|
|
Книги Amelie Nothomb
|
Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate. A. N. |
|
«Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate». Amélie Nothomb. |
|
«La première fois que je me vis dans un miroir, je ris: je ne croyais pas que c'était moi. A présent, quand je regarde mon reflet, je ris: je sais que c'est moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle.» Epiphane Otos serait-il condamné par sa laideur à vivre exclu de la société des hommes et interdit d'amour? Devenu la star — paradoxale — d'une agence de top models, Epiphane sera tour à tour martyr et bourreau, ambassadeur de la monstruosité internationale...et amoureux de la divine Ethel, une jeune comédienne émue par sa hideur. Sur un thème éternel, la romancière d'Hygiène de l'assassin et des Catilinaires nous offre un conte cruel et drôle, à la fois distancié et tendre.» |
|
L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope: sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation. |
|
Amélie Nothomb Les Combustibles La ville est assiégée. Dans l'appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant et Marina, l'étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid: les livres...Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question: quel livre emporteriez-vous sur une île déserte? Dans ce huis clos cerné par les bombes et les tirs des snipers, l'étincelante romancière du Sabotage amoureux pose à ses personnages une question autrement perverse: quel livre, quelle phrase de quel livre vaut qu'on lui sacrifie un instant, un seul instant de chaleur physique oe Humour, ironie et désespoir s'entretissent subtilement dans cette parabole aux résonances singulièrement actuelles.Et Amélie Nothomb de jouer avec la littérature comme elle jouerait avec le feu, d'incendier avec un malin plaisir ce qu'elle aime le plus au monde, les livres. Un nouvel assassinat de sang-froid superbement maîtrisé. Marianne Payot, Lire. |
|
«C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou.» A la suite d'un chagrin amoureux, le narrateur, 30 ans, coursier, devient insensible. Il perd son boulot pour en retrouver un autre, plus conforme à son nouvel état: tueur à gages. Pas d'états d'âme à viser la cible, s'acquitter d'un crime parfait. Sinon une excitation nouvelle, une soif d'accomplir un geste quasi divin. Un jour, on lui demande d'exécuter un ministre et toute sa famille et de rapporter sa serviette. Dans celle-ci, le journal intime de sa fille. La curiosité aura raison de tueur: il lit le cahier. Son comportement devient alors erratique et si l'usage de ses cinq sens lui revient, c'est pour une métamorphose qu'il n'aurait auparavant jamais pu envisager.» |
|
«Sur une île au large de Cherbourg, un vieil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir les étranges mystères qui unissent ces deux personnages. Elle saura pourquoi Hazel se résigne, nuit après nuit, aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique...Au cœur de ce huis clos inquiétant, la romancière du «Sabotage amoureux» et d'»Attentat» retrouve ses thèmes de prédilection: l'amour absolu et ses illusions, la passion indissociable de la perversité.» |
|
Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres: un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort. |
|
Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs? que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin? Qu'un vélo est en réalité un cheval? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un cœur de sept ans. Un sabotage amoureux: sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire. Amélie Nothomb a, chevillée à son écriture, cette faculté rare de faire rire de tout, et d'elle-même pour commencer...Jacques de Decker, Le Soir Un miracle d'étrangeté et de drôlerie, la chine communiste vue par une petite fille de sept ans. Michel Tournier, Le Quotidien de Paris. |
|
Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus: il leur en fallut le spectacle. A. N. |
|
Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier. |
|
«La solitude à deux, tel était le rêve d'Emile et de Juliette. Une maison au fond des bois pour y finir leurs jours, l'un près de l'autre. Etrangement, cette parfaite thébaïde comportait un voisin. Un nommé Palamède Bernardin, qui d'abord est venu se présenter, puis a pris l'habitude de s'incruster chez eux chaque après-midi, de quatre à six heures. Sans dire un mot, ou presque. Et cette présence absurde va peu à peu devenir plus dérangeante pour le couple que toutes les foules du monde… C'est une comédie très noire, d'une lucidité tour à tour drôle et dévastatrice, que nous offre ici la romancière «d'Hygiène de l'assassin», révélation littéraire de 1992.» |
|
«Sans le vouloir, j’avais commis le crime parfait: personne ne m’avait vu venir, à part la victime. La preuve, c’est que je suis toujours en liberté». C’est dans le hall d’un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d’avance. Il lui a suffi de parler. Et d’attendre que le piège se referme. C’est dans le hall d’un aéroport que tout s’est terminé. De toute façon, le hasard n’existe pas. |
|