesse, et tout change. Françoise devient riche et célèbre, noctambule et légendaire, culte et pourchassée. Romancière, Anne Berest se revêt «de la vie de Françoise pour oublier la sienne», et tisse sa jeune existence enlacée à celle de son aînée. Nous avons alors tout à la fois un roman, une biographie et une autofiction où, sous la plume merveilleuse d'Anne Berest, les vies de ces deux jeunes femmes n'en font plus qu'une. Et surtout, dans le miroir que vous tend le passé, le mythe Sagan rencontre l'éternelle jeunesse. |
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Samba Cissé était pourtant venu de bonne foi à la Préfecture de police de Paris demander le titre de séjour auquel il avait droit, après dix années passées en France. Mais rien ne s’y est passé comme prévu: Samba a été arrêté, devant des dizaines d’hommes et de femmes de tous pays qui attendaient, comme lui, que l’Etat veuille bien reconnaître leur existence. Il ne sait pas encore que le voyage héroïque qu’il a accompli pour venir du Mali jusqu’en France, puis les dix années à s’y faire une place, vont s’avérer moins difficiles que tout ce qu’il va vivre à partir de ce jour-là. Devenu clandestin, il va apprendre tout ce qu’il faut savoir pour survivre en France. Son oncle Lamouna, avec qui il partage un appartement en entresol, lui donne quelques tuyaux. Ce petit homme aux manières d’aristocrate, arrivé à Paris dans les années soixante, a connu les «deux France». Il ne parle jamais de son passé, mais il semble deviner l’avenir de son neveu. Gracieuse, une fille hors du commun, réfugiée congolaise, dont il va tomber amoureux, lui apprend le plaisir d’un shampooing, et celui de marcher la nuit à Paris. Elle finira par incarner tout ce qu’il est venu chercher ici: le goût de l’autre, la liberté, un ailleurs. Il va aussi rencontrer Wilson, un Colombien, grand salsero et amateur d’oeufs durs en toutes circonstances, Manu, une étudiante en droit aux allures de guerrière, et une narratrice bénévole à la Cimade, qui fume des roulées informes et malodorantes, (dont on taira le nom mais qui aurait pu s’appeler Delphine). Tous vont l’aider au cours de son odyssée dans la France de 2010. |
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Paris, 1998. Un libraire est retrouvé assassiné dans sa boutique — nu, la tête dans un sac plastique, poignardé post mortem. A ses pieds, deux Jules Verne de la collection Hetzel lacérés et posés sur la tranche. Milo Jassy, bouquiniste désabusé des quais de Seine, est condamné à résoudre cette énigme s'il ne veut pas connaître le même sort. Il devra pénétrer le labyrinthe des vestiges d'un Paris qui s'en va, avec pour seul fil d'Ariane celui de ses amours et de ses amitiés perdues. |
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«Marthe a douze ans, elle vit à la ferme avec ses parents et son petit frère Léonce. Son père est un homme mutique et violent, mais les bêtes sont là qui réconfortent; l'amour de la mère et l'enfance de Léonce font tout le bonheur de vivre. Marthe a seize ans, elle rencontre Florent. Les jeux d'enfant ont fait place aux premières amours, à la découverte que les corps et les êtres peuvent aussi être doux. Un jour, Marthe enseignera aux autres la richesse des mots dont le père veut la priver, le bonheur de lire et d'inventer d'autres réalités. Marthe a dix-huit ans, et le drame se produit. Les fleurs sont piétinées, sa vie vole en éclats, mais la catastrophe laisse intact l'amour de son frère et celui des mots: «Aujourd'hui, il me reste peu de mots et peu de souvenirs. J'écris notre histoire pour oublier que nous n'existons plus.» Ce petit récit très bref réussit l'exploit d'allier une langue très poétique à une expression très simple; c'est une histoire bouleversante et charnelle, qui nous plonge sans pathos au coeur d'un drame familial où l'amour et le désir de vivre permettent de résister à la destruction. La voix de Marthe, puissante et fragile, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps.» |
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Claire, Juliette et Kader ont un peu plus de vingt ans et la vie les a déjà malmenés. Dans un contexte peu accueillant, ils se sont adoptés et ont fabriqué ensemble une nouvelle famille. L'arrivée de l'indomptable Tisha et les tourments enflammés de Monsieur Bréhel vont tout bousculer. De Toulouse à Tunis, pris entre amour et amitié, ils se frôlent et se heurtent, mais tentent coûte que coûte de préserver leur tendresse et leur solidarité. Jusqu'au jour où la violence leur impose la mesure du réel. Sauf quand on les aime ébauche le portrait d'une jeunesse silencieuse qui peine à se mettre au monde. Une jeunesse meurtrie en quête de liberté et d'avenir, confrontée au défi d'aimer. |
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Jiri et Pôlka ont soif, très soif dans le désert et ils cherchent de l’eau. Jusque-là, tout va bien. Sauf qu’il s’agit d’une cigogne et d’une espèce de renard, que ceux-ci gardent précieusement une noix de coco en espérant dénicher un marteau, qu’ils poursuivent un énorme poisson qui vagabonde dans le ciel et disparaît au lever du soleil... Et tout cela sous forme d’enluminures mexicaines, avec des dialogues particulièrement savoureux. |
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Dans les années 1990, un homme qui se croit possédé quitte métier, maîtresse, femme et enfants pour s'exiler au bout du monde. En 1812, juste avant le passage de la Bérézina, un soldat napoléonien est fait prisonnier par les Russes et confie à des feuilles volantes le détail de ses deux terribles années de captivité. En 2013, deux amis, l'un franco-chinois, l'autre franco-argentin, partent en Patagonie à la recherche de l'oncle de l'un d'eux, disparu depuis vingt ans, et rencontrent le propriétaire de la Lune. En 1882, un médecin astronome participe à une expédition internationale vers la Terre de Feu pour observer les mouvements de la planète Vénus, et établit des contacts avec les Indiens Yahgans, dont le peuple fut exterminé quelques décennies plus tard. Ces histoires n'en forment qu'une, qui rebondit de chapitre en chapitre autour d'un drame inavoué, entre Marseille et Punta Arenas, la Russie et les paysages grandioses du sud de la Patagonie. |
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La professeure australienne, Hilary Charlesworth, publie dans cet ouvrage-évènement une série de textes qui ont constitué une étape fondamentale de l'histoire contemporaine des idées et du droit international. Ses travaux ont en effet très largement contribué à créer et développer une critique féministe du droit international qui n'existait pas jusque-là. Hilary Charlesworth montre que l'histoire du droit international est une histoire faite par les hommes et pour les hommes qui ont élaboré les structures politiques et juridiques au plan international en fonction de leurs propres valeurs et intérêts, et qu'en outre, si ce droit libéral a été remis en question après la décolonisation par les nouveaux Etats en développement qui en avaient jusque-là été exclus, il n'a jamais été sérieusement questionné quant à son oubli quasi complet des femmes. Par voie de conséquence, quand bien même les règles internationales ne cherchent pas à instituer une discrimination à l'encontre des femmes, elles ont été façonnées de telle sorte qu'elles sont gendrées, c'est-à-dire orientées de façon sous-jacente au profit des hommes. Les avancées obtenues aujourd'hui pour remédier à cette situation sont également analysées de façon critique par l'auteure s'agissant de nombreux domaines comme celui du droit institutionnel onusien ou droit normatif des droits humains, de la convention CEDAW, du droit de la paix ou encore du droit des conflits armés. L'enjeu de ce qui est avancé dans cet ouvrage majeur est tel que c'est à une déconstruction/reconstruction complète du langage, des modes d'analyse et des catégories juridiques du droit international qu'invitent au final Hilary Charlesworth et la critique féministe du droit international. |
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Construisez votre voyage sur mesure et savourez votre évasion en Sicile! Des conseils pratiques et des programmes pour organiser facilement votre séjour selon vos envies et le temps dont vous disposez sur place. Les plus beaux itinéraires cartographiés pour visiter ce qui compte: de la grouillante Palerme à la paisible réserve naturelle du Zingaro en alternant visites de sites archéologiques, baignades dans les eaux turquoises des îles éoliennes. Les coups de coeurs de notre auteur et un tout nouveau carnet d'adresses pour dénicher une trattoria, organiser votre ascension de l'Etna ou dénicher des marchés traditionnels. Le parfait équilibre entre culture et loisirs. Faites le plein d'idées vacances et de rencontres. |
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«Traduit de l'anglo-américain, le concept de genre s'est progressivement imposé en France au cours des quinze dernières années. II recouvre désormais un corpus incluant d'autres concepts qui l'ont précédé, tels que «rapports sociaux de sexe» ou «domination masculine». L'objectif de ce manuel est de mieux cerner la polysémie du genre et d'introduire aux recherches prolifiques qui sont rassemblées sous sa bannière. Tous les travaux de la sociologie du genre ont en commun une problématique: la construction sociale de la différence hiérarchisée des sexes et/ou des sexualités; une histoire, commencée dans les années 1970, ancrée dans une critique féministe de la sociologie de l'époque qui voyait dans la classe sociale le seul clivage pertinent pour analyser les relations sociales; une ambition: faire la preuve, enquête après enquête, de la transversalité des rapports de sexe et de sexualité dans le monde social, et convaincre de la nécessité de leur prise en compte dans l'élaboration de n'importe quel objet sociologique.» |
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«Après Mes Trains de nuit puis Nous aurons toujours Paris, voici le troisième et dernier volet d'une trilogie de «livres libres» qui marquent les étapes d'un parcours de rencontres avec des lieux et des personnes. Avec Somnambule dans Istanbul, Eric Faye s'interroge plus particulièrement, à la lumière de ses voyages, sur ce qui définit une identité. Des lieux? Une langue? Ou plutôt une époque, avec ses ciels de traîne et ses tonalités bien à elle? Cette enquête sur une identité nous emmène sous des latitudes boréales, du Groenland à la Sibérie, mais aussi au Japon ou en Europe centrale et sur les lieux d'Hitchcock en Californie, quand ce n'est pas dans les rues d'Istanbul, à la poursuite somnambulique d'un «sultan rouge» déchu, celui-là même qui avait permis l'ouverture du mur de Berlin, dont il est aussi question ici. De l'Allemagne à Nagasaki, de Hiroshima à Okinawa, le passé hypnotise celui qui passe, comme si l'identité, au fond, n'était rien d'autre qu'un peu de temps porté sur les épaules.» |
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