|
|
Книги Alexandre Pouchkine
|
«La vieille ne répondait pas. Hermann se releva. «Sorcière! s'écria-t-il, en serrant les dents, je saurai te faire parler!.. «Et il tira un pistolet de sa poche. A la vue du pistolet, la comtesse, pour la seconde fois, manifesta une violente émotion... «Allons donc cessez de faire l'enfant, dit Hermann, en lui prenant la main. Je vous demande pour la dernière fois: Voulez-vous me dire vos trois cartes! Oui ou non?» La comtesse ne répondit pas. Hermann vit qu'elle était morte.» |
|
Nous sommes en 1773: en route pour un fortin perdu au milieu de la steppe, où il doit faire ses premières armes d'officier, Piotr Griniov voit surgir de la tempête de neige un vagabond dans lequel il reconnaîtra bientôt l'usurpateur Pougatchov. Les aventures alors s'enchaînent. Dans ce premier roman qui est l'un de ses derniers chefs-d'œuvre, et qui ouvre l'âge d'or de la prose russe du XIXe siècle, Pouchkine a réussi à camper, à travers un roman d'amour à l'ancienne mode, un tableau plein de saveur de la société russe de la fin du XVIIIe siècle, et surtout à mettre en scène une relation paradoxale, mais symbolique, entre un représentant de l'élite européanisée de la nouvelle Russie et un homme du peuple incarnant l'élément national turbulent dont il est, bon gré mal gré, l'héritier. |
|
Издание на французском языке. |
|
Jeune prince africain, Ibrahim Hannibal a été «offert» à Pierre le Grand par l'un de ses ambassadeurs. Jeune homme brillant et cultivé, Ibrahim a combattu dans l'armée française et séduit Paris avant de revenir en Russie et d'y devenir le favori du tsar. De la prestigieuse et étonnante histoire de son bisaïeul, Pouchkine tire en 1827 un court roman qui, bien qu'inachevé, est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de l'écrivain russe. |
|
«A l'âge de seize ans, sur ordre de son père, Piotr Andréïtch Griniov gagne le fort de Bélogorsk où il va servir et, parce qu'il est noble, devenir d'emblée officier. Quoique la vie de garnison ne fût pas faite pour le séduire, son existence devient vite plaisante, en particulier grâce à la présence de Maria Ivanovna, la fille du capitaine, qu'il souhaiterait épouser. Mais, au début d'octobre 1773, on apprend que le cosaque Pougatchov vient de réunir une bande de brigands et se fait passer pour Pierre III, le défunt époux de Catherine II: il ne va pas tarder à prendre le fort d'assaut et ce sera, pour Griniov, l'occasion de montrer qu'il est bien le «chevalier» de Macha. La rébellion de Pougatchov a réellement eu lieu et Pouchkine lui a consacré un livre d'histoire avant de faire paraître en 1836, quelques semaines avant sa mort, La Fille du capitaine. Mais, dans ce roman historique, c'est à Griniov qu'il laisse le soin de raconter à la première personne les menées de ce Pougatchov qu'il affronte et qui, sous ses yeux, sous les nôtres, entre deux moments de férocité, se montre aussi capable d'humanité: fasciné par l'abîme, le brigand devient fascinant. Traduction de Vladimir Volkoff. Edition de Jean-Louis Backès.» |
|