«L'éducation sentimentale d'un jeune homme, Calyste du Guénic, «magnifique rejeton de la plus vieille race bretonne» (l'action commence à Guérande), et le douloureux vieillissement d'une femme de lettres, Félicité des Touches, qui, après avoir hésité devant un dernier amour, achèvera dans un couvent «l'ardente aridité» de sa vie. Georges Sand a inspiré le personnage de Félicité. Marie d'Agoult et Liszt ceux de la marquise de Rochefide, «Béatrix», et de son amant, le musicien Conti, qu'elle a autrefois volé à Félicité. Entre ces quatre êtres se joue un drame subtil et dangereux dans lequel Pierre Gascar voit «l'expression la plus achevée du romantisme balzacien» et qui résume les problèmes de la condition féminine au XIXe siècle.»